2008/03/09

Le roi des zombies

The King of the Zombies.
A special agent is sent out to find a missing American Admiral whose plane crashed on an island. Unfortunatly, our hero's plane also crashes onto an island that is teeming with zombies. Will he get away on time, or will he find the same fate as this group of walking dead? 1941 / Playing Time: 67 min. / B&W / Not Rated: Questionnable For Children.
- Description à l'arrière d'un coffret regroupant 13 films de zombies.

Hier soir, seul chez moi avec la tempête qui frappait à ma fenêtre, je me suis dit que le moment était bien choisi pour m'attaquer à ce coffret zombique que j'ai acheté avant les Fêtes. Pris d'un soudain élan didactique, j'ai pensé qu'il serait intéressant d'y aller en ordre chronologique, du plus vieux film au plus récent, pour voir comment ça évolue, un zombie. King of the Zombie, 1941... mes parents n'étaient pas au monde, mon grand-père n'était peut-être même pas pubère encore, et en Europe la zizanie prenait des proportions monstrueuses.

King of the Zombies s'ouvre sur une cabine de pilotage occupée par le pilote et un passager, agent spécial des États-Unis d'Amérique. L'heure est à la tempête et les deux hommes, survolant les Caraïbes, voudraient bien se poser quelque part. Entre leurs épaules se glisse la tête d'un homme noir terrifié et pessimiste, qui parle l'argot des afro-américains. Cet homme, c'est l'esclave. Son personnage est idiot, simple d'esprit, mais honnête et sincère, alors que les deux blancs sont impassibles et remarquablement courageux.

Enfin, voilà que l'avion s'écrase dans la jungle, ou du moins dans une maquette de la jungle. La scène est poignante d'incrédibilité. Cut. On retrouve ensuite nos trois comparses éparpillés dans un cimetière anglican, en pleine jungle, sur une île des Caraïbes. L'esclave croit qu'il est mort, mais son maître l'assure du contraire. Les trois comparses entendent des tamtams, puis font quelques pas avant de se retrouver devant un grand manoir (oui, oui, un manoir dans le cimetière anglican dans la jungle dans l'île des Caraïbes). Dans ce manoir vit un grand docteur autrichien qui se retire parfois dans l'ombre pour cracher des chiffres en allemand dans un émetteur-radio secret. On y trouve aussi plusieurs serviteurs à l'air sinistre et de grandes dames au regard vide. On dirait la famille Adam.

Puis il y a les zombies, de vrais zombies, ceux du vaudou. King of the Zombies n'est pas une histoire de contagion, d'épidémie de mort-vivants qui vous croquent le jarret à votre corps défendant, non. King of the Zombies est l'histoire d'un autrichien qui veut tout contrôler et qui n'hésite pas à faire appel à la magie noire et à l'hypnose pour y arriver.

Enfin, le film se termine sur une scène qui, j'en suis sûr, a été réutilisée dans un film bien connu. En fait, depuis cette scène, plus j'y pense et plus je crois que King of the Zombies a inspiré ce film au grand complet. Je vous décris la scène:

L'agent secret découvre un passage secret dans sa chambre et s'y aventure avec son esclave. Ils descendent dans une sombre galerie, trouvent le corps inanimé de la dame du manoir, abandonnée là par le vilain docteur. Derrière le mur, ils entendent des tamtams et des chants rituels. Une porte secrète leur permet d'entrer voir ce qui se passe. Il y a une grande cérémonie, tous les serviteurs sont là à chanter, il y a un trou rempli de feu, le docteur enfile un masque. Il veut transmuter l'esprit de l'Amiral dans le corps d'une jeune femme pour que celle-ci lui révèle le code secret que l'homme refuse de livrer. Mais les deux intrus sont découverts et la cérémonie tombe à l'eau. Le docteur lance alors son escouade de zombies sur l'agent secret et son esclave, mais heureusement les zombies se rebellent contre leur maître. Ils le font reculer jusque dans le trou de feu, où il brûle. Son emprise cesse à ce moment. Tout le monde est libre. Voilà.

La question à 1000$: dans quel autre film le héros découvre-t-il un passage secret qui le mène à une cérémonie de sorcellerie où le shaman meurt brûlé dans un trou incandescent, libérant ainsi les esclaves qu'il avait enchantés?

2 commentaires:

gwenaelle a dit...

je suis fière d'être la première à répondre: indiana jones. ah!

La gousse craintive a dit...

Bien joué!
Deux morceaux de robots!