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2009/11/12

Simon et moi, sur les migraines

Gousse dit :
Si je migraine encore samedi, je serai mal avisé d'aller me souler d'alcool dans un bar tonitruant.

simon dit :
Maudites migraines ! Tu vas gâcher nos retrouvailles !

Gousse dit :
Oui. Je gâcherai tout.

simon dit :
Repose-toi et prends des advil liquigel migraines.

Gousse dit :
Non. Je porte une casquette magique qui me protège des lumières agressantes. C'est mon traitement.

simon dit :
POUAH ! Prends plutôt une cuillère de bois et frappe 2 coups sur un verre d'eau à 1/3 rempli, puis, lance la cuillère de bois derrière toi et au son de celle-ci qui frappe le sol, crie: MIGRAINE LIBERE-MOI !

2009/02/26

Simon et moi, sur le café et le riz

Gousse dit :
J'ai cassé mon bodom.

simon dit :
Ce n'est pas grave, tu ne bois plus de café, Gousse.

Gousse dit :
Je bois du café, Simon, j'en ai même bu un avec toi dimanche. 

simon dit :
Du DÉCA. C'est pas du vrai  

Gousse dit :
N'importe quoi. Comme si du riz blanc n'était pas du riz. 

2008/11/13

Guy et moi, sur la défection et la grippe

Gousse: 
Je suis pris de violentes diarrhées.

Guy dit :
Tiens, moi aussi ce matin. C'étaient les épices d'hier.

Gousse dit :
Pour ma part, j'ignore ce que c'est. Mon ventre est parcouru de spasmes qui me traînent de force au sale trône de porcelaine. Je m'y assis et j'y souffre.  Mes mains tremblent. J'ai des frissons. Mais je n'ai plus mal à la gorge, c'est déjà ça.

Guy dit :
C'est dans l'air. Docteur ché pu qui en parlait ce matin.

Gousse dit :
On dirait que mon rhume a amorcé une descente. Parti des poumons, il atteint maintenant mon anus. 

Guy dit :
Tu chies ta grippe. Delirium tremens intestinaux.

Gousse  dit :
Oui, je chie ma grippe. J'ai la grippe dans les trippes. Une grippe trippante. 

2008/08/12

Guy et moi, sur la République dominicaine

Guy dit :
Il vient de rencontrer un dominicain.

Gousse dit :
Me parles-tu d'un Dominicain républiquain ou d'un dominicain ecclésiastique? Genre d'un frère dominicain ? Car ces dominicains existent. D'ailleurs la République dominicaine leur appartient.

Guy dit :
C'est un démocrate dans l'âme, pas un républicain. C'est un dominicain de la République Dominicaine.

Gousse dit :
On peut être Dominicain de la République dominicaine sans être dominicain. Mais on peut aussi être un Dominicain dominicain.

Guy dit :
Oui, tout à fait juste. Il faut se méfier de la majuscule. Mais moi, je tombe toujours dans le panneau.

Gousse dit :
Mais il peut aussi s'agir d'un dominicain dominicain. Bon sang, quelle langue, le français, et quelle île, que cette République dominicaine! On peut être à la fois Dominicain dominicain et dominicain dominicain. Dans les faits, c'est la même chose, mais syntaxiquement, c'est différent.

2008/03/19

Guy et moi, sur les pieuvres et leurs bienfaits

Guy dit :
Je prends quelques instants pour te souligner que la nouvelle diète de mon chien Ralf lui cause bien des maux.

Gousse dit :
Oh! Elle vous en cause aussi, par le fait même.

Guy dit :
Oui. A 3:00 AM je frottais les planchers. Ce matin à 6:00, je faisais de même.

Gousse dit :
Hier soir j'ai bien pensé que je passerais la nuit à faire la même chose, après que j'eus mangé de la vieille pieuvre.

Guy dit :
Vieille pieuvre!

Gousse dit :
Oui. La Catalogne me disait: "pouah! n'en mange pas!" Je lui disais: "C'est peut-être la recette?"

Guy dit :
Une amusante recette.

Gousse dit :
Elle me répondait: "J'en ai déjà mangé en Espagne, et ça ne goûte pas ça! Arrête!" De la pieuvre galicienne, une vieille pieuvre galicienne. Le chef avait cru nous berner avec une branche de persil, mais la Catalogne a les papilles fines. Moi, je n'y voyais que du feu. Je croyais qu'il s'agissait d'une recette ordinaire, d'un poulpe moche au goût. Mais la Catalogne parlait de fraîcheur et d'avarie. Puis, nous sommes allés aux vues et nous les avons passées à péter.

