2010/06/16

L'art du commentaire

Un article sur Radio-Canada.ca parle de la rencontre qui a eu lieu entre les dirigeants de BP et le président américain au sujet de la marée noire dans le Golfe du Mexique. BP aurait accepté de mettre 20 milliards de dollars sous séquestre pour payer les coûts de nettoyage.

À la suite de l'article, les internautes commentent. Un premier trébuche sur le verbe "garantir" :
Et pourquoi pas profiter de cette catastrophe pour exiger des redevances en espèces à tous les autres compagnie qui ont des forages pour garantir ce genre de catastrophe…
Un second s'interroge :
Si une catastrophe n'arrive jamais seule, BP aura-t-elle la sagesse d'agir à temps dans ce cas-ci? Qui pourra certifier?
On aime dans cette dernière citation l'usage d'un adage comme argument; on aime moins celui de "ce cas-ci" au lieu de "ce cas-là"; mais on ne s'attarde vraiment pas à imaginer celui qui, la prochaine fois, pourra nous certifier que BP a la sagesse d'agir à temps, parce qu'on s'en fout.

Un autre internaute essaie de tout relativiser en mentionnant les déboires de la Nasa, d'Hydro-Québec, de Toyota et de Bombardier, et conclut :
Tut ceci pour dire que des risques il y en a partout, seuls les probabilités varient..
Cette distinction entre risque et probabilité pique notre curiosité.

Cet autre internaute essaie de nous expliquer quelque chose :
Un tel engagement au niveau fiscal permet d'opposer comme perte éventuelle aux profits des années antérieures.

Et le mot de la fin :
Je ne sais plus trop quoi douter...

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