2007/05/31

Mourir empoisonné

Hier Sue Ellen a enfin décidé de se prendre en main. Elle était chez le psychologue et rêvait d'aimer son bébé. C'est un personnage tout en nuance, joué avec beaucoup de finesse. J'adore Dallas, j'adore Sue Ellen.

La Catalogne et moi soupions devant cet épisode. "Tiens, j'ai tranché du pain", dit-elle. Merci. Je mords dans ma tranche et m'étonne d'y trouver des morceaux plus croquants que d'autres. Oh, mais il y a des noix là-dedans! La Catalogne a voulu M'EMPOISONNER! "Vite, mets ça sur pause!" Et je cours aux toilettes cracher tout ce que j'ai, me rincer la bouche directement sous la chantepleure et répéter l'opération jusqu'à ce que je ne trouve plus aucun moton sous ma langue ou entre mes dents. La Catalogne me regarde faire, sincèrement désolée. Ce n'était qu'un accident. N'empêche, il faudra peut-être songer à bannir le pain aux noix de cette maison.

Retour au salon. L'écran du téléviseur est mauve, rien à faire, il faut redémarrer le lecteur DVD et reprendre là où nous étions rendus. Cette fois, Bobby croque un sandwich avec des chevaux et un enfant. C'est un grand moment, on sait tous que Bobby rêve d'avoir un enfant. Soudain Ray arrive au galop et annonce que le père de l'enfant s'est fait mordre par un serpent à sonnettes. Bref, il a été EMPOISONNÉ! Survivra-t-il ? Sinon, Bobby adoptera-t-il l'enfant? Impossible de le savoir, l'écran est redevenu mauve à cet instant. Le lecteur DVD, quoique neuf, est foutu. Kapput.

Bref, tout ça pour dire qu'il y a des soirs où il vaut mieux ne pas manger de pain.

2007/05/30

Mea culpa

Bon, je retire ce que j'ai dit sur Philippe Schnobb l'autre jour. Il fait du bon travail.
Un homme de 23 ans subira un procès pour avoir proféré des menaces contre les francophones dans une vidéo diffusée sur YouTube. C'est à la suite d'une chronique de Philippe Schnobb que les policiers ont été alertés.
- Radio-Canada.ca

Avoir des allergies, c'est...

... croquer une noix de Grenoble et se rendre compte qu'on n'en croquera plus jamais.

... boire un jus de légumes et découvrir que c'est fini.

... accepter un amuse-gueule en dégustation à l'épicerie et se rendre compte qu'on vient de risquer sa vie.

Bref, c'est regarder s'allonger, chaque jour, la liste des aliments damnés.







Ça a l'air qu'ils ont finalement décidé de remplacer Tinky Winky par Jésus. Ils vont légèrement modifier sa couleur pour qu'il soit pourpre, ils vont remplacer le triangle par une croix et la sacoche par une encensoir.

2007/05/29

Mon pouce vert

Je me rends compte que j'ai vraiment du plaisir à m'occuper de mes plantes. C'est la première chose que je fais en arrivant du bureau.

Cette histoire de jeu télévisé des Pays-Bas où une femme décidera qui des trois participants malades recevra son rein est plus-que-dégueulasse.

La question qui tue (bis)

Pourquoi un extincteur?

Pour éteindre l'extinguible!

La question qui tue

C'était la fête à si-mon pis le p'tit maudit n'a pas roté une seule fois de la soirée.
Roterait-il seulement pour avoir de l'attention?

Intéressant article de Vincent Marissal sur la situation du français au gouvernement Harper.

Pour ajouter encore au climat antifrancophone de ce mois de mai, le gouvernement Harper a aussi décidé de paralyser le comité des langues officielles juste au moment, quelle coïncidence, où les députés devaient se pencher sur l'abolition par les conservateurs du Programme de contestation judiciaire.

