2011/01/07

Mon emploi du temps

Le jour, je programme et le soir, je traduis. On pourrait penser que cela explique ma longue absence sur ce blogue, mais ce serait une erreur : cela explique plutôt mon retour ici. À un moment donné, un gars veut écrire ce qui lui plait et non pas ce que lui dicte un algorithme ou un texte à traduire.

2011/01/05

S'exposer aux souillures

En tant qu'homme, je ne puis ni ployer les épaules, ni m'exposer innocemment aux souillures. (Witold Gombrowicz, Bakakaï)
Gombrowicz n'a pas écrit que des nouvelles, il a aussi écrit des romans, dont l'un, fort agréable à lire, s'intitule La Pornographie.

2011/01/04

Bakakaï

Qu'est-ce que je lis ces temps-ci ? Bakakaï, un recueil de nouvelles de Witold Gombrowitcz. C'est drôle, c'est absurde souvent. En lisant, je me suis dit qu'on devrait faire lire ça à des collégiens. J'aimais ça, adolescent, lire des choses drôles. Je suis sûr que les ados d'aujourd'hui aimeraient ces drôleries-là. Puis je suis tombé sur des mots regrettables, comme nègre, et une panoplie de clichés tribaux. Un texte qui vieillit mal, quoi. On ira sûrement pas mettre ça dans les collèges, foi de Gousse.

Retour

Je pense que vous pouvez voir ça comme une résolution du nouvel an. Vous pensez que ça ne vaut rien ? La dernière fois que j'en ai pris une, c'était il y a deux ans. No more coffee for me. Ça tient toujours...

2010/06/21

L'art du commentaire

À la suite d'un article sur le site de Radio-Canada.ca portant sur la mystérieuse explosion d'une maison à Edmonton, les internautes commentent. L'un d'eux y va de son hypothèse :
Si la maison n'était pas branchée au gazoduc, serait-ce l'évaporation de naphta avec un séchoir à cheveux?

2010/06/16

L'art du commentaire

On apprend aujourd'hui sur Radio-Canada.ca que les conditions de vie des prisonniers en Haïti se sont sérieusement détériorées depuis le tremblement de terre de janvier. Les commentaires laissés par les internautes n'ont rien de bien original, à l'exception de celui-ci :
Tout fonctionne tout croche, et il n’y a rien qui se passe comme dans les films à Hollywood.

L'art du commentaire

Un article sur Radio-Canada.ca parle de la rencontre qui a eu lieu entre les dirigeants de BP et le président américain au sujet de la marée noire dans le Golfe du Mexique. BP aurait accepté de mettre 20 milliards de dollars sous séquestre pour payer les coûts de nettoyage.

À la suite de l'article, les internautes commentent. Un premier trébuche sur le verbe "garantir" :
Et pourquoi pas profiter de cette catastrophe pour exiger des redevances en espèces à tous les autres compagnie qui ont des forages pour garantir ce genre de catastrophe…
Un second s'interroge :
Si une catastrophe n'arrive jamais seule, BP aura-t-elle la sagesse d'agir à temps dans ce cas-ci? Qui pourra certifier?
On aime dans cette dernière citation l'usage d'un adage comme argument; on aime moins celui de "ce cas-ci" au lieu de "ce cas-là"; mais on ne s'attarde vraiment pas à imaginer celui qui, la prochaine fois, pourra nous certifier que BP a la sagesse d'agir à temps, parce qu'on s'en fout.

Un autre internaute essaie de tout relativiser en mentionnant les déboires de la Nasa, d'Hydro-Québec, de Toyota et de Bombardier, et conclut :
Tut ceci pour dire que des risques il y en a partout, seuls les probabilités varient..
Cette distinction entre risque et probabilité pique notre curiosité.

Cet autre internaute essaie de nous expliquer quelque chose :
Un tel engagement au niveau fiscal permet d'opposer comme perte éventuelle aux profits des années antérieures.

Et le mot de la fin :
Je ne sais plus trop quoi douter...

