Jef et Myriosis, sur le cours du temps
Myriosis dit :
J'ai toutes ces études à faire, c'est la mi-session. Je cours comme une poule pas de tête, d'une bibliothèque à l'autre.
C'est une bien sale semaine, une très sale semaine. Si cette semaine pouvait brûler, je serais heureux.
Jef dit :
Elle se consume.
Myriosis dit :
Au fond, c'est vrai. Tu as raison: elle se consume d'elle-même. Ainsi va le temps, qui érode tout.
Jef dit :
... en commencant par lui-même.
Myriosis dit :
Oui.
J'aimerais, au fond, que le temps s'arrête, que le cours de choses cesse et que s'ouvre à moi une période sans lendemain.
Jef dit :
Oh oui... mais que pour toi, car sinon le chaos surviendrait.
Myriosis dit :
Le même chaos ambiant que maintenant.
Jef dit :
Mmmmm j'en doute.
Myriosis dit :
Tu as raison. Ce serait un chaos sans lendemain. Un chaos FINAL.