Autre coïncidence, sans doute, des membres influents du gouvernement Harper, notamment John Baird, Tony Clement ou Jim Flaherty, étaient ministres du gouvernement Harris, qui a tout fait pour fermer l'hôpital Montfort. Sans le Programme de contestation judiciaire, la minorité francophone d'Ottawa n'aurait jamais pu se battre jusqu'en Cour suprême pour sauver Montfort.
- Vincent Marissal

Ayant grandi pas tellement loin de la rivière des Outaouais, je me souviens très bien de la saga de l'hôpital Montfort. Voir des politiciens en tirer des mauvaises leçon et ainsi damer le pion des communautés francophones du reste du Canada me révolte ...et n'augure rien de bon pour le Québec, linguistiquement parlant, advenant un gouvernement conservateur majoritaire.

2007/05/28

Les fraises et la table de bois

Mes promenades avec la Catalogne connaissent souvent des dénouements inattendus. L'autre jour, m'arrêtant près d'un cerisier en fleurs pour le photographier, nous fûmes surpris par des appels venant de l'autre côté de l'arbre: "Par ici! Venez photographier de ce côté!" Nous tendîmes le cou pour voir, là se déployait un jardin communautaire. Un homme arrosait son potager: "De cet angle c'est beau aussi!", ajouta-t-il.

La Catalogne et moi pénétrâmes dans les lieux. L'homme nous montra une tale de lavande: "Prenez des photos de ces fleurs, la couleur est belle, regardez." Je sautai plutôt sur l'occasion pour m'informer des modalités pour avoir un lot. L'homme me dit tout, puis il nous offrit des plants de fraises, de la ciboulette et de la menthe. Et c'était comme un miracle. On avait marché comme ça au hasard des coups de vent et voilà qu'on rentrait chez nous les bras chargés de terre et plantes qui se mangent. C'était un beau moment.

Puis ce soir, partis dans la direction opposée, nous découvrîmes un Canadian Tire. "Découvrir" n'est pas peu dire : la Catalogne n'avait jamais mis les pieds là-dedans. Elle fut à la fois émerveillée de voir tout ce qu'il y avait sur les tablettes et déçue de n'avoir pas connu cet endroit avant que ces parents ne viennent lui rendre visite. Ils nous auraient acheté tant de choses! Personnellement, ça m'a permis de sortir ma carte de crédit et de mettre des choses à moi dans l'appartement. C'est bon pour mon orgueil, de contribuer. J'ai donc acheté une table en bois, deux petits bancs, un extincteur et quelques ustensiles de cuisine. Encore une fois, nous étions partis tout simplement par pur hasard, et voilà que nous revenions les bras chargés de meubles... que nous avons mis, bien entendu, sur le balcon, à côté de nos plate-bandes de fraises et de menthe.

Les militaires

Par ma fenêtre, j'aperçois trois militaires inspecter une voiture.

Joseph Facal fait des merveilles aujourd'hui sur le poids politique du Québec dans la fédération canadienne.

L'UQAM

Acculée au pied du mur, l'UQAM a adopté un budget provisoire la semaine dernière pour tenter se satisfaire les exigences du gouvernement du Québec. Le budget prévoit des compressions de 6 millions de dollars et des hausses des frais afférents aux étudiants de 5 millions. Malgré tout,l'université est toujours en déficit de 30 millions pour l'exercice 2007-2008.
- Radio-Canada.ca

Mes premiers cours à l'Université du Québec à Montréal avaient lieu au pavillon Président-Kennedy, le gros bâtiment en forme de navire derrière la Place des Arts. Maintenant, l'UQAM est un gros navire qui coule.

Expo 67

Saisissant billet sur l'état de Terre des hommes sur Le blogue de pluche. Nombreuses photos now and then pour bien montrer le contraste.

2007/05/25

Pb a trouvé ça :

Naturellement, l'existence, le nom et la profession de Madame Astiné étaient une source d'ébaudissement infini, à base de contrepèteries et de calembours d'un goût exécrable; mais plus la facétie volait bas, plus vif était l'amusement.