2010/06/11

Métro Namur, pour savoir ce qui est hot en ville

À cause de son terrain de stationnement incitatif, la station de métro Namur se révèle être un véritable baromètre de ce qui se passe en ville. Il suffit d'observer non pas l'augmentation de l'achalandage, laquelle peut être nulle, mais plutôt les subtiles variations dans la nature même de la clientèle. Car ce n'est pas tant que ce stationnement attire plus de gens venus de l'extérieur selon les évènements, que ces évènements attirent une clientèle particulière.

Ainsi, ce matin, ces hommes bien en chair venus manifestement de la banlieue et vêtus pour passer la journée dehors, qui arborent fièrement maillots et dossards de constructeurs automobiles et qui, pour certains, trainent, accrochés à leur cou, un énorme et puissant appareil photo, ne laissent planer aucun doute : le Grand Prix est de retour à Montréal.

2010/05/31

L'art du commentaire

À la suite d'un article sur le site web de Radio-Canada portant sur la marée noire dans le Golfe du Mexique, les internautes commentent.

Un premier, parlant de l'influence des pétrolières : "Monétairement ils nous manipulent par leur publicité." On note ici l'emploie pittoresque de "monétairement".

Un second prophétise, tel un sage :

Un jour ou l'autre ca devait arriver,et malheureusement ca arrivera encore des dizaines et des dizaines de fois avant que ca n'arrive plus, mais c'est une "bénédiction" du ciel que ca soit arrivé aux Zétats, l'âme et la conscience de l'univers.

2010/05/30

L'art du commentaire

De la fumée provenant des nombreux incendies de forêt assombrit peu à peu le ciel du Québec. À la suite d'un article portant sur cette nouvelle sur le site web de Radio-Canada, les internautes commentent. Parmi eux :

C'est tellement facile mettre le feu quand c'est aussi sec, une petite étincelle suffit pas besoin d'un gros feu de foyer ou poêle extérieur... Mais la sécurité c'est pas pour nous, c'est si on a le temps, c'est tellement agréable assis dehors devant un bon petit feu foyer avec de la musique etc....

Gratuit ou gratuitement ?

Ce soir à la télé une publicité vantait, avec raison, les charmes de Baie-Saint-Paul. Vers la fin de cette pub, on nous fait une offre qui se termine par ces mots : "et bénéficiez de la troisième nuité gratuite". Or, pour bénéficier de la troisième nuité gratuite, il faut forcément que les deux premières le soient tout autant. Mais nous ne sommes pas dupes. Ce qu'on essaie de nous dire, c'est que nous pouvons bénéficier de la troisième nuit gratuitement, après, bien entendu, avoir payé les deux premières, ce qui, étant donné la distance que la majorité des Québécois doivent parcourir pour atteindre ce magnifique endroit, n'est pas à négliger.

2010/05/24

L'art du commentaire

À la suite d'un fait divers sur le site de Radio-Canada, un internaute nous explique comment ça marche, un procès :

Durant le procès ils démontrerons les preuves qui soutiennent leurs accusations et si ces preuves démontrent sa culpabilitée alors il seras "condamné"


Toujours pour le même article, un autre internaute nous invite à un peu de patience :
Il est trop tot encore pour pointer le doigt contre son ex conjoin.


Un autre y va d'une litote :
Il demeure qu'elle n'est pas lourde la justice quand il s'agit du meurtre d'une conjointe à peine une tape sur la main.

2010/05/15

Quand on est rendu là...

Une fois les cheveux recueillis, l'organisme les insère dans de vieux bas de nylon et jette ces derniers à la mer dans l'espoir que les cheveux absorbent une partie du pétrole. (Radio-Canada.ca)

...ça va mal.

2010/05/12

L'art du commentaire

Ça fait longtemps que je n'ai pas blogué. C'est la faute à Twitter.

Un extrait d'un commentaire laissé sur le blogue de Marie-Claude Lortie :

[...] monsieur Charest est-il le vrai Premier ministre du Québec? Qui est vraiment à la barre du gouvernail?

2010/03/17

La vie selon Foglia

Il y avait un magicien à Tout le monde en parle, dimanche. Il faisait des tours de cartes. La plupart des tours de cartes commencent par: prends une carte, n'importe laquelle. C'est jamais n'importe laquelle. Avec ses doigts par en dessous, le magicien fait habilement glisser la carte qu'il veut vous donner. Le deux de pique.

À partir de ce truc bébête, la magie consiste à retrouver ce deux de pique dans le plus improbable des endroits, dans le sac à main de la dame de la troisième rangée, ou, comme dimanche soir à Tout le monde en parle, dans les petites annonces de La Presse. Le magicien a appelé à La Presse la semaine précédente: Je voudrais faire passer une petite annonce dans le numéro de jeudi. La petite annonce disait ceci: Guy A. Lepage tirera le deux de pique.

Arrive jeudi. Prends une carte, Guy A., n'importe laquelle. Guy A. Lepage, qui croit tirer n'importe laquelle, tire le deux de pique. Maintenant, regarde dans La Presse d'aujourd'hui. Hein! Wow! C'est incroyable! C'est écrit dans le journal que j'ai tiré le deux de pique.

Dans la vie, c'est pareil. Y a toujours un truc. Gros comme une maison, sous votre nez, mais que vous ne voyez pas parce que vous avez envie de croire à la magie. C'est comme ça que vous vous faites fourrer par la pub, surtout par le marketing, qui invente de nouveaux trucs tous les jours, par les politiciens, qui vous font avaler n'importe quoi pour se faire réélire, par Lacroix, par Jones... Prends une carte, n'importe laquelle. Rappelez-vous bien ceci: ce n'est jamais n'importe laquelle. C'est toujours celle qui vous est destinée. Le deux de pique. (Pierre Foglia, Cyberpresse.ca)

2010/03/01

L'art du commentaire

Au sujet de l'éclosion de c. difficile à l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, une internaute laisse le commentaire suivant sur le site de Radio-Canada :
Quand mes enfant on la gastro , je lave plancher, bas de mur , porte poigner etc... tout tout tout enfin ..
Des p'tits enfants pas propres, ça!

L'art du commentaire

Suite à ce qu'il est convenu d'appeler "L'Affaire Kevin Parent", un internaute y va d'un judicieux commentaire. Tout d'abord :
Je me souviens d'avoir recu une bouteille de biere sur la tete volante lancée par un américains de passage au SPECTRUM de Montreal le soir du 1er janvier 1996.
Si je comprends bien, ce soir-là, quelqu'un (peut-être l'Américain qui passait par-là) a lancé une tête dans les airs, laquelle tête est aussitôt devenue une "tête volante" et a rencontré, dans sa trajectoire, une bouteille de bière. Plutôt gore comme soirée.

L'auteur poursuit son commentaire :
Espérons que je me trompe mais Un policier de la ville de Montréal m'a déjà dit qu'après 24 heures une plainte pour agression de ce genre est difficilement recevable et plaidable devant la court (sic).
Hum... si l'auteur se trompe (ce qu'il espère), un policier, finalement, ne lui aurait rien dit. Peut-être, au fond, que ce policier n'a jamais existé. Mais bon, je suppose que si on m'arrachait la tête pour la lancer à la rencontre d'une bouteille de bière, je ne me souviendrais plus clairement, moi non plus, de la suite des choses.

2010/02/26

Place Omonia

Un jeune homme, qui aurait pu être joli n'eût été son strabisme, m'adressa la parole. "Désolé, je ne parle pas grec", lui dis-je. Il replongea aussitôt dans la foule. Et pendant que je me dépêchais à rejoindre mon Catalan, qui avait trouvé un peu d'ombre où déguster nos baklavas gorgés de miel, je me disais que, ne sachant pas reconnaître la langue grecque, il n'y avait bien qu'un endroit au monde où, devant un jeune homme et son charabia, je pouvais dire "Désolé, je ne parle pas grec", et cet endroit, c'était la Grèce elle-même. C'est là, bien avant l'Acropole, que je réalisai où j'étais rendu : Athènes.

2010/02/18

L'art du commentaire

À la suite d'un article sur la fonte du pergélisol dans le Grand Nord québécois, un commentaire d'un internaute nous révèle l'existence d'une mystérieuse civilisation nordique :
Encore aujourd'hui, il y a des vestiges d'une civilisation qui vivait dans le Nord du Québec sous la banquise, donc qui a déjà construit dessus.

