2009/12/23

Une sordide histoire de chats découpés en morceaux

Pour empêcher une mère de famille d’avoir accès à ses enfants, une intervenante sociale de la DPJ a usé de méthodes dignes d’un film d’horreur, allant jusqu’à écrire une lettre de menaces de mort et à envoyer des morceaux de rongeur et de chat découpés dans des boîtes.(Rue Frontenac)

2009/12/19

Foglia et la Santé publique

Combien de fois ai-je écrit dans cette chronique que ce qui me fatigue, avec la Santé publique, n'est pas tant la société aseptisée et à risque nul qu'elle cherche à nous imposer à travers ses diktats sur la bouffe, sur la sécurité et le reste; ce qui me fatigue, c'est sa systématique frilosité quand il s'agit d'évaluer les risques qu'entraînent les pollutions industrielles, les liens à faire par exemple entre les taux de cancer et la présence des alumineries dans une région donnée.

Le cholestérol, wouache. Une piscine pas de clôture autour: cri-mi-nel. En ski pas de casque: ir-res-pon-sable.

Mais les résidus radioactifs sur le bord de la 138, ah ben là, n'exagérez pas, voulez-vous! Êtes-vous certains qu'ils sont radioactifs? (Pierre Foglia, "Sept-Îles, l'espoir", Cyberpresse.ca)

2009/12/17

L'art du commentaire

ASSEZ ! On s’adapte SVP. C’est LA grande force de l’espèce humaine. J’ai plus de 50 ans et la disparition de cet archaïsme ne me dérange pas du tout.
Commentaire laissé par un internaute sur le Blogue de l'édito, sur Cyberpresse.ca, où il est question de l'usage de moins en moins répandu du chèque.

L'hypocrisie a un nom

Lysiane Gagnon, encore elle, signe une fois de plus un texte bourré d'inepties et de demi-vérités, n'hésitant pas à tordre les faits pour alimenter son piaillage. À commencer par le titre, Dimitri qui?, qui donne à penser qu'elle parlera de cet hurluberlu de représentant du Canada qui a exigé des excuses de ceux qui osent critiquer le gouvernement. Et en effet, Gagnon en parle et sur ce point, je suis tout à fait d'accord avec elle. Or le titre ne rend justice qu'au tiers de la chronique. Le reste est employé à démontrer, par un tour de force tout à fait gratuit, une prétendue hypocrisie de la part de l'Ontario et surtout, on s'en doute, du Québec.
L'hypocrisie a un nom, ou plutôt deux: Québec et Ontario. Les deux gouvernements provinciaux ont joué les purs à Copenhague, accusant le gouvernement canadien de saboter leurs efforts environnementaux en fermant les yeux sur les émissions de GES de l'Ouest.

Pourtant, quoi d'étonnant à ce que le gouvernement canadien, comme tous les autres gouvernements présents à Copenhague, préserve ses intérêts nationaux? Aucun gouvernement n'accepterait de sacrifier l'économie d'une partie de son territoire pour faire plaisir aux groupes de pression internationaux.
Or le gouvernement a justement l'air d'être en train de sacrifier l'économie d'une partie de son territoire en rejetant sur les autres provinces que l'Alberta le fardeau de réduire les émissions de GES et en nous exposant à toutes sortes de sanctions économiques. Qui plus est, il fait cela en permettant littéralement la destruction d'une part importante du territoire albertain. Et on ne parle même pas encore des effets des changements climatiques sur l'agriculture et le pergélisol ou encore, tenez, sur notre capacité future à générer de l'hydro-électricité.
De toute façon, le Québec et l'Ontario peuvent bien «s'engager» à baisser leurs émissions de GES de 20% et de 15%, cela n'a rien de particulièrement vertueux. Le Québec a la chance de disposer d'une source d'énergie propre (l'hydro-électricité), et la crise de l'automobile a fait de l'Ontario un moins grand pollueur...
Au contraire de ce que dit Lysiane Gagnon, le fait que le Québec dispose d'hydro-électricité depuis bien avant 1990 ne facilite en rien la réduction de 20% de ses émissions. Le seul avantage que cela pourrait procurer, c'est que des États voisins soient tentés d'acheter leur électricité chez Hydro-Québec en remplacement de sources d'énergies plus polluantes. Le Québec y gagnerait de l'argent, mais cela n'aurait pas vraiment d'impact sur ses émissions. Bref, ce 20% de réduction est véritablement vertueux, n'en déplaise à madame.
Mais surtout, attendons de voir ce que donneront ces belles promesses, quand l'électorat réalisera que pour atteindre la cible de 20%, il faudra payer beaucoup plus cher pour l'essence et l'électricité. Les donneurs de leçon, à Queen's Park et à Québec, s'organiseront bien pour revenir sur leurs engagements s'il en va de leur réélection.
Que Lysiane Gagnon termine ainsi sa chronique, par une prévision aussi gratuite qu'insidieuse sur les intentions des gouvernements du Québec et de l'Ontario relève de la démagogie et de la mauvaise foi. N'est-il pas permis de penser que devant une éventuelle grogne populaire, des élus puissent multiplier les mesures pour réduire notre dépendance à l'essence, d'autant plus que de telles mesures auraient le mérite d'aller dans le sens des engagements que le gouvernement aurait pris pour réduire les émissions de la province? Mais ça, Lysiane ne nous le dira jamais. Elle est trop occupée à nous dire à quel point, dans le fond, on est bien au Canada.

2009/12/16

Facal et la Catalogne

Je me demandais bien quand Joseph Facal parlerait enfin de la Catalogne. Le souverainiste est en Espagne depuis un bout de temps déjà. Et bien c'est fait. Il en parle aujourd'hui.

2009/12/15

Une apparition inattendue

Je n'aurais jamais pensé voir une volée d'outardes un 15 décembre. Elles étaient une centaine ce matin à défiler dans le ciel enneigé.

2009/12/14

Pendant ce temps, en Catalogne

Article très intéressant sur les référendums qui ont été tenus hier en Catalogne. Un extrait:

Chacun a ses raisons d'aller aux urnes, mais tous parlent du "manque de respect", voire des "humiliations" dont souffrirait la Catalogne. Bien sûr, il y a le nouveau statut qui, remplaçant celui de 1979, devait élargir l'autonomie de la Generalitat, notamment sur le plan de la politique fiscale. Les Catalans l'attendent depuis 2003. Proposé par le Parlement régional, voté moyennant quelques restrictions par le Parlement de Madrid, puis ratifié par référendum par les Catalans en 2006, le texte est depuis près de quatre ans en cale sèche au Conseil constitutionnel.

S'il venait à être retoqué, ou seulement raboté dans les prochains jours, comme le laissent entendre des fuites dans la presse, il faudrait s'attendre à une radicalisation politique en Catalogne, analysent la plupart des observateurs. Dans un éditorial commun titré "La dignité de la Catalogne", douze journaux catalans ont dénoncé, le 26 novembre, "le croissant ras-le-bol de devoir supporter le regard courroucé de ceux qui continuent à percevoir l'identité catalane comme un défaut de fabrication empêchant l'Espagne d'atteindre une impossible et rêvée uniformité". (Jean-Jacques Bozonnet, "Les nationalistes catalans organisent un 'référendum'", Le Monde.fr)

2009/12/10

Barcelone ne pourra pas nous battre là-dessus

Parlant de beauté, le truc formidable, avec la neige, c'est qu'elle rend cette ville un peu plus belle. Ce qui n'est pas rien! Boulevard Saint-Laurent, avenue du Mont-Royal, rue Saint-Denis, hier, avec cette petite poussière qui se mariait aux lumières de Noël, Montréal était presque belle, Montréal avait presque du panache. Pas Barcelone. Mais pas Winnipeg non plus. (Patrick Lagacé, "La ville paralysée", Cyberpresse)

Une bonne raison

L'autre jour, j'appelle au Devoir. Je dis : "Madame, j'ai pas reçu mon journal à matin." La préposée prend mes coordonnées, consulte le dossier de mon camelot et me lit ce qui s'est passé : "Le livreur s'est fait voler sa voiture avec les journaux dedans." Voilà.

J'ai trouvé que c'était une fichue bonne raison.

2009/12/09

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe des punaises de lit

D'abord, sachez que les punaises de lit mâles copulent jusqu'à 200 fois par jour. Mais même à 150-155, ça force l'admiration. Comme elles n'y voient pas très bien, elles enfoncent leur pénis-canon (elles sont équipées magistralement) à l'aveuglette, indifféremment dans le sexe, le dos ou l'omoplate du partenaire, mâle ou femelle, qu'importe. Quand c'est l'heure, c'est l'heure, à peine ont-elles crié «chérie sois mienne», elles passent au suivant. Il leur arrive même régulièrement de faire ça avec un insecte d'une autre espèce ! Et Languirand ajoute, avant d'éclater de rire : «Tiens, je me ferais bien une mouche, ce soir.» (Yves Boisvert, "Les méfaits du sexe", Cyberpresse)

2009/12/08

On ne va pas s'éterniser là-dessus, mais...

Trouvé ce titre en une de Cyberpresse :

L'enquête Villanueva pourrait s'éterniser jusqu'à l'été
Je ne sais pas si "s'éterniser jusqu'à l'été" est un prodige ou la marque de quelqu'un qui ne sait pas ce que s'éterniser signifie.

2009/12/04

Le Cirque du Soleil à Barcelone, du 30 décembre au 20 janvier.