Guy dit :
OH! Mais, ça me rappelle Maelstrom. Tu sais, cette réplique où elle dit: "Ah non, ce poulpe est coriace."

Gousse dit :
Je n'ai pas vu ce film, mais je le regarderai bientôt rien que pour voir cette scène pulpeuse.

2007/09/26

Guy et moi, sur la vie de bohème

Guy dit :
Il me manque encore un programmeur

La gousse craintive dit :
Tu sais que je suis le meilleur programmeur de ma rue. Mais je n'irai pas chez vous.

Guy dit :
Bien sûr je sais ça.

La gousse craintive dit :
Tu devrais venir ici, plutôt.

Guy dit :
Nous pourrions sortir et parler dans le dos des gens. C'est tout ce qu'il y a à faire ici.

La gousse craintive dit :
Ce serait de perfides promenades, les plus détestables promenades du monde, et nous y prendrions goût. Nous trouverions du plaisir à marcher en ricanant comme des hyènes. On nous appelerait les hyènes de la rue X.

Guy dit :
Nous nous répandrions en méchancetés.

La gousse craintive dit :
Oh oui. Nous cracherions notre fiel dans tous les sens, en riant. Nous jouerions à qui crache le plus loin.

Guy dit :
Je cracherais très loin. Je sais bien cracher, quand je m'y mets.

La gousse craintive dit :
Les gens nous surprendraient à pisser sur une photo de Benoît XVI dans une ruelle. Ils nous prendraient pour de vulgaires athées. Nous seul saurions de quoi (et de qui) il en retourne vraiment. Et l'écho de nos rires dans les ruelles du Vieux Montréal. L'odeur des égoûts qui monte. Le fiel sur la brique comme une chaude et humide nuit d'été. La pisse dans les canivaux. Ah! Quelle époque ce serait!

La gousse craintive dit :
Parfois, ivres morts à midi, nous gueulerions Le port d'Amsterdam. Et nous nous y croirrions. Ce serait comme en Europe, comme la bohème, mais en beaucoup moins chic. Une bohème post-industrielle, post-moderne, notre bohème à nous. Quelque chose qui n'a plus rien à voir avec l'absinthe. Nous serions ivre de haine et de mépris.

2007/09/25

Simon et Myriosis, sur la crise de la trentaine

Myriosis dit :
Simon, je crois que la crise de la trentaine est commencée, pour moi.

simon dit :
Oh seigneur!!! Pauvre gousse ! Raconte-moi ta crise de 30taine.

Myriosis dit :
Cette crise, oh. Cette crise, ce n'est pas grand chose, une impression que je n'arrive pas encore à décrire comme il faut. J'ai l'impression du temps qu'il me reste, l'impression du temps qui passe,
l'impression qu'il faut en profiter.

simon dit :
Oui. Je comprends.

Myriosis dit :
Je crois que je ne profiterai plus des choses comme avant. C'est ça la différence. Je ne peux plus profiter comme avant. Je dois déguster. Avoir trente ans, c'est apprendre à déguster.

simon dit :
cé si beau.

Myriosis dit :
C'est une forme plus subtile de jouissance. Je pense que c'est là que je suis rendu.

simon dit :
Tu t'y rends bien.

Myriosis dit :
Je trouve cela un peu triste. Non pas pour ce qui s'en vient, mais pour ce qui n'est plus, pour cette façon que j'avais de profiter de la vie et qui ne reviendra pas.

R... et Myriosis, sur la nouvelle orthographe

Myriosis dit :
J'ai une amie qui m'écrit des messages dans un anglais approximatif. Je ne savais pas, R..., qu'on pouvait faire autant de fautes en anglais. Je ne comprends pas comment on peut en arriver là.

R... dit :
Tu devrais lire les travaux de certains des étudiants que je corrige...

Myriosis dit :
En français, je veux bien, mais en anglais ? Peut-être écrit-elle dans ce nouvel orthographe que l'usage d'internet a imposé. Je ne sais pas.

Myriosis dit :
Je crois qu'orthographe est féminin. Je ne sais plus.

R... dit :
L'anglais est plus facile que le français, mais la mode d'écrire sur internet et sur les cellulaires a beaucoup changé l'écriture des gens.

Myriosis dit :
Oui. On dirait que les gens écrivent à la va comme je te pousse. Le lecteur doit alors décrypter. Je trouve que cette façon d'écrire est franchement égoïste. Elle affiche un mépris pour l'interlocuteur.

R... dit :
Oui, tout à fait. Et puis, il y a le probème des profs qui ont toujours laissé passer les étudiants, même s'ils avaient de la difficulté.

