2009/11/30

Alain Dubuc et les tarifs

Pourquoi augmenter les tarifs? Parce qu'on ne peut pas sérieusement réduire la consommation d'énergie sans des hausses de prix. C'est en fait la même logique que pour les produits pétroliers, dont on ne pourra pas réduire l'utilisation sans taxer le carbone, c'est-à-dire l'essence, le mazout et le gaz. (Alain Dubuc, "Les choses qu'on n'ose pas dire", Cyberpresse)
Souvenez-vous de ce passage lorsque Dubuc nous répétera pour la n-ième fois qu'une hausse des frais de scolarité n'aurait aucun impact sur l'accessibilité à l'université.

2009/11/27

La modération

Ce matin, six commentaires de type "spam" étaient disséminés à travers mon blogue. Terrifié à l'idée qu'un raz-de-marée de tels messages me force à passer des heures à les effacer un à un, j'ai préféré activer la fonction de modération des commentaires. Prière de ne pas m'en vouloir. Ce n'est que temporaire. Je vous invite quand même à commenter en grand nombre.

2009/11/25

Récurer les trous d'homme

Ce matin, un employé de la ville était allongé à côté d'un trou d'homme dont il récurait la bordure après avoir mis le couvercle de côté. En le voyant ainsi gratter la crasse, je me suis demandé si c'était une corvée automnale, s'il fallait nettoyer tous les orifices avant l'hiver, ou s'il s'agissait simplement d'une procédure normale : nettoyer tout trou d'homme avant d'y pénétrer pour éviter de se salir.

2009/11/23

L'art du commentaire

Un commentaire laissé sur le Blogue de l'édito de Cyberpresse :

Je viens rarement magasiner à Montréal, 2 ou 3 fois par année. Avec les années j’ai vu une amélioration vers le bas.
Une amélioration vers le bas, est-ce que c'est comme une accélération vers la lenteur ? Un réchauffement vers le froid ?

2009/11/21

Prout

Il y en a pour qui la liberté, c'est de péter sans crainte d'être pointé du doigt. (Je ne parle pas de moi.)

2009/11/20

Avoir les dents qu'on mérite

J'avais le fil des incisives si usé que mon dentiste a dû le réparer. Le lendemain, je commentais à la Catalogne que, suite à cette intervention, le bord d'une de mes dents était désormais légèrement incliné vers la gauche et que le contact entre les incisives d'en haut et celles d'en bas s'en trouvait légèrement modifié. "Je ne peux plus me ronger les ongles !", ai-je déploré. Ma douce-moitié, pleine de sagesse, m'a alors fait remarquer que c'était probablement cette manie de me ronger les ongles qui a provoqué cette usure prématurée de ma dentition.

2009/11/19

L'étrange événement de la ligne bleue

Il doit y avoir quelque chose de spécial sur la ligne bleue : l'oratoire Saint-Joseph, l'université de Montréal ou encore le fuchsia de la station L'Acadie, je ne sais pas, quelque chose qui puisse expliquer les événements de cette semaine.

Lundi, dans le métro, sur la ligne bleue, je sors de ma torpeur pour apercevoir un gros gars affairé à son cube Rubik. Comme c'est rétro, ai-je pensé, amusé. Puis, observant un peu l'état du casse-tête, je me rends compte que le vlimeux a réussi à compléter plusieurs faces. Mieux : en deux temps trois mouvements, voilà le Rubik complété ! Mais je n'ai même pas le temps d'être admiratif devant cet exploit que le gars jette son cube dans son sac à dos comme si de rien n'était, comme s'il s'agissait d'un simple paquet de saucisses. Il sort ensuite son cellulaire et se met jouer à quelque jeu. Oublié, le Rubik. L'espace d'un instant, je me suis demandé s'il n'avait pas recollé lui-même les couleurs sur le cube, à la maison, de manière à ce qu'il ne lui reste plus qu'un ou deux mouvements pour compléter le puzzle et se penser bon dans le métro...

Enfin, mardi, soit le lendemain de cet étrange événement, toujours dans le métro et toujours sur la ligne bleue, j'aperçois un autre gars jouer avec son Rubik. Ses mouvements sont rapides, précis, nullement hésitants. Un bref coup d'oeil au casse-tête m'a permis de voir qu'il était presque complété lui aussi ! J'allais, pour la deuxième fois en 24 h, sur la ligne bleue du métro de Montréal, assister au même exploit !

J'observais attentivement, ah bon sang que j'observais ! J'étais surtout intéressé à la réaction du joueur. Allait-il bailler en fourrant le cube dans sa poche ? Non, il l'a plutôt regarder un moment, puis, satisfait, il s'est mis à défaire son chef-d'oeuvre en faisant pivoter aléatoirement les pièces du casse-tête. Ses gestes étaient cette fois plus hésitants. Pour lui, défaire le cube était plus difficile que de le faire.

Vous avouerez que c'est quand même remarquable de voir deux fois de suite, en 2009, un inconnu compléter son cube de Rubik. Voilà pourquoi je pense qu'il doit y avoir quelque chose de spécial sur la ligne bleue.

2009/11/17

Pas de lien

La chronique de Lysiane Gagnon aujourd'hui est tellement mal faite que je ne vous donne même pas de lien qui vous permettrait d'aller la lire. Ne perdez pas votre temps. En fait, si j'ai un conseil à vous donner, c'est celui-là : ne faites pas comme moi, n'allez pas perdre votre temps à lire cette affaire-là.

2009/11/13

L'art du commentaire (x-bis)

Un autre judicieux commentaire laissé par un internaute à la suite d'un article affiché sur le site web de Radio-Canada :

"Je suis peut-être dans l'erreur, si oui je voudrais être corrigé par mes propos qui suivront."

