2007/05/31

Mourir empoisonné

Hier Sue Ellen a enfin décidé de se prendre en main. Elle était chez le psychologue et rêvait d'aimer son bébé. C'est un personnage tout en nuance, joué avec beaucoup de finesse. J'adore Dallas, j'adore Sue Ellen.

La Catalogne et moi soupions devant cet épisode. "Tiens, j'ai tranché du pain", dit-elle. Merci. Je mords dans ma tranche et m'étonne d'y trouver des morceaux plus croquants que d'autres. Oh, mais il y a des noix là-dedans! La Catalogne a voulu M'EMPOISONNER! "Vite, mets ça sur pause!" Et je cours aux toilettes cracher tout ce que j'ai, me rincer la bouche directement sous la chantepleure et répéter l'opération jusqu'à ce que je ne trouve plus aucun moton sous ma langue ou entre mes dents. La Catalogne me regarde faire, sincèrement désolée. Ce n'était qu'un accident. N'empêche, il faudra peut-être songer à bannir le pain aux noix de cette maison.

Retour au salon. L'écran du téléviseur est mauve, rien à faire, il faut redémarrer le lecteur DVD et reprendre là où nous étions rendus. Cette fois, Bobby croque un sandwich avec des chevaux et un enfant. C'est un grand moment, on sait tous que Bobby rêve d'avoir un enfant. Soudain Ray arrive au galop et annonce que le père de l'enfant s'est fait mordre par un serpent à sonnettes. Bref, il a été EMPOISONNÉ! Survivra-t-il ? Sinon, Bobby adoptera-t-il l'enfant? Impossible de le savoir, l'écran est redevenu mauve à cet instant. Le lecteur DVD, quoique neuf, est foutu. Kapput.

Bref, tout ça pour dire qu'il y a des soirs où il vaut mieux ne pas manger de pain.

2007/05/30

Mea culpa

Bon, je retire ce que j'ai dit sur Philippe Schnobb l'autre jour. Il fait du bon travail.
Un homme de 23 ans subira un procès pour avoir proféré des menaces contre les francophones dans une vidéo diffusée sur YouTube. C'est à la suite d'une chronique de Philippe Schnobb que les policiers ont été alertés.
- Radio-Canada.ca

Avoir des allergies, c'est...

... croquer une noix de Grenoble et se rendre compte qu'on n'en croquera plus jamais.

... boire un jus de légumes et découvrir que c'est fini.

... accepter un amuse-gueule en dégustation à l'épicerie et se rendre compte qu'on vient de risquer sa vie.

Bref, c'est regarder s'allonger, chaque jour, la liste des aliments damnés.







Ça a l'air qu'ils ont finalement décidé de remplacer Tinky Winky par Jésus. Ils vont légèrement modifier sa couleur pour qu'il soit pourpre, ils vont remplacer le triangle par une croix et la sacoche par une encensoir.

2007/05/29

Mon pouce vert

Je me rends compte que j'ai vraiment du plaisir à m'occuper de mes plantes. C'est la première chose que je fais en arrivant du bureau.

Cette histoire de jeu télévisé des Pays-Bas où une femme décidera qui des trois participants malades recevra son rein est plus-que-dégueulasse.

La question qui tue (bis)

Pourquoi un extincteur?

Pour éteindre l'extinguible!

La question qui tue

C'était la fête à si-mon pis le p'tit maudit n'a pas roté une seule fois de la soirée.
Roterait-il seulement pour avoir de l'attention?

Intéressant article de Vincent Marissal sur la situation du français au gouvernement Harper.

Pour ajouter encore au climat antifrancophone de ce mois de mai, le gouvernement Harper a aussi décidé de paralyser le comité des langues officielles juste au moment, quelle coïncidence, où les députés devaient se pencher sur l'abolition par les conservateurs du Programme de contestation judiciaire.

Autre coïncidence, sans doute, des membres influents du gouvernement Harper, notamment John Baird, Tony Clement ou Jim Flaherty, étaient ministres du gouvernement Harris, qui a tout fait pour fermer l'hôpital Montfort. Sans le Programme de contestation judiciaire, la minorité francophone d'Ottawa n'aurait jamais pu se battre jusqu'en Cour suprême pour sauver Montfort.
- Vincent Marissal

Ayant grandi pas tellement loin de la rivière des Outaouais, je me souviens très bien de la saga de l'hôpital Montfort. Voir des politiciens en tirer des mauvaises leçon et ainsi damer le pion des communautés francophones du reste du Canada me révolte ...et n'augure rien de bon pour le Québec, linguistiquement parlant, advenant un gouvernement conservateur majoritaire.