R... dit :
Et ça me fait un peu chier les gens qui écrivent "h0w r u 2day".

Myriosis dit :
POUAH! "how" avec un zéro! On dirait un code postal!

R... dit :
Ne ris pas. Il y a des gens qui écrivent ça. Je l'ai vu de mes propres yeux!

Myriosis dit :
Les codes postaux, c'est anachronique. Ces gens, au fond, sont obsolètes.

R... dit :
C'est peut-être ça le problème.

Myriosis dit :
Comment peut-on croire qu'on est cool en donnant à ses mots des allures de code postal ? C'est ridicule.

R... dit :
ça s'appelle être 31337 - traduction de "eleet", de "elite".

Myriosis dit :
Hein??? On dirait un zip code!

R... dit :
C'est les amerloques qui ont parti cette mode. "Elite" (en anglais) se prononce "eleet". Et en chiffres qui ressemblent à ces lettres 31337. C'est complètement fou.

Myriosis dit :
N'importe quoi pour se donner l'impression de faire partie d'une gang.

R... dit :
Zip code, code postal... coïncidence? i think n0t!!!

Myriosis dit :
MDR!

Myriosis dit :
L0L M2R!

R... dit :
Hahahaha! Alors tu vois, l'orthographe de ton amie n'est peut-être pas si pire.

Myriosis dit :
Oh oui, elle est si pire, t'inquiète.

Myriosis dit :
Tout ça, c'est la faute du Père Noël. Depuis toujours, son code postal est H0H 0H0.

R... dit :
Oh mon doux Jésus, c'est tellement vrai!

Myriosis dit :
Le Père Noël était de son temps. Aujourd'hui, ceux qui font comme lui sont off en criss .

2007/05/16

La Catalogne et moi, sur les dettes nationales

Hier soir, alors que nous nous déplorions la dégradation des routes et des hôpitaux au Québec, la Catalogne dit: Et vous êtes si endettés, en plus...

Gousse : Bof...

Catalogne : Mais à qui donc devez vous tout cet argent?

Gousse : Je ne sais pas.

Catalogne : C'est fou.

Gousse : C'est la même chose au fédéral.

Catalogne : Quoi? Le fédéral a des dettes aussi?

Gousse : Bien sûr, des dettes énormes.

Catalogne : Mais à qui ?

Gousse : Je ne sais pas.

Catalogne : Ça n'a aucun sens.

Gousse : Vous n'êtes pas endettés, vous autres ?

Catalogne : Si, si.

Gousse : Et vous savez à qui vous devez cet argent, vous autres ?

Catalogne : Non. (Puis, après une pause:) Tous les pays doivent de l'argent, mais on ne sait pas à qui.

Gousse : Il doit y avoir quelqu'un de drôlement riche quelque part.

2007/03/07

Guy et moi, sur l'effet délétère et les pompes à protons

Guy dit :
Que t'arrive-t-il, jeune loup?

Myriosis dit :
Je dois prendre des inhibiteurs de pompes à protons pendant un mois.

Guy dit :
Hein? Ciel. J'ai peur pour toi. Je ne comprends pas ces termes. Ils me font peur. Je ne connais pas ces choses là.

Myriosis dit :
C'est pour inhiber les pompes qui produisent l'acide chlorydrique dand mon estomac.

Guy dit :
Tu auras moins d'acide. Tu ne digèreras plus. Chiennes de pompes.

Guy dit :

Helicobacter pylori : bactérie responsable de l'ulcère gastro-duodénal.
Cette bactérie est présente dans l’estomac de près de la moitié de la population mondiale.

Si cette barrière est endommagée par l'Helicobacter pylori ou par les anti-inflammatoires, l'acide peut pénétrer au sein de la paroi et y exercer son effet délétère.
Ciel, tu vis l'effet délétère.

Myriosis dit :
Voilà. Le médecin m'a dit: Comment tu te sens?
- Je me sens délétère, docteur.
- Je vois ce que c'est.
Puis il a gribouillé sur son calepin.

2007/03/05

Guy et moi, sur une certaine sorte de poire

Guy dit :
Je croque une poire, d'une variété que je ne connaissais pas. C'est une poire "fragrant". Elle dégage une odeur particulière.

Myriosis dit :
Oh. Une odeur de poire.

Guy dit :
Elle a une texture de melon d'eau.

Myriosis dit :
C'est une poire à eau! Le croisement entre une poire et un melon d'eau.

Guy dit :
Possible. Comme Bobinette.

Myriosis dit :
Voilà!

Guy dit :
Te souviens-tu de sa poire à eau?

Myriosis dit :
Oh oui! C'est à elle que je pensais.

