2009/01/24

Rouler des yeux sur les Ramblas

Michèle Ouimet, qui revient de Barcelone, compare la ville à Montréal. La comparaison est émotive, exagérée, et parfois mensongère :
La ville est belle, disais-je. De grandes artères la traversent, dont La Rambla qui part du centre-ville et finit sur une plage de sable qui donne sur la mer Méditerranée.
Or, les Ramblas débouchent sur le Port Vell (le Vieux port). Les plages sont plus au nord. Pour faire un rapprochement, on pourrait penser à la place Jacques Cartier. Du coup, la suite de la critique ne tient plus, car la Place a à peu près, mais à plus petite échelle, les mêmes attributs que les Ramblas :
Au centre de La Rambla, un immense trottoir où les gens déambulent tranquillement. Les autos circulent de chaque côté de cette esplanade. Elles ont moins de place que les piétons.


Une grosse part de la critique de Ouimet sur Montréal porte sur le froid. Elle reproche à Montréal son climat, alors qu'il fait si doux à Barcelone :
À mon retour dans la vallée glacée du Saint-Laurent, mon corps n'a pas supporté le choc thermique. Je suis passée de +12 degrés à -20 et quelque. J'ai attrapé un rhume, avec, en prime, un mal de gorge qui a aiguisé ma mauvaise humeur et mon regard noir sur Montréal.
C'est complètement déloyal. Le rhume a probablement été contracté dans l'avion, ou même directement à Barcelone. Si elle était resté chez elle, elle serait peut-être en meilleure forme.

Elle termine sur ces mots :
Barcelone est beaucoup plus âgée que Montréal. Pourtant, c'est Montréal qui a l'air d'un petit vieux irascible. Pas Barcelone qui, elle, a les allures d'une jeune femme même si elle a plusieurs siècles dans le corps.
Et moi je connais une vieille femme aigrie, mais je ne vous dirai pas qui c'est.

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