2007/05/28

Les fraises et la table de bois

Mes promenades avec la Catalogne connaissent souvent des dénouements inattendus. L'autre jour, m'arrêtant près d'un cerisier en fleurs pour le photographier, nous fûmes surpris par des appels venant de l'autre côté de l'arbre: "Par ici! Venez photographier de ce côté!" Nous tendîmes le cou pour voir, là se déployait un jardin communautaire. Un homme arrosait son potager: "De cet angle c'est beau aussi!", ajouta-t-il.

La Catalogne et moi pénétrâmes dans les lieux. L'homme nous montra une tale de lavande: "Prenez des photos de ces fleurs, la couleur est belle, regardez." Je sautai plutôt sur l'occasion pour m'informer des modalités pour avoir un lot. L'homme me dit tout, puis il nous offrit des plants de fraises, de la ciboulette et de la menthe. Et c'était comme un miracle. On avait marché comme ça au hasard des coups de vent et voilà qu'on rentrait chez nous les bras chargés de terre et plantes qui se mangent. C'était un beau moment.

Puis ce soir, partis dans la direction opposée, nous découvrîmes un Canadian Tire. "Découvrir" n'est pas peu dire : la Catalogne n'avait jamais mis les pieds là-dedans. Elle fut à la fois émerveillée de voir tout ce qu'il y avait sur les tablettes et déçue de n'avoir pas connu cet endroit avant que ces parents ne viennent lui rendre visite. Ils nous auraient acheté tant de choses! Personnellement, ça m'a permis de sortir ma carte de crédit et de mettre des choses à moi dans l'appartement. C'est bon pour mon orgueil, de contribuer. J'ai donc acheté une table en bois, deux petits bancs, un extincteur et quelques ustensiles de cuisine. Encore une fois, nous étions partis tout simplement par pur hasard, et voilà que nous revenions les bras chargés de meubles... que nous avons mis, bien entendu, sur le balcon, à côté de nos plate-bandes de fraises et de menthe.

Les militaires

Par ma fenêtre, j'aperçois trois militaires inspecter une voiture.

Joseph Facal fait des merveilles aujourd'hui sur le poids politique du Québec dans la fédération canadienne.

L'UQAM

Acculée au pied du mur, l'UQAM a adopté un budget provisoire la semaine dernière pour tenter se satisfaire les exigences du gouvernement du Québec. Le budget prévoit des compressions de 6 millions de dollars et des hausses des frais afférents aux étudiants de 5 millions. Malgré tout,l'université est toujours en déficit de 30 millions pour l'exercice 2007-2008.
- Radio-Canada.ca

Mes premiers cours à l'Université du Québec à Montréal avaient lieu au pavillon Président-Kennedy, le gros bâtiment en forme de navire derrière la Place des Arts. Maintenant, l'UQAM est un gros navire qui coule.

Expo 67

Saisissant billet sur l'état de Terre des hommes sur Le blogue de pluche. Nombreuses photos now and then pour bien montrer le contraste.

2007/05/25

Pb a trouvé ça :

Naturellement, l'existence, le nom et la profession de Madame Astiné étaient une source d'ébaudissement infini, à base de contrepèteries et de calembours d'un goût exécrable; mais plus la facétie volait bas, plus vif était l'amusement.

Jean-Louis CURTIS, Le roseau pensant, p. 22.

2007/05/24


Mais qu'a fait Philippe Schnobb pour en arriver ? Il passe ses journées à errer sur internet, puis il branche sa web cam pour nous dire : Cliquez ici pour voir ce que j'ai trouvé.

Je me souviens d'une époque où il lisait les nouvelles de 18h00. Fait-il encore des reportages, au moins ?

2007/05/23

La fin des syndicats

Dans 20 ans, peut-être pourra-t-on voir que c'était la grève de trop. La grève suicide. Celle où le syndicat des employés d'entretien a poussé juste une petite affaire trop loin. Et où on pourra dater ce qu'on appelle «le début de la fin». Début de la fin du vieux modèle.

Vous souvient-il du temps où la Place des Arts avait ses techniciens, dont certains étaient payés en heures supplémentaires quand ils travaillaient le soir (maudit problème, les shows sont souvent le soir)?

N'a pu.
- Yves Boisvert, La mort du vieux modèle?, Cyberpresse.ca

Ça me rappelle pourquoi je n'aime pas la Presse. Il n'est expliqué nulle part dans l'article en quoi le syndicat va trop loin. Il va trop loin, un point c'est tout.

Il ne reste plus qu'un mois avant mon départ pour la Catalogne. :)


Un exemple d'expression galvaudée: Ça sent la coupe.

Avis aux journalistes qui couvrent la grève des employés de soutiens à la STM : le métro n'est pas plus bondé que d'habitude. Arrêtez de prétendre le contraire.