Jean-Louis CURTIS, Le roseau pensant, p. 22.

2007/05/24


Mais qu'a fait Philippe Schnobb pour en arriver ? Il passe ses journées à errer sur internet, puis il branche sa web cam pour nous dire : Cliquez ici pour voir ce que j'ai trouvé.

Je me souviens d'une époque où il lisait les nouvelles de 18h00. Fait-il encore des reportages, au moins ?

2007/05/23

La fin des syndicats

Dans 20 ans, peut-être pourra-t-on voir que c'était la grève de trop. La grève suicide. Celle où le syndicat des employés d'entretien a poussé juste une petite affaire trop loin. Et où on pourra dater ce qu'on appelle «le début de la fin». Début de la fin du vieux modèle.

Vous souvient-il du temps où la Place des Arts avait ses techniciens, dont certains étaient payés en heures supplémentaires quand ils travaillaient le soir (maudit problème, les shows sont souvent le soir)?

N'a pu.
- Yves Boisvert, La mort du vieux modèle?, Cyberpresse.ca

Ça me rappelle pourquoi je n'aime pas la Presse. Il n'est expliqué nulle part dans l'article en quoi le syndicat va trop loin. Il va trop loin, un point c'est tout.

Il ne reste plus qu'un mois avant mon départ pour la Catalogne. :)


Un exemple d'expression galvaudée: Ça sent la coupe.

Avis aux journalistes qui couvrent la grève des employés de soutiens à la STM : le métro n'est pas plus bondé que d'habitude. Arrêtez de prétendre le contraire.

2007/05/22

Maudite chanson des Demoiselles de Rochefort! Ça fait des jours que je ne peux pas me l'enlever de la tête! Argh!

Sortie au musée

Suis allé au Musée des Beaux-Arts dimanche voir des tondeuses et des aspirateurs streamlines. Quelques beaux objets, des lampes et des ventilateurs. De beaux hommes aussi.

De retour à la maison, je ne voyais plus mon toaster du même oeil.

Contrepèterie

Je n'avais jamais remarqué que "pop corn" pouvait être une contrepèterie.

Suis arrivé à 8h50 au bureau, ce matin. Vraiment, il n'y a qu'une grève de métro pour me faire arriver tôt.

2007/05/21

Métro Beaubien

Homme en uniformeQuelques photos du coin où j'habite, dans mon photorama.

Ça devait m'arriver un jour : Peau d'Âne, du même réalisateur que les Demoiselles de Rochefort.

2007/05/20

Le homard et la pastèque

Hier au marché Jean-Talon, une femme voulait acheter un couple de homards. Le vendeur a mis les deux crustacés dans un sac qu'il a déposé sur la balance: 65$. Silence autour du kiosque des pêcheurs. La dame n'en revenait pas. Et moi non plus. Son souper en amoureux était foutu. Peut-être s'est-elle rabattu sur des T-bones, car elle a refusé d'acheter en s'excusant. Le vendeur a dit: "Ça ne fait rien, madame." Quelque chose me dit que ça doit leur arriver souvent.

Ça me rappelle la fois où j'ai acheté un melon d'eau, par un beau jour d'été. Je l'avais acheté entier, alors qu'il se vendait en quartier. J'ai payé cher la livre. 25$ pour un maudit fruit que personne a voulu manger.

2007/05/19

Ebay et les zombies

Bon sang, je viens de découvrir qu'on peut acheter des poupées-zombies sur ebay.

Les demoiselles de Rochefort

Nous n'avions aucune idée de ce que nous faisions en louant Les demoiselles de Rochefort, la Catalogne et moi. Elle était séduite par le synopsis, j'étais vendu en voyant que Catherine Deneuve y jouait, mais ni un ni l'autre ne savions que nous mettions la main sur un music-hall... S'il faut beaucoup de courage pour regarder ce genre de film jusqu'au bout, je crois qu'il en faut encore plus quand on est pris par surprise. Heureusement, l'appel impromptu d'un camarade de France a su nous rassurer.