Après le "Connais-toi toi-même", le "Corrige-toi toi-même" ?

2009/11/12

Simon et moi, sur les migraines

Gousse dit :
Si je migraine encore samedi, je serai mal avisé d'aller me souler d'alcool dans un bar tonitruant.

simon dit :
Maudites migraines ! Tu vas gâcher nos retrouvailles !

Gousse dit :
Oui. Je gâcherai tout.

simon dit :
Repose-toi et prends des advil liquigel migraines.

Gousse dit :
Non. Je porte une casquette magique qui me protège des lumières agressantes. C'est mon traitement.

simon dit :
POUAH ! Prends plutôt une cuillère de bois et frappe 2 coups sur un verre d'eau à 1/3 rempli, puis, lance la cuillère de bois derrière toi et au son de celle-ci qui frappe le sol, crie: MIGRAINE LIBERE-MOI !

2009/11/11

Gilles Taillon se prend pour un parti politique à lui tout seul

Comme parti autonomiste, j'ai cru et je crois toujours qu'aucune influence d'un parti fédéral ne devait et ne doit limiter la marge de manoeuvre de l'ADQ. - Gilles Taillon, dans une lettre ouverte aujourd'hui

L'art du commentaire (re-bis)

Un commentaire laissé à la suite d'un article sur Radio-Canada.ca:
"Bref, c'est non et non. Et même plutôt le contraire..."

Bref, n'importe quoi. Et pire encore...

2009/11/09

L'art du commentaire (bis)

Je poursuis sur ma lancée... Cette fois des commentaires sur un article traitant de l'exécution de 9 activistes chinois.

Très inspiré :
"Internet en est un instrument qui s'ouvre au monde."

Un nouveau genre de crime, l'habitude :
"On devrait mettre un chinois comme ministre de la justice, du moins pour les criminels d'habitude."

Pourtant, il n'y a qu'une seule chose à dire de ces exécutions : la prochaine exposition "Bodies" au centre des sciences est en cours d'élaboration.

L'art du commentaire

J'ai un faible pour les commentaires que laissent les internautes sur les blogues de personnalités et sur les sites de nouvelles. On y trouve régulièrement des petites phrases savoureuses. Quelques exemples trouvés aujourd'hui sur un article portant sur la grippe A(H1N1):

"Côté désinformation, on y va un peu fort versus une soit-disant campagne de peur."

"Il y a ceux qui gouvernent par la peur et la désinformation. Pourquoi? Je vous laisse réfléchir à cela."

"[...] si une épidémie plus mortelle nous touche, ce sera l'hécatombe." (Et si l'épidémie fait moins de victimes, il y aura moins de morts, c'est ça?)

2009/11/03

Les grandes chaleurs

Cet été, j'ai passé mes deux premières journées à Barcelone chez des amis que nous avions déjà hébergés à Montréal. Ils vivaient dans une tour à condos, non loin de la mer, mais leur appartement donnait sur le côté opposé à la Méditerranée. Le soir, on avait beau ouvrir les fenêtres, l'air passait à peine. Or, les deux jours passés chez eux furent deux jours de canicule. À la télé, il était question de vents africains venus semer la désolation et la sécheresse sur la péninsule ibérique. Vraiment, l'idée d'être un jour confronté à des vents venus d'Afrique ne m'avait jamais traversé l'esprit jusque-là. La nuit, dans mon lit, je m'indignais de devoir affronter de tels climats. Je guettais la montée des températures. Comme je ne pouvais ouvrir la fenêtre de ma petite chambre, j'étais certain que je cuirais comme dans un four durant mon sommeil. Si j'ouvrais, l'écho des voitures et surtout des motos était tel que j'avais l'impression d'être étendu directement sur la chaussée. C'est que les rues de Barcelone sont de véritables caisses de résonance.

Incapable de dormir, je m'échappais parfois d'une vague somnolence pour envisager l'effort que représenterait le simple fait de me retourner. J'hésitais à le faire, car en plus de l'effort, je devrais affronter le dégoût de découvrir à quel point les draps, sous mon corps en sueur, étaient mouillés. C'est finalement quelque pulsion claustrophobe qui me faisait bouger, la comparaison de ma situation à celle d'être enfermé dans un four l'emportant sur mes hésitations de paresseux. Je me retournais donc, agacé, pour échapper à une mort délirante.

Deux jours plus tard, la situation ne s'améliorait pas. Je suais la nuit et suais le jour. Il n'y avait aucun répit, sauf dans le métro, où je me surprenais à souhaiter des pannes qui allongeraient inutilement le trajet climatisé. Cependant, nous avons changé d'appartement, car mon Catalan, grâce à ses nombreux contacts, avait réussi à nous dénicher une chambre chez un autre ami, où nous pourrions loger tout le mois de juillet pour la bagatelle de 150 euros. Là-bas, la configuration des lieux nous promettait des jours plus aérés et frais, mais à peine avions-nous déposé nos lourds bagages que nous devions faire nos sacs en vue d'une escapade dans les Pyrénées françaises. Je me souviens très bien d'avoir fourré un pull dans mon sac et d'avoir trouvé cela totalement absurde. Rien que de tenir ledit vêtement me faisait suer davantage. Je ne pouvais croire que dans cette canicule, qui me faisait déjà assez souffrir, je devais avoir encore plus chaud, le temps d'envisager d'avoir improbablement froid dans les montagnes.

2009/11/02

Chronique très intéressante de Christian Rioux comparant les politiques linguistiques en éducation de plusieurs coins du monde. L'auteur ne dit pas, cependant, qu'un tribunal se prononcera bientôt sur la constitutionnalité de l'estatut catalan, la loi qui, entre autre, assure une éducation en catalan pour tous, de la maternelle à l'université.