skip to main |
skip to sidebar
Mais qui empruntera la télécabine un mardi après-midi glacial d'hiver? Et pour aller où? Pourquoi des milliers de personnes auraient soudainement envie de se rendre au parc Jean-Drapeau? Et ce n'est quand même pas le village de Saint-Lambert, au demeurant fort charmant, qui convaincra des milliers de touristes de choisir la région montréalaise comme destination vacances.
Affirmer, comme le font les dirigeants de Skylink, qu'un funiculaire entraînerait des retombées économiques équivalentes à celles du Festival de jazz et du Grand Prix de Formule 1 réunis est carrément loufoque et contribue à alimenter le scepticisme ambiant à l'endroit de ce projet. Peut-on y aller de prévisions plus réalistes, appuyées par des études de marché solides?
Enfin, pour convaincre les récalcitrants, les promoteurs de la télécabine citent en exemple des villes de réputation internationale comme Barcelone et Singapour.
En effet, on trouve dans la capitale catalane un funiculaire intégré au réseau de transports en commun. On peut donc l'emprunter avec un ticket de métro. Mais le funiculaire de Barcelone grimpe au sommet du Monjuïc: on a donc une vue unique sur Barcelone. Même scénario à Singapour où la vue du haut du mont Faber est spectaculaire. Qu'offrira-t-on aux visiteurs à Montréal? Une vue imprenable sur le Casino? (Nathalie Collard, Cyberpresse)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire