L'art du commentaire
Un commentaire laissé sur le Blogue de l'édito de Cyberpresse :
Je viens rarement magasiner à Montréal, 2 ou 3 fois par année. Avec les années j’ai vu une amélioration vers le bas.Une amélioration vers le bas, est-ce que c'est comme une accélération vers la lenteur ? Un réchauffement vers le froid ?
4 commentaires:
On pourrait arguer qu'une amélioration vers le bas dans le bilan routier est une chose positive, si on considère qu'on vise que de moins en moins de gens meurent sur nos routes chaque année.
L'accélération vers la lenteur, c'est un phénomène connu sous le nom d'escargotisation de la société. Construire de meilleures routes et de meilleures voitures pour instaurer des limites plus basses et des appareils photo-radar serait un bon exemple.
Tout ça pour dire que la phrase a l'air folle...
Dans le cas qui nous intéresse, l'auteur du commentaire parlait du déclin du français à Montréal. Bref, "une amélioration vers le pire" aurait sans doute été plus juste de sa part - quoique plus tordu.
C'est encore moi. Que suis-je bête ! Je croyais que la personne quantifiait sa propension à faire les courses... Preuve que je ne suis pas allé lire Ciboirepresse ce matin.
Parlant du déclin de mon français, faut dire «la phrase a l'air folle» ou «la phrase a l'air fou» ? Dans tous les cas, ma formulation pourrait être plus élégante--comme celle du commentateur de cyberpresse ;-)
Une fille peut avoir l'air folle ou l'air fou, selon qu'elle semble être folle ou que son apparence rappelle celle d'un fou.
Un gars peut avoir l'air fou ou folle, selon qu'il fait un fou ou une folle de lui.
Quant à savoir si une phrase peut avoir l'air folle ou l'air fou, j'avoue qu'après toutes ces tergiversations, j'en perds mon latin.
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