2007/11/13

L'holocauste, suite

On m'avait prévenu: j'avais beau brûler tous les mille-pattes qui vivaient au pied de ma nouvelle plante, leurs oeufs, tôt ou tard, finiraient par éclore. Et ils l'ont fait. Je me retrouvais donc avec autant de mille-pattes qu'avant et en prime, un nombre à peu près égal de cadavres, un peu comme si chaque bestiole avait son double d'outre-tombe. Un très vilain spectacle. Mais cette fois, j'étais prêt.

J'ai d'abord pris le briquet-lance-flamme et brûlé toute âme qui vive. Puis, m'ayant procuré une bombe aérosol, j'ai pulvérisé de l'insecticide dans la terre noire. Solution finale. Quelques jours plus tard, un seul survivant, blême et affaibli, rampait tant bien que mal. J'aurais pu sortir mes baguettes, mais j'ai préféré les flammes. Puis j'ai aspergé le lieu d'insecticide. Je n'ai pas poussé l'indécence jusqu'à utiliser le spray pour faire grossir la flamme.

Enfin, dans un autre ordre d'idée (mais pas tant que ça), j'invite tout le monde à visionner La Planète sauvage, un film d'animation réalisé par René Laloux en 1973.

2 commentaires:

si-mon! a dit...

gousse, ce génocide de mille-pattes a fait de toi un monstre.

La gousse craintive a dit...

Au contraire, ça a fait de moi une vedette. Tout le monde m'en parle.