Alors donc oui, nous avons regardé chaque minute du film, soupirant parfois, riant aussi. Certains moment étaient plus réussis que d'autres, notamment un spectaculaire plan-séquence au début. Le dénouement, même s'il est fait sous le signe de "le prince charmant fini toujours par arriver", m'a plu.

Mais ce qui m'a plu le plus dans ce film, c'est lorsque les deux jumelles de Rochefort chantent leur chanson avec leurs chapeaux à large bord. Là, dans le salon, je me suis exclamé: "C'est Chapi Chapo!".


2007/05/18

Choc culturel

Hier la Catalogne et moi regardions le téléjournal de Radio-Canada. "Après la pause, des enfants nés de soldats en service à l'étranger se voient refuser leur citoyenneté canadienne." J'ai profité de ce moment pour aller sortir le linge de la sécheuse.

Quelques secondes plus tard, la Catalogne me rejoint, choquée: "Gousse! Gousse! Je viens de jeter un coup d'oeil au téléjournal de TVA. Il y avait une tortue. Et une voix disait: la tortue a battu le lièvre, mais battra-t-elle le chat ? Et là on voit la tortue s'en prendre à la queue d'un chat et le chat saute sur la tortue. La voix dit: c'est ce que vous saurez après la pause."

Les deux, on en revenait pas que TVA en soit rendu là.

2007/05/17

Dallas

Hier soir, la Catalogne et moi avions trois bonnes raisons d'écouter Dallas. La première, c'est que la célèbrissime série américaine a su se faire une place de choix dans le coeur de la Catalogne dès années 90 en étant la toute première série doublée en catalan. La seconde, c'est que je n'avais jamais vu un seul épisode. Enfin, la troisième et dernière raison, c'est que nous avions un ami en train de souper avec un ex-politicien de haut niveau et que ça nous obsédait. Il fallait à tout prix nous changer les idées.

Je dois avouer d'emblée que les deux épisodes que j'ai regardés (il s'agissait des deux premiers de la saison trois) m'ont beaucoup amusé. J'ai tout de suite été frappé par la ressemblance entre Jr Ewings et Stephen Harper et par l'importance de voir arriver chaque personnage en voiture. Dans Dallas, les entrées en scènes se font presque toutes en voiture. Et le centre-ville est toujours désert. À croire que seul les Ewings peuvent y circuler ...et les auto-patrouilles.

Et il y a quelque chose de très bucoliques, dans Dallas: les cowboys dans les champs, les drinks de filles près de la piscine. Les personnages portent le blanc avec plaisir. L'image est très brillante, un peu floue, comme dans un rêve. On croirait que Dallas est le paradis.

Mais il y a aussi un côté plus sombre. Des vaches contagieuses qu'on abat dans les champs, un bébé prématuré qui disparaît mystérieusement, de l'extorsion, etc., et surtout, surtout : Sue Ellen, qui revient broyée du sanatorium. Elle erre hagarde au ranch des Ewings, refuse de voir son bébé, se moque de sa disparition. Par moment j'avais l'impression de regarder Carrie. Puis j'ai compris: Sue Ellen est une zombie.

Grande vente à Namur

C'est la grande vente cette semaine au métro Namur. Une femme déploie son kiosque juste à côté du guichet automatique. À vendre: livres pop et pacotilles.

Il y a quelques semaines, un homme vendait des montres et des bijoux. Sa femme était venue passer l'après-midi avec lui. Leur fille était là, aussi. En passant devant eux j'essayais d'imaginer ma vie si j'avais passé mon enfance dans un trou de métro avec mes parents. Ça ne m'a rien inspiré de bon. Je préfère nettement ces jeunes années passées à grimper dans les pins, à faire du vélo dans les sentiers et à pêcher sur les lacs. Quand j'avais faim, je n'avais qu'à me pencher pour trouver une tale de fraises ou de bleuets. La pauvre petite fille du trou Namur, elle, a dû calmer ses petits creux en achetant des cochonneries passées date chez le siffleux du dépanneur. Pouah.

En métro

Le nouveau plan de transport de la Ville de Montréal prévoit les prolongements suivants au métro:
1. Rajouter une station au bout de la ligne bleue, pour atteindre le boulevard Pie IX.
2. Plus tard, rajouter quelques autres stations à la ligne bleue pour atteindre Anjou.
3. Prolonger la ligne orange de deux stations au-delà de Côte-Vertu pour atteindre la gare de train de banlieu Bois-Franc.

2007/05/16

La Catalogne et moi, sur les dettes nationales

Hier soir, alors que nous nous déplorions la dégradation des routes et des hôpitaux au Québec, la Catalogne dit: Et vous êtes si endettés, en plus...

Gousse : Bof...

Catalogne : Mais à qui donc devez vous tout cet argent?

Gousse : Je ne sais pas.

Catalogne : C'est fou.

Gousse : C'est la même chose au fédéral.

Catalogne : Quoi? Le fédéral a des dettes aussi?

Gousse : Bien sûr, des dettes énormes.

Catalogne : Mais à qui ?

Gousse : Je ne sais pas.

Catalogne : Ça n'a aucun sens.

Gousse : Vous n'êtes pas endettés, vous autres ?

Catalogne : Si, si.

Gousse : Et vous savez à qui vous devez cet argent, vous autres ?

Catalogne : Non. (Puis, après une pause:) Tous les pays doivent de l'argent, mais on ne sait pas à qui.

Gousse : Il doit y avoir quelqu'un de drôlement riche quelque part.

Nouveau domaine

On peut maintenant accéder à ce blogue en faisant: www.goussecraintive.com

QuébecLes photos de ma dernière escapade à Québec sont disponibles dans mon photorama.

2007/05/15

Les personnages de Namur

Au métro Namur, il y a deux personnages importants : l'homme du dépanneur et l'homme-tronc.

L'homme du dépanneur est un siffleux au fond de son trou. Assis sur ses provisions, il attend de vendre. Chaque fois que je passe devant je constate son teint blême et malade. Je me dis parfois qu'il ne sort jamais du trou Namur, qu'il dort dans son dépanneur et sèche.

L'homme-tronc, quant à lui, ne se laisse pas impressionner par les interminables escaliers roulants et descend sans hésiter au fond du trou Namur. Là, bien installé dans sa chaise roulante, il demande la charité toute la journée. Parfois, il va dehors prendre un peu de soleil, puis il retourne au fond, rouge comme un homard.

Soleil je t'aime

Depuis je dois sortir du métro Namur par la rue Jean-Talon, je reçois le soleil en plein visage à chaque matin. Je dois avouer que j'aime ça.

2007/05/14

Ça n'a pas fini de tomber

Peu après notre départ pour Québec hier, la circulation me força a arrêter sous un viaduc de l'autoroute 25. "C'est dangeureux de s'arrêter sous les viaducs, ici", déclara la Catalogne. Et elle avait bien raison.

En effet, plusieurs heures plus tard, à notre retour, vers minuit, nous passions sous le même viaduc de la 25, mais en sens inverse. De l'autre côté du terre-plein, la circulation était complètement arrêtée. Embouteillage nocturne, un dimanche. Un morceau de béton était tombé du boulevard Hochelaga.

Le viaduc de la rue Hochelaga sera détruit dans les prochaines semaines et un nouveau sera construit, affirme Transport Québec. Le ministère affirme que la décision d'entreprendre ces travaux n'ont rien à voir avec cet incident.
-Radio-Canada.ca

Je commence à penser qu'on se tiermondialise. C'est assez gênant quand on a avec nous une délégation catalane.

Statue de cire, statue de selle

Radio-Canada titre: Duceppe bien en selle.
Je trouve ça un peu dégueulasse.

