Guy et moi, sur Le labyrinthe de Pan
Guy dit :
Je mens comme un satire.
Myriosis dit :
Comme un faune! dans son labyrinthe! dans le LABYRINTHE DE PAN.
Guy dit :
As-tu vu ce film? Parle-m'en.
Myriosis dit :
C'est très bon. Parfois j'y repense et je frissonne.
Guy dit :
Il me faut convaincre la police. La police déteste l'imaginaire. Elle s'ancre dans la réalité. Parfois il me faut la chicaner, pour l'en sortir.
Myriosis dit :
Tu lui diras que ce film montre autant la réalité que l'imaginaire. En fait, le film joue sur le contraste entre les deux.
Guy dit :
Mais au fond, l'imaginaire n'est fait que de réalité. L'imaginaire est métaphores. Et lui s'y perd. Ìl dit: ces choses n'existent pas. Moi je dis: Ces choses existent, si, cette chienne de lutte entre le bien et le mal, c'est ça que tu fais.
Myriosis dit :
Guy, ce film est très bon. Parfois on n'en peut plus, on regarde ailleurs. Parfois on tremble. Parfois on a le goût de crier à l'injustice. À côté de moi, la Catalogne pleurait.
Guy dit :
Oh!! Je veux le voir now! NOW NOW NOW
Myriosis dit :
Elle pleurait car sa grand-mère lui raconte les mêmes horreurs qu'on voit dans le film. Dans ce film, on ne pleure pas par tristesse. Ce n'est pas un film triste.
Guy dit :
CIEL!
Myriosis dit :
Maintenant, oublie tout ce que je viens de te dire et va voir le film. En fait, ne va le voir que lorsque tu auras tout oublié.
Guy dit :
Je n'oublie jamais.
J'ai en mémoire de lointains souvenirs.
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