L'incendie au bureau
Par ma fenêtre, j'aperçois les pompiers déployer leurs camions autour de l'immeuble où je travaille. Une odeur de brûlé court dans le couloir. Personne ne nous demande d'évacuer.
Les facéties d'une gousse qui craint
Par ma fenêtre, j'aperçois les pompiers déployer leurs camions autour de l'immeuble où je travaille. Une odeur de brûlé court dans le couloir. Personne ne nous demande d'évacuer.
par La gousse craintive vers 16:45 0 commentaires
Libellés : par ma fenêtre
par La gousse craintive vers 12:21 2 commentaires
Libellés : honte
Une vieille dame, canne à la main, arpentait péniblement un des quais du métro Jean-Talon. La voyant approché, je me suis levé pour lui offrir ma place sur le banc où j'attendais. Elle m'a remercié d'un signe de tête avant de continuer néanmoins sa route... jusqu'à la prochaine personne assise, à qui elle demanda la charité.
Je l'ai regardée en souriant s'éloigner et tendre la main vers tous ceux qu'elle croisait, cette petite vieille qui ne voulait pas de siège, mais qui voulait de l'argent.
par La gousse craintive vers 15:31 0 commentaires
Par ma fenêtre j'aperçois un homme terminer sa canette de liqueur en marchant. Il jette la tête vers l'arrière, colle l'orifice à sa bouche. Bon jusqu'à la dernière goutte. Satisfait, il ramène sa tête vers l'avant, regarde un point sur le sol à côté de lui ...et y laisse promptement tomber sa canette.
Voilà. C'est tout.
par La gousse craintive vers 11:08 0 commentaires
Libellés : par ma fenêtre
I listen a little to the Democrats and if one of them gets elected, we are going
on defense. We will wave the white flag on Iraq. We will cut back on the Patriot
Act, electronic surveillance, interrogation and we will be back to our pre-Sept.
11 attitude of defense.
- Rudy Giuliani
Quelle confession. Cet homme prône l'attaque et ridiculise la défense. Chez l'armurier, il s'achète des pistolets en disant: "Ce n'est pas pour me défendre, détrompez-vous."
par La gousse craintive vers 12:41 0 commentaires
Ces automobilistes plus prompts à peser sur le klaxon que sur la pédale du frein, je les déteste.
par La gousse craintive vers 10:59 2 commentaires
Vargas Llosa Mario, Pantaleón y las visitadoras, Punto de lectura, Madrid.
L'histoire truculente d'un jeune capitaine de l'armée péruvienne chargé de fonder un service de "visiteuses" pour soulager la libido des soldats postés en Amazonie.
Narration éclatée et extrêmement variée. Roman polyphonique, carnavalesque par moment. Délicieux, délicieux, délicieux.
par La gousse craintive vers 11:56 2 commentaires
Libellés : bibliographie
Ce weekend des Témoins de Jehovah recueillaient de l'eau d'érable à même les arbres. J'ai trempé mon index, comme dans un bénitier, mais au lieu de faire un signe de croix, j'ai sucé mon doigt.
par La gousse craintive vers 14:37 4 commentaires
Libellés : facétie
Cette semaine La petite séduction est à Maniwaki, avec Patricia Paquin. Je le dis parce que je viens de là-bas et que si-mon et moi rêvons d'avoir Patricia comme belle-soeur.
par La gousse craintive vers 14:13 1 commentaires
Aperçu hier sur l'avenue Mont-Royal celui que d'aucuns considèrent comme mon sosie: Guy A. Lepage.
par La gousse craintive vers 11:43 1 commentaires
Libellés : jet-set
Ce matin j'ai vu mes premiers hommes en short.
par La gousse craintive vers 13:02 0 commentaires
C'est avec beaucoup, beaucoup de honte que j'annonce officiellement mon pacte avec le diable: depuis tout à l'heure j'ai un CELLULAIRE.
par La gousse craintive vers 15:37 4 commentaires
Libellés : honte
Gousse qui s'autodigère cherche désespérement pilules à proton pour calmer les ardeurs brûlantes de son estomac.
par La gousse craintive vers 14:10 1 commentaires
Le site de Radio-Canada fait référence aux photos de ce photographe sur flickr:
http://www.flickr.com/photos/fredfafa/
Voyez cela comme un jeu : j'invite tout le monde à s'y rendre pour y trouver le petit détail qui m'a fait sourire.
par La gousse craintive vers 12:44 0 commentaires
Virginia Tech est une université où les étudiants ont l'air parés pour partir en guerre. Partout la coupe militaire est de mise. Qu'est-ce que c'est que cette université où pas un garçon n'a les cheveux longs?
par La gousse craintive vers 12:40 0 commentaires
Le Danemark est défini par ses habitants comme le pays le plus heureux d'Europe, selon une étude britannique publiée mardi, qui met en évidence que les Scandinaves et les Irlandais figurent en tête et les populations méditerranéennes en queue de peloton.