À l'Hôtel Madrid

Dans ma rutilante Malibu louée, je roulais vers Québec avec, pour passagers, la Catalogne et ses parents. Or le père ayant soudain envie d'un café, je pris la première sortie.
Stupeur et tremblement :
Dinosaures et créneaux blancs :
C'était l'Hôtel Madrid!
Quelle joie ! Avec un peu de chance, nous verrions Normand L'Amour (à chercher sur YouTube pour l'ensemble de son oeuvre).

Le restaurant de l'hôtel était bondé. Je n'y avais jamais mis les pieds. Une dame, dans sa robe gala country et avec ses "r" roulés commes des egg rolls, nous demanda très gentiment si nous avions une réservation, "car à cette heure, c'est les réservations". Évidemment, nous n'avions rien réservé, nous venions sur un coup de tête. Qui plus est, jamais je n'aurais pensé que cet endroit puisse être fréquenté. Je l'imaginais toujours désert, alimenté mystérieusement par une source d'argent blanchi. Je proposai d'aller plutôt au dépanneur, mais ma timide suggestion se perdit dans le brouhaha ambiant. La dame nous proposa deux paires de tabourets sur l'espèce d'îlot-comptoir qui trônait au milieu du restaurant. La Catalogne et moi nous assîmes à un bout du comptoir, pendant que ses parents allaient à l'autre Je commandai un café.

C'est à ce moment que je fis remarquer à la Catalogne que nous apercevrions peut-être ce cher Normand au bonnet blanc. Coup d'oeil autour: nul bonnet. Mais à l'autre bout du comptoir, face aux parents catalans, je le reconnus, il n'avait pas son chapeau, mais c'était bien lui! Normand L'Amour!

Nous ne lui avons pas parlé, mais je puis affirmer qu'il existe un vidéo où on me voit siroter mon café à quelques mètres de lui. La Catalogne en a également profité pour photographier ses parents dans ce lieu incongru, en prenant bien soin de cadrer, discrètement, le célèbre chanteur et divin messager. Ledit homme, en ayant vu beaucoup d'autres, remarqua tout de suite le safari-photo dont il faisait l'objet et enfila son couvre-chef, à mon plus grand bonheur. C'était Normand L'Amour dans toute sa splendeur.

2007/05/11

Métro Namur

Des travaux à la station de métro Namur condamnent une des issues et forcent les usagers à emprunter la porte sur la rue Jean-Talon. Ça me donne une toute nouvelle perspective sur l'endroit.

2007/05/10

Gumby et les zombies

Si Gumby devenait un zombie, je pense qu'il aurait l'air du Blob.

Le Blob est un zombie

Lorsque le Blob s'abat sur nous, on devient le Blob. Le Blob est en nous et nous sommes dans le Blob. Plus le Blob s'abat, plus il prend de la place, plus il est difficile de lui échapper. Bref, le Blob un zombie, mais un zombie sans forme. Le Blob est du zombie.

Pour tout savoir sur les zombies en littérature et au cinéma: wikipedia.

2007/05/07

Une utopie climatique aux portes du village gai

La Chambre de commerce du village gai, à Montréal, a décidé de planter des palmiers à l'angle des rues Amherst et Sainte-Catherine:

Le Village compte, grâce à cette opération qui coûte 50 000 $, se démarquer et créer un sentiment d'appartenance.

Avec ces arbres d'une dizaine de mètres, le Village souhaite apporter une touche de soleil à son aménagement qui compte également une centaine de pots de fleurs.
- Radio-Canada.ca

Alors que le monde tend dangereusement vers plus de chaleur, pourquoi précipiter ainsi les signes du réchauffement ? Que n'ont-ils planté des igloos ou, mieux, pour rester dans le thème gai, des ours polaires empaillés (stuffed polar bears)?

Et puis, en quoi des palmiers créent-ils un sentiment d'appartenance ? Et d'où vient cette nécessité de sentiment d'appartenance ? Que de questions.

Mais le mot de la fin, c'est l'article de Radio-Canada qui l'a:

Le sort des arbres, dont le prix unitaire est de 2500 $, demeure inconnu l'hiver venu.

2007/05/04

Myriam Bédard

Les hasards de la vie m'ont mené hier à un spectacle de Constantinople - dont j'avais eu un avant-goût cet hiver lors d'un vernissage au consulat mexicain, rien de moins.

Il m'est arrivé à plusieurs reprise durant ce concert d'avoir la fugace impression de reconnaître quelqu'un parmi la foule assise devant moi. Chaque fois que cette femme tournait la tête, on aurait dit que c'était...

J'allais en faire la remarque à la Catalogne, assise à mes côtés, mais l'idée m'est d'abord venu de valider ce qui, de toute évidence, ne devait être qu'une vague impression de ressemblance entre cette spectatrice et une athlète de haut niveau. À côté d'elle se trouvait une fille d'une douzaine d'année et... l'hirsute mari! C'était bien elle, la reine de Lillehammer, la tireuse à l'oeil de lynx, l'employée délatrice, celle qui a "entendu dire que...", celle qui, partie dénoncer le terrorisme bureaucratique canadien à Washington, a passé le Temps de Fêtes en prison et à la une des journaux (vraiment son parcours me fascine)! Myriam Bédard, en chair et en os et en famille.

Voilà pour la petite histoire.

Photorama

5000 visites dans mon photorama.
Merci à tous.

2007/05/03

Les zombies et l'esclavage

Il y a certainement un lien à faire entre les zombies et les esclaves.

Il faut tout d'abord savoir que le mot zombie viendrait d'Afrique et qu'il a trouvé en Haïti un terreau fertile. Là-bas, les zombies sont sous les ordres d'un bokor, ils en sont les dociles esclaves et coupent de la canne à sucre jour et nuit.

Par ailleurs, il paraît que les esclaves avaient la fâcheuse habitude d'enterrer leur mort dans des terres inondables.

Aujourd'hui, au cinéma, les zombies sont affranchis. Ils n'ont ni dieu ni maître.

2007/05/02

Comment faire un zombie

Il y a la méthode "coup de poudre", de tradition vaudoue, qui consiste en un puissant mélange de tétrodotoxine et de datura, la première pour immobiliser le corps de la victime dans une torpeur rappelant la mort, la seconde pour lui faire perdre toute envie d'agir par lui-même.

C'est en Haïti qu'on fait les meilleurs zombies.

L'autre méthode consiste à enterrer ses morts dans un endroit facilement inondable et attendre que l'eau soulève les cadavres.

Après ça il suffit d'éviter de se faire mordre.

À tout hasard j'ai lancé, autour d'une table recouverte de pintes vides, que j'avais vu récemment un film de zombies. Une des femmes assises avec moi a déclaré qu'elle adorait ce genre.
S'en est suivi une inattendue conversation sur le sujet.

Zombie doo-da, zombie dee-hay

Ces jours-ci je caresse le rêve de me faire un petit festival de films de zombies dans mon salon. Des suggestions ?

2007/05/01

Honte cellulaire

Pour 25$ par mois, je devais avoir droit à un cellulaire et à son utilisation.
Moi au vendeur: "25$ par mois?"
Le vendeur: "Oui, 25$."
Moi: "25$?"
Lui: "Oui. Ben... pis le 911."
Moi: "Bien sûr."

Bien sûr, ma première facture compte le 25$, plus les frais pour le 911 ...et 9$ de frais d'accès au réseau!
Donc finalement, au lieu d'avoir une facture d'environ 30$/mois, ce sera 40$.

Oui, vous m'aviez tous prévenu, les compagnies de téléphonies sont toute une bande de crosseurs.

Dans un an, j'aurai payé mon téléphone et, devinez quoi, je vais envoyer paître Bell Mobilité.