2006/01/25

Dans le bon vieux temps ça se passait de même

À en croire Wikipedia, Claudius était un empereur romain assez amusant. Il y est décrit comme un bègue aux genoux mous et à la tête branlante. Il bavait beaucoup et "son nez morvait quand il était excité". Enfant, sa mère le traitait de monstre. Il était, selon elle, un exemple de stupidité.

Cela n'empêcha pas Claudius de gagner la faveur populaire et d'être nommé empereur après la mort de Caligula. Durant son règne, il émit plusieurs édits dont mes préférés sont ceux disant que le jus d'if est efficace contre les morsures de serpent et que les flatulences en public sont bonnes pour la santé.

J'imagine d'ici la nouvelle mode lancée par l'empereur cette semaine-là. Le Tout-Rome s'amusant à péter dans les lieux publics, au Colisée, dans les Thermes, etc. Et tout le monde de rigoler dans leurs toges. Les ventes de choux ont dû atteindre des sommets.

Par ailleurs, l'oncle de Claudius, Drusus, avait un goût très particulier pour le brocoli, dont il se gorgeait à bouche que veux-tu. Voici ce qu'il a fait un jour:

On one occasion, he indulged in his beloved vegetable for an entire month, to the exclusion of other food, until his urine had turned bright green
-Wikipedia

Voilà ce qu'on faisait dans ces temps-là.

2006/01/20

En attendant de payer, m'abrutir

Dans les épiceries, l'attente pour passer à la caisse est toujours enjolivée par la présence d'un présentoire à revues, lesquelles revues sont, sans exception, légères et insignifiantes. Le littéraire que je suis en profite toujours faire le plein de potins et de sensationnalisme. Il me suffit de parcourir du regard la couverture de ces magazines pour être tout à fait informé des derniers scandales artistiques ou des plus récentes "tendances". Je peux alors épater la gallerie, lors de mes sorties mondaines, en disant: "Savez-vous que X est enceinte ?" ou simplement acquiescer, tel un fin connaisseur, lorsqu'on me demande: "Savais-tu que Y sort avec Z ?" Oui, je le savais. Nul besoin de lire les articles, nul besoin de se salir les mains. L'essentiel du contenu est sur la couverture.

Branchite anguë ? Les lecteurs seraient-ils des poissons ? Cette semaine, c'est le Reader's Digest qui a attiré mon attention. Regardez bien la couverture. Non, je ne m'interroge pas sur le mystérieux "CIA, poison et vodka", mais bien sur cette déclaration: "La branchite aiguë, ça se soigne!" Bon sang, en première page! Une branchite ! Une infection des branchies !

Le Reader's Digest prend-il ses lecteurs pour des poissons ? Un seul remède : ne pas toucher, poursuivre sa route et payer son épicerie.

2006/01/19

À noter: mon retour dans la Tour de l'effroi.

2006/01/18

Le chat

Si d'aventure un chat se glissait dans mon lit, j'en mourrais sûrement. Je suffoquerais d'asthme. On me retrouverait au matin, gisant sous les draps, les lèvres bleues et les membres raidis.

Et le chat trônerait sur ma tête en ronronnant.

2006/01/12

Histoire de dep

Pb dit:

J'ai toujours aimé nos dépanneurs et je suis toujours confondu en visitant des pays qui ne sont pas aussi avancés que nous dans le commerce au détail.

Au Pérou, il a avait deux types de dépanneurs: le dépanneur fixe et le dépanneur mobile.

Le dépanneur fixe consistait en un local exigu où le client n'avait accès qu'à un comptoir et un employé. Tous les produits étaient à l'abri des vols, derrière le comptoir. Pour acheter quelque chose, le client devait demander le produit, lequel était récupéré par le préposé qui le déposait ensuite sur le comptoir.

Dans les plus gros dépanneurs, l'employé devait parfois se lever pour aller chercher le produit mais souvent, le commerce est si étroit qu'il ne pouvait même pas se lever. Tout était à porter de bras pour lui.

Dans ces dépanneurs fixes, je me suis acheté une brosse à dents de très mauvaise qualité qui montra de sérieux signes d'usure après trois semaines seulement. La brosse a finalement rendu l'âme lorsque, de retour au Canada, je décidai qu'elle serait très utile pour nettoyer le calorifère hydraulique de la salle de bains.

Quant aux dépanneurs mobiles, ils consistaient en des kiosques portatifs sur roulettes dans lesquels se glissait une femme la plupart du temps, mais aussi parfois un homme ou un adolescent. Ces dépanneurs étaient surchargés de bonbons et de cigarettes, mais on pouvait aussi y acheter de l'eau et du papier de toilette.

Ces dépanneurs mobiles avaient l'avantage de n'être jamais bien loin du touriste assoiffé ou malade. Les groupes de touristes se déplaçaient-ils un peu que les femmes les suivaient en emportant leur fardeau, dans l'espoir de vendre un sac de chips.

Elles pouvaient parfois être plusieurs, une à côté de l'autre, lorsque les touristes étaient nombreux. Ainsi, le client avait tout le loisir de négocier. Il pouvait exiger de payer moins cher une bouteille d'eau dont on avait, de toute façon, gonfler le prix spécialement pour lui. Si la dame refusait, il n'avait qu'à aller voir la voisine qui, ayant tout entendu, se faisait un plaisir d'accéder à la demande du client. Évidemment, la cheap qui se faisait planter là ne manquait pas de se défendre en sortant la tête de son dépanneur mobile : "Ouais mais son eau à elle n'est plus bonne!"

Voilà pour les dépanneurs péruviens.

2006/01/11

Répète

Le forum mentionné au billet précédent fait fureur. Un extrait trouvé par Perséphone:

Si tu veux rester discrète "sonorement parlant" il faudrait que tu te décrontractes au niveau de l'anus vu que tu es assez fine (52 kg pour 1.71m) tu as l'anus particulièrement petit donc quand les gaz passent il se met à chanter tel un petit rossignol d'où, j'imagines, la Méga Honte.
pour celà tu peux essayer de le dilater.
Celà va te sembler un peux trivial ce que je vais te dire mais essaye de te faire sodomiser une fois et tu verras que tu sera discrete comme James Bond

Pète et Répète s'en vont en bateau...

J'ai trouvé cet hilarant forum intitulé je ne fais que péter.
Voici quelques extraits:

Je ne peut plus vivre avec ca, jen ai parlé a ma maman g essayé certains médicamments (Siligaz etc....) mais rien n'y a fait, aidez moi svp merci juste une chose je veut éviter les pruneaux qui sont censés déboucher le trou du cul mais que je déteste

moi j'ai résolu le pb en prenant systématiqmt double dose de "siligaz" ou autre "carbocylane", et depuis je suis plutôt tranquille

Je pète à mort aussi (environ 200 fois par jour) et depuis plus de 20 ans.
Je m'y suis fait et ça fait même tellement de bien que je force mon rectum à expulser de l'air pour le bonheur que ça procure.

2006/01/06

Agar le gâteux regarde, hagard, Agathe se gâter de gâteaux.

Guy dit:

Agar gâte Agathe, qui elle se contente de lui rendre des faveurs sexuelles en échange. Hier, il lui achetait un collier d'agathes. Elle lui a lancé un regard.

2006/01/05

La nuit des larves

À lire pour ses images.

Petits dessins au stylo et exceptionnellement au crayon dans des cahiers d'écolier et plus rarement sur des feuilles volantes.

La mutation dans tous ses états, expériences génétiques, êtres déformées, plantes carnivores et animales voire humaines, animaux hargneux, mises en scènes au goût douteux, mélanges, métissages, mules, mulet et mulots ; larves, chrysalides et spermaphores, plantes médicinales, êtres décharnés, sortilèges, outils mystérieux, invocations d'outre tombe, pieuvres, mutants expériences : Frankenstein, à coté, c'est du pipi de chaton !
- La nuit des larves

2006/01/04

Laver son linge sale

En réponse à un billet dans le blogue d'Émilie:

Je me souviens des heures passées dans une buanderie verdunoise. C'était un autre monde, une autre époque.

Il y avait la pas fine qui lisait le tv hebdo à haute voix. Elle devait avoir l'esprit trop ouverte pour lire dans sa tête. Ça rentrait par les yeux et sortait par la bouche.

Quand j'avais besoin de change, je devais aller voir au comptoir. Le comptoir, c'était une porte, au fond du commerce, qui s'ouvrait à mi-hauteur, le genre de porte qu'on voit souvent dans les arénas, quand on éguise ses patins, et là derrière il y avait une cuisine avec deux femmes qui fumaient. Ces femmes fumaient depuis tant d'années que leur voix semblaient sortir tout droit d'un vieil accordéon désaccordé.

Heureusement, ces femmes étaient sympathiques. Elles me donnaient des trente sous en souriant, ce qui n'était pas le cas de leur jeune frère, ce vieux garçon pourri, gras, mou, aigri par son impuissance patente. Je détestais ses cheveux sales et son air blême.

Un jour, la fichue laveuse avait tâché mes vêtements. On aurait dit qu'ils avaient roulé dans le camboui. Je suis allé voir ce salaud, chemise en main, exigeant qu'on me rembourse, puisque je devais laver mon linge pour la seconde fois. Il a refusé en me disant que je n'étais pas obligé de me servir de ses laveuses. Je lui ai répondu que je n'étais pas obligé de revenir non plus.

J'ai ensuite passé une semaine d'angoisse, car j'avais menti: cette buanderie étant la seule du coin, j'étais obligé d'y retourner.

Heureusement, un concurrent a ouvert ses portes peu de temps après, avec de belles machines Maytag toutes neuves et silencieuses. Je n'ai plus jamais remis les pieds dans l'autre buanderie.

Le jour où j'ai passé à Infoman

M'avez-vous reconnu dans la revue de l'année à Infoman? Le gars avec la cagoule rose, c'est moi!