Honte au volant
Souvent s'accumulent dans les entrées de garages les voitures de la parenté quand vient le temps, lors du congé pascal par exemple, de se réunir et faire la fête. Mais parce que les premiers arrivés sont souvent les premiers à vouloir partir, leur départ exige que tous les véhicules retournent dans la rue pour laisser sortir celui du fond. Ainsi me retrouvé-je au volant de la goussemobile, samedi soir. Mon oncle était devant moi, dans sa mini-fourgonnette, et attendait que je lui libère la voie. Mon frère avait déjà remué son auto. Sur le balcon, mon grand-père surveillait la scène.
Contre tout attente, ma voiture refusait d'obtempérer. La clé, dans le contact, ne tournait pas. Mon frère me lança: "Qu'est-ce tu fais???" Et moi de répondre: "Le char marche pas, je sais pas ce qui se passe!" J'étais pris et je savais d'avance que le problème n'était pas dans la voiture ... ou plutôt si, il l'était, dans la voiture, parce que le problème, c'était moi et que j'étais assis sur le siège du conducteur.
Mon frère est venu à mon secours, a constaté que la clé ne tournait pas, a gigoté le volant, puis a tourné la clé avec succès, et ce sans même entrer dans la voiture, il n'avait eu qu'à se pencher par la fenêtre. Il lance ensuite à mon grand-père: "Le volant était barré."
Honte. Honte. Honte. Mon grand-père rigolait. Il m'imaginait coincé au fin fond d'une forêt canadienne et devoir appeler la remorqueuse pour une histoire de volant barré. Et moi aussi, de mon côté, j'imaginais une scène semblable et remerciait le ciel qu'au prix de ma fierté j'ai pu m'éviter un tel pétrin. On ne m'y reprendra plus.
Contre tout attente, ma voiture refusait d'obtempérer. La clé, dans le contact, ne tournait pas. Mon frère me lança: "Qu'est-ce tu fais???" Et moi de répondre: "Le char marche pas, je sais pas ce qui se passe!" J'étais pris et je savais d'avance que le problème n'était pas dans la voiture ... ou plutôt si, il l'était, dans la voiture, parce que le problème, c'était moi et que j'étais assis sur le siège du conducteur.
Mon frère est venu à mon secours, a constaté que la clé ne tournait pas, a gigoté le volant, puis a tourné la clé avec succès, et ce sans même entrer dans la voiture, il n'avait eu qu'à se pencher par la fenêtre. Il lance ensuite à mon grand-père: "Le volant était barré."
Honte. Honte. Honte. Mon grand-père rigolait. Il m'imaginait coincé au fin fond d'une forêt canadienne et devoir appeler la remorqueuse pour une histoire de volant barré. Et moi aussi, de mon côté, j'imaginais une scène semblable et remerciait le ciel qu'au prix de ma fierté j'ai pu m'éviter un tel pétrin. On ne m'y reprendra plus.
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