- Cyberpresse
par La gousse craintive vers 12:17 1 commentaires
Par ma fenêtre, j'aperçois un temps de merde. Le vent souffle fort, les fils électriques se balancent au-dessus de la rue. Soudain un éclair bleu! Suivi d'un bruit d'explosion! Une auto s'arrête un instant, le chauffeur regarde autour de lui. Nous nous ruons tous à la fenêtre pour voir ce qui se passe. Rien. Tout est comme avant. L'auto reprend son allure et s'en va.
par La gousse craintive vers 14:03 0 commentaires
Libellés : par ma fenêtre
L'inspecteur Marc Simon pénétra dans l'antre du défunt. L'odeur pestilencielle qui infestait les lieux lui fit faire la grimace. "Pouah!". L'homme-flatulence avait été trouvé quelques heures plus tôt par la voisine de palier, une vieille-fille maintenant à l'hôpital pour choc toxique.
Soudain un cadre se décrocha pour aller s'écraser sur le sol, découvrant sur le mur jauni un rectangle encore blanc. "Cet homme fumait", supposa l'inspecteur en regardant l'état du mur. "Non, répondit un policier. Il pétait." L'inspecteur Marc Simon eut une grimace de surprise, puis s'alluma une cigarette. Les ambulanciers sortirent le cadavre.
par La gousse craintive vers 12:16 0 commentaires
Libellés : facétie
C'est l'histoire du gars qui pétait tout le temps. Tout avait commencé un soir de pleine lune. Le pauvre bougre a dû manger quelque chose, ou respirer un microbe, personne ne sait vraiment, mais toujours est-il que ce soir-là, la pétarade commença.
Quand on dit qu'il pétait tout le temps, bien sûr on exagère. Disons qu'il pétait la plupart du temps, et que dans les périodes d'accalmie persistait une vilaine odeur vinaigrée. On eût dit que la peau de cet homme en était imprégnée, un peu comme les mains d'un garagiste gardent sur elles l'odeur de camboui. Par ailleurs, au fil des ans la peau de ses fesses prit définitivement une teinte jaunâtre. Les murs de son modeste réduit firent la même chose, malgré que l'homme gardât toujours une fenêtre ouverte, pour aérer.
Quoi qu'on en pense, et bien qu'il perdit quelques amis au coeur sensible, les gens étaient conciliants avec notre homme. Après tout, disaient-ils, ce n'était pas sa faute. Cet homme était malade.
Hélas, bien sûr, un jour arriva ce qui devait arriver. Par une vague de froid que seuls connaissent les hivers canadiens, l'homme-flatulence, pour économiser l'électricité, prit le parti de fermer la fenêtre, juste une petite heure, pour se réchauffer. Il n'eût malheureusement pas le temps de remarquer ses vertiges, quelques minutes plus tard, car il s'assoupit pour ne plus jamais se réveiller.
par La gousse craintive vers 12:33 2 commentaires
Libellés : facétie
Mon coloc me refile le téléphone. "C'est du télémarketing", me dit-il. Nous sommes samedi en fin de matinée.
- Oui bonjour, je vous appelle d'un concessionnaire X sur la rue St-Denis. Nous faisons une super vente aujourd'hui, vous devriez venir.
- Monsieur, je ne suis vraiment pas intéressé à m'acheter une voiture...
- C'est pas grave ça.
- ???
- Vous pouvez venir juste pour les regarder.
- !?
- On va vous donner dix piasses de gaz!
- Je ne suis pas intéressé.
Clic, je raccroche.
par La gousse craintive vers 15:32 0 commentaires
Libellés : honte
J'ai oublié de vous dire: hier j'ai pris mon trentième et dernier proton quotidien. Dès aujourd'hui l'acide reprendra ses droits dans mon estomac. Dès aujourd'hui, je m'acidifie. Et vous ?
par La gousse craintive vers 10:07 3 commentaires
C'est après m'être difficilement arraché du sommeil, que j'arrivai, confus, au bureau de Passeport Canada. J'attendais dans la file d'attente pour obtenir mon numéro (imaginez, il s'agit d'une file d'attente vers une autre file d'attente), pendant que l'agent de sécurité essayait de nous faire peur en parlant d'un temps d'attente de deux heures. Lorsqu'enfin je me présentai à la réception, tentant maladroitement de sourire malgré mon triste sort et mes yeux cernés, la gentille préposée regarda mes papiers dûment remplis et m'annonça que je serais le prochain. "Regardez bien le panneau, votre numéro va sortir." Effectivement il sortit, à mon plus grand bonheur. Le pas léger, je me dirigeai vers mon kiosque.