2007/02/28

Guy et moi, sur les aimants supraconducteurs

Le plus gros aimant supraconducteur du monde, lourd comme cinq avions de ligne, a entamé sa descente sous terre mercredi matin à l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (Cern) pour une expérience de re-création de l'univers.
- Cyberpresse.ca
Myriosis dit :
Recréer l'univers. Rien de moins.

Guy dit :
Pourquoi les aimants supraconducteurs créent-ils l'univers ? C'est étrange. Je croyais qu'ils ne permettaient que la lévitation, et pas la création d'univers. Décidément, ces aimants sont magiques. J'en aimerais bien un.

Myriosis dit :
Avec un aimant, on peut réinventer le monde. Avec un amant aussi.

Guy dit :
Oh oui. Je crée plus avec mon amant qu'avec des aimants. Mais je dois t'avouer que mes aimants, à la maison, ne sont pas supraconducteurs. C'est peut-être ça, le grand problème de ma vie.

Myriosis dit :
Nous manquons de supraconductivité. Nous sommes trop résistants, vois-tu. Nous résistons. Si nous laissions aller les choses, juste un peu, nous pourrions tout réinventer.

2007/02/22

Guy et moi, sur les claviers sans fil et les postes-radios

Guy dit :
J'ai un clavier sans fil. La base est loin. Parfois je tape et les caractères se perdent dans l'air. Les ondes s'en vont ailleurs, dans un poste-radio peut-être.

Myriosis dit :
Et alors dans la radio, un vieux solitaire entend friturer "M... y... io... s...i... s". Le "r" s'est perdu encore plus loin.

Guy dit :
OH! Oui, voilà, en plein ça.

2007/02/12

Guy et moi, au sujet de Real Player

Guy dit :
Je hais Real Player. Tu vas sur la page d'accueil, on te l'offre à 39,99 euros. Tu cliques sur le player gratuit, petit lien caché, on te l'offre à 24,99 euros. Il faut cliquer sur un autre plus petit lien. Et voilà, on a la version gratuite, qui est embeddée avec plein de logiciels dont on ne veut pas.

Myriosis dit :
Je le déteste aussi. Je refuse toujours d'installer cette merde, j'attends d'être acculé au pied du mur. Je ne l'installe que lorsqu'il le faut vraiment. Et chaque fois je rage. Et je ne comprends pas pourquoi cette application continue d'exister.

Guy dit :
Et ensuite, tu désinstalles. Ça va m'ajouter de terribles services qui ralentiront Windows.

Guy dit :
On m'offre d'ajouter un lien sur mon bureau pour des jeux gratuits.

Myriosis dit :
Je voudrais vraiment que la compagnie fasse faillite. Une faillite aussi fracassante que spectaculaire. Une faillite, tiens, causée par un tremblement de terre, le siège social englouti par une crevasse où la lave monte.

2007/01/31

Guy et moi, sur Le labyrinthe de Pan

Guy dit :
Je mens comme un satire.

Myriosis dit :
Comme un faune! dans son labyrinthe! dans le LABYRINTHE DE PAN.

Guy dit :
As-tu vu ce film? Parle-m'en.

Myriosis dit :
C'est très bon. Parfois j'y repense et je frissonne.

Guy dit :
Il me faut convaincre la police. La police déteste l'imaginaire. Elle s'ancre dans la réalité. Parfois il me faut la chicaner, pour l'en sortir.

Myriosis dit :
Tu lui diras que ce film montre autant la réalité que l'imaginaire. En fait, le film joue sur le contraste entre les deux.

Guy dit :
Mais au fond, l'imaginaire n'est fait que de réalité. L'imaginaire est métaphores. Et lui s'y perd. Ìl dit: ces choses n'existent pas. Moi je dis: Ces choses existent, si, cette chienne de lutte entre le bien et le mal, c'est ça que tu fais.

Myriosis dit :
Guy, ce film est très bon. Parfois on n'en peut plus, on regarde ailleurs. Parfois on tremble. Parfois on a le goût de crier à l'injustice. À côté de moi, la Catalogne pleurait.

Guy dit :
Oh!! Je veux le voir now! NOW NOW NOW

Myriosis dit :
Elle pleurait car sa grand-mère lui raconte les mêmes horreurs qu'on voit dans le film. Dans ce film, on ne pleure pas par tristesse. Ce n'est pas un film triste.

Guy dit :
CIEL!

Myriosis dit :
Maintenant, oublie tout ce que je viens de te dire et va voir le film. En fait, ne va le voir que lorsque tu auras tout oublié.

Guy dit :
Je n'oublie jamais.
J'ai en mémoire de lointains souvenirs.