2006/05/11

Je viens de me rendre compte que le premier épisode grégorien a eu lieu à une époque où ce blogue n'existait pas encore. Alors voici: il y a deux ans, dans un autre appartement, un rat est venu nous visiter. Ce fut une très longue histoire, une histoire inutilement rallongée par de pieux sentiments mal placés. Nous avions, dans l'appartement, une bête, une souris qu'il ne fallait pas tuer, mais seulement piéger pour l'emmener Ailleurs.
Au fil des semaines, la souris s'est transformée en RAT. Celui-ci sortait la nuit en faisant beaucoup de bruit. Il sortait de derrière le réfrigirateur, couvert de poussière, et laissait ses sales traces partout. C'est là que je l'ai baptisé Gregor, en pensant à La métamorphose de Kafka.
Sitôt connue la véritable nature de notre colocataire clandestin et épuisées toutes les alternatives humanitaires, j'ai obtenu le feu vert pour sortir des boules à mites mon instinct de trappeur. Une nuit plus tard, Gregor était mort.

Et voici que deux ans plus tard, au printemps encore une fois, un sale rongeur vient troubler mes nuits. Heureusement cette fois, nous avons un bon proprio qui s'en occupe, et aucun coeur sensible pour retarder la mort de ce cher Gregor.

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