L'homme qui devait recevoir commença par demander si j'avais un problème. "Non, monsieur, je n'ai pas de problème, je suis venu déposer une demande de passeport.
- Je m'occupe des cas à problème, dis-il en soupirant. Vous avez été signalé comme tel, la réception a dû se tromper.
- Oh.
- Mais ne vous inquiétez pas, je vais m'occuper de vous." Il prit ensuite mes documents, vérifia mes coordonnées, celles de mon répondant, celles de mes références. Et c'est là que mes problèmes ont commencé.
Il faut tout d'abord savoir qu'au Canada, on n'émet un passeport que si le requérant peut prouver son identité en fournissant l'assentiment d'un membre d'un ordre professionnel (avocat, médecin, ingénieur), en plus de devoir fournir deux références (ami ou collègue). Par souci d'économie peut-être, j'avais décidé que mon répondant, un avocat certes, mais d'abord un ami, pourrait me servir à la fois de répondant et de référence. Or, je ne pouvais pas faire ça. Si mon coloc pouvait très bien faire office de première référence, mon ami-avocat-répondant, lui, ne pouvait assumer les deux rôles. Le préposé me remit une feuille à remplir pour les coordonnées d'une autre référence.
Pris de court, je dus trouver quelqu'un que je connaissais depuis plusieurs années. Renée ? Elle vient de déménager. La Mort ? Elle déménage si souvent qu'il y a longtemps que je ne la contacte plus que par courriel. J'étais mis devant un fait terrible: communiquant d'abord par courriel, je ne connaissais par coeur qu'une poignée de numéros de téléphone qui ne m'étaient d'aucune utilité à ce moment-là.
- Ça peut-tu être un membre de la famille?
- Non, un ami ou un collègue.
Je pensai alors à un collègue, mais je n'avais pas ses coordonnées, seulement son téléphone au travail.
- Ben il va falloir l'appeler dans ce cas, me dit le fonctionnaire.
- Il y a un téléphone où je peux le faire?
- Il y en a un là-bas au fond, si vous voulez téléphoner."
Agacé et honteux d'avoir l'air sans entourage, je me dirigeai vers le téléphone payant, insérai ma seule et unique pièce de 25 sous dans la fente, composai le numéro et attendis la réponse du robot-répondeur. Ignorant le poste de mon collègue, je fis le 0 ...pour tomber sur la boîte vocale de la réceptionniste. Je retourne en trombe à mon préposé:
- Il n'y a pas de réponse, je n'ai pas les coordonnées de personne, qu'est-ce que je fais à partir de maintenant?
- Ben je ne peux rien faire pour vous monsieur.
- Je ne vous demande pas ce que vous pouvez faire pour moi, mais ce que je dois faire, moi, maintenant.
- Je vais ouvrir votre dossier et attendre une deuxième référence.
- Monsieur, je n'ai pas de deuxième référence, je ne connais pas de numéro de téléphone par coeur, je n'ai pas mon bottin avec moi, rien.
- ...
- Est-ce que je pourrai vous la faxer plus tard?
- Oui.
Puis il y eut un silence. L'homme travaillait. Et moi, honteux, furieux, j'essayais de me rappeler quelqu'un.
- Qu'avez-vous sur votre gars? me demanda-t-il.
- Je n'ai que son numéro de téléphone au travail.
Il continua de pitonner sur son clavier, puis me reposa la même question. Même réponse. Il prit alors ma feuille, regarda mon écriture en pattes de mouche, le nom et le numéro du collègue, puis il s'éloigna vers l'arrière, dans le fond, là où il y avait un bureau vide et un téléphone. Quelques minutes plus tard il revint. "Tout est correct, vous aurez votre passeport dans un mois.
- Cette semaine je vais m'acheter un cellulaire.
- Ce serait une bonne initiative."
Puis je sortis de là, la honte aux trousses.
par La gousse craintive vers 20:02 4 commentaires
Libellés : honte
Dans Le Devoir, une lettre intéressante sur le nationalisme québécois.
Voir Mario Dumont associer l'idée de nation à des thèmes comme la famille, l'autonomisme et la restauration morale n'a bien sûr rien d'antinomique. Historiquement, le nationalisme québécois y retrouverait même sa niche écologique de prédilection. Seules deux exceptions auraient ponctué un nationalisme uniformément conservateur, soit l'épisode patriote, en gros de 1807 à 1848, et la mouvance péquiste de 1960 à... 2007.
- Gilles Laporte, Professeur d'histoire, Cégep du Vieux-Montréal
par La gousse craintive vers 16:01 1 commentaires
Libellés : citation
Voilà, c'est officiel : j'ai mes billets pour Barcelone. Je serai en Catalogne du 23 juin au 15 juillet 2007. Je suis si excité! :)
par La gousse craintive vers 13:24 3 commentaires