À l'Hôtel Madrid
Dans ma rutilante Malibu louée, je roulais vers Québec avec, pour passagers, la Catalogne et ses parents. Or le père ayant soudain envie d'un café, je pris la première sortie.
Stupeur et tremblement :
Dinosaures et créneaux blancs :
C'était l'Hôtel Madrid!
Quelle joie ! Avec un peu de chance, nous verrions Normand L'Amour (à chercher sur YouTube pour l'ensemble de son oeuvre).
Le restaurant de l'hôtel était bondé. Je n'y avais jamais mis les pieds. Une dame, dans sa robe gala country et avec ses "r" roulés commes des egg rolls, nous demanda très gentiment si nous avions une réservation, "car à cette heure, c'est les réservations". Évidemment, nous n'avions rien réservé, nous venions sur un coup de tête. Qui plus est, jamais je n'aurais pensé que cet endroit puisse être fréquenté. Je l'imaginais toujours désert, alimenté mystérieusement par une source d'argent blanchi. Je proposai d'aller plutôt au dépanneur, mais ma timide suggestion se perdit dans le brouhaha ambiant. La dame nous proposa deux paires de tabourets sur l'espèce d'îlot-comptoir qui trônait au milieu du restaurant. La Catalogne et moi nous assîmes à un bout du comptoir, pendant que ses parents allaient à l'autre Je commandai un café.
C'est à ce moment que je fis remarquer à la Catalogne que nous apercevrions peut-être ce cher Normand au bonnet blanc. Coup d'oeil autour: nul bonnet. Mais à l'autre bout du comptoir, face aux parents catalans, je le reconnus, il n'avait pas son chapeau, mais c'était bien lui! Normand L'Amour!
Nous ne lui avons pas parlé, mais je puis affirmer qu'il existe un vidéo où on me voit siroter mon café à quelques mètres de lui. La Catalogne en a également profité pour photographier ses parents dans ce lieu incongru, en prenant bien soin de cadrer, discrètement, le célèbre chanteur et divin messager. Ledit homme, en ayant vu beaucoup d'autres, remarqua tout de suite le safari-photo dont il faisait l'objet et enfila son couvre-chef, à mon plus grand bonheur. C'était Normand L'Amour dans toute sa splendeur.
Le restaurant de l'hôtel était bondé. Je n'y avais jamais mis les pieds. Une dame, dans sa robe gala country et avec ses "r" roulés commes des egg rolls, nous demanda très gentiment si nous avions une réservation, "car à cette heure, c'est les réservations". Évidemment, nous n'avions rien réservé, nous venions sur un coup de tête. Qui plus est, jamais je n'aurais pensé que cet endroit puisse être fréquenté. Je l'imaginais toujours désert, alimenté mystérieusement par une source d'argent blanchi. Je proposai d'aller plutôt au dépanneur, mais ma timide suggestion se perdit dans le brouhaha ambiant. La dame nous proposa deux paires de tabourets sur l'espèce d'îlot-comptoir qui trônait au milieu du restaurant. La Catalogne et moi nous assîmes à un bout du comptoir, pendant que ses parents allaient à l'autre Je commandai un café.
C'est à ce moment que je fis remarquer à la Catalogne que nous apercevrions peut-être ce cher Normand au bonnet blanc. Coup d'oeil autour: nul bonnet. Mais à l'autre bout du comptoir, face aux parents catalans, je le reconnus, il n'avait pas son chapeau, mais c'était bien lui! Normand L'Amour!
Nous ne lui avons pas parlé, mais je puis affirmer qu'il existe un vidéo où on me voit siroter mon café à quelques mètres de lui. La Catalogne en a également profité pour photographier ses parents dans ce lieu incongru, en prenant bien soin de cadrer, discrètement, le célèbre chanteur et divin messager. Ledit homme, en ayant vu beaucoup d'autres, remarqua tout de suite le safari-photo dont il faisait l'objet et enfila son couvre-chef, à mon plus grand bonheur. C'était Normand L'Amour dans toute sa splendeur.
2 commentaires:
tenait-il la poignée de porte?
Non. Mais il tenait vingt piastres après avoir mangé. Il paie ses repas, on dirait.
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