2010/02/09

L'art du commentaire

Deux jeunes hommes sont portés disparus depuis plusieurs jours. Leur auto aurait été retrouvée dans la rivière des Prairies, au nord de Montréal. La police est toujours à la recherche de deux personnes. Commentaire d'un internaute sur le site web de Radio-Canada:
je pense bien que la réalité à ratrappé le mauvais sort, c'est triste, si jeune et plein d'avenir.

2010/01/11

Abus de métaphores

Mais d'un point de vue global, général, si on la regarde du haut de la plus haute tour de ce pachyderme, de ce paquebot qu'est la santé publique, cette grippe s'est finalement plutôt bien conduite. (Marie-Claude Lortie, "La grippe et le paquebot", Cyberpresse.ca)
Au-delà du fait qu'elle ait mis "d'un point de vue global" et "si on la regarde du haut de" dans la même phrase (ça commence à faire beaucoup de points de vue), je me questionne sur ce que pensait l'auteure lorsqu'elle a écrit "la plus haute tour de ce pachyderme". À une peinture de Dali, peut-être.

2009/12/23

Une sordide histoire de chats découpés en morceaux

Pour empêcher une mère de famille d’avoir accès à ses enfants, une intervenante sociale de la DPJ a usé de méthodes dignes d’un film d’horreur, allant jusqu’à écrire une lettre de menaces de mort et à envoyer des morceaux de rongeur et de chat découpés dans des boîtes.(Rue Frontenac)

2009/12/19

Foglia et la Santé publique

Combien de fois ai-je écrit dans cette chronique que ce qui me fatigue, avec la Santé publique, n'est pas tant la société aseptisée et à risque nul qu'elle cherche à nous imposer à travers ses diktats sur la bouffe, sur la sécurité et le reste; ce qui me fatigue, c'est sa systématique frilosité quand il s'agit d'évaluer les risques qu'entraînent les pollutions industrielles, les liens à faire par exemple entre les taux de cancer et la présence des alumineries dans une région donnée.

Le cholestérol, wouache. Une piscine pas de clôture autour: cri-mi-nel. En ski pas de casque: ir-res-pon-sable.

Mais les résidus radioactifs sur le bord de la 138, ah ben là, n'exagérez pas, voulez-vous! Êtes-vous certains qu'ils sont radioactifs? (Pierre Foglia, "Sept-Îles, l'espoir", Cyberpresse.ca)

2009/12/17

L'art du commentaire

ASSEZ ! On s’adapte SVP. C’est LA grande force de l’espèce humaine. J’ai plus de 50 ans et la disparition de cet archaïsme ne me dérange pas du tout.
Commentaire laissé par un internaute sur le Blogue de l'édito, sur Cyberpresse.ca, où il est question de l'usage de moins en moins répandu du chèque.

L'hypocrisie a un nom

Lysiane Gagnon, encore elle, signe une fois de plus un texte bourré d'inepties et de demi-vérités, n'hésitant pas à tordre les faits pour alimenter son piaillage. À commencer par le titre, Dimitri qui?, qui donne à penser qu'elle parlera de cet hurluberlu de représentant du Canada qui a exigé des excuses de ceux qui osent critiquer le gouvernement. Et en effet, Gagnon en parle et sur ce point, je suis tout à fait d'accord avec elle. Or le titre ne rend justice qu'au tiers de la chronique. Le reste est employé à démontrer, par un tour de force tout à fait gratuit, une prétendue hypocrisie de la part de l'Ontario et surtout, on s'en doute, du Québec.
L'hypocrisie a un nom, ou plutôt deux: Québec et Ontario. Les deux gouvernements provinciaux ont joué les purs à Copenhague, accusant le gouvernement canadien de saboter leurs efforts environnementaux en fermant les yeux sur les émissions de GES de l'Ouest.

Pourtant, quoi d'étonnant à ce que le gouvernement canadien, comme tous les autres gouvernements présents à Copenhague, préserve ses intérêts nationaux? Aucun gouvernement n'accepterait de sacrifier l'économie d'une partie de son territoire pour faire plaisir aux groupes de pression internationaux.
Or le gouvernement a justement l'air d'être en train de sacrifier l'économie d'une partie de son territoire en rejetant sur les autres provinces que l'Alberta le fardeau de réduire les émissions de GES et en nous exposant à toutes sortes de sanctions économiques. Qui plus est, il fait cela en permettant littéralement la destruction d'une part importante du territoire albertain. Et on ne parle même pas encore des effets des changements climatiques sur l'agriculture et le pergélisol ou encore, tenez, sur notre capacité future à générer de l'hydro-électricité.
De toute façon, le Québec et l'Ontario peuvent bien «s'engager» à baisser leurs émissions de GES de 20% et de 15%, cela n'a rien de particulièrement vertueux. Le Québec a la chance de disposer d'une source d'énergie propre (l'hydro-électricité), et la crise de l'automobile a fait de l'Ontario un moins grand pollueur...
Au contraire de ce que dit Lysiane Gagnon, le fait que le Québec dispose d'hydro-électricité depuis bien avant 1990 ne facilite en rien la réduction de 20% de ses émissions. Le seul avantage que cela pourrait procurer, c'est que des États voisins soient tentés d'acheter leur électricité chez Hydro-Québec en remplacement de sources d'énergies plus polluantes. Le Québec y gagnerait de l'argent, mais cela n'aurait pas vraiment d'impact sur ses émissions. Bref, ce 20% de réduction est véritablement vertueux, n'en déplaise à madame.
Mais surtout, attendons de voir ce que donneront ces belles promesses, quand l'électorat réalisera que pour atteindre la cible de 20%, il faudra payer beaucoup plus cher pour l'essence et l'électricité. Les donneurs de leçon, à Queen's Park et à Québec, s'organiseront bien pour revenir sur leurs engagements s'il en va de leur réélection.
Que Lysiane Gagnon termine ainsi sa chronique, par une prévision aussi gratuite qu'insidieuse sur les intentions des gouvernements du Québec et de l'Ontario relève de la démagogie et de la mauvaise foi. N'est-il pas permis de penser que devant une éventuelle grogne populaire, des élus puissent multiplier les mesures pour réduire notre dépendance à l'essence, d'autant plus que de telles mesures auraient le mérite d'aller dans le sens des engagements que le gouvernement aurait pris pour réduire les émissions de la province? Mais ça, Lysiane ne nous le dira jamais. Elle est trop occupée à nous dire à quel point, dans le fond, on est bien au Canada.

2009/12/16

Facal et la Catalogne

Je me demandais bien quand Joseph Facal parlerait enfin de la Catalogne. Le souverainiste est en Espagne depuis un bout de temps déjà. Et bien c'est fait. Il en parle aujourd'hui.

2009/12/15

Une apparition inattendue

Je n'aurais jamais pensé voir une volée d'outardes un 15 décembre. Elles étaient une centaine ce matin à défiler dans le ciel enneigé.

2009/12/14

Pendant ce temps, en Catalogne

Article très intéressant sur les référendums qui ont été tenus hier en Catalogne. Un extrait:

Chacun a ses raisons d'aller aux urnes, mais tous parlent du "manque de respect", voire des "humiliations" dont souffrirait la Catalogne. Bien sûr, il y a le nouveau statut qui, remplaçant celui de 1979, devait élargir l'autonomie de la Generalitat, notamment sur le plan de la politique fiscale. Les Catalans l'attendent depuis 2003. Proposé par le Parlement régional, voté moyennant quelques restrictions par le Parlement de Madrid, puis ratifié par référendum par les Catalans en 2006, le texte est depuis près de quatre ans en cale sèche au Conseil constitutionnel.

S'il venait à être retoqué, ou seulement raboté dans les prochains jours, comme le laissent entendre des fuites dans la presse, il faudrait s'attendre à une radicalisation politique en Catalogne, analysent la plupart des observateurs. Dans un éditorial commun titré "La dignité de la Catalogne", douze journaux catalans ont dénoncé, le 26 novembre, "le croissant ras-le-bol de devoir supporter le regard courroucé de ceux qui continuent à percevoir l'identité catalane comme un défaut de fabrication empêchant l'Espagne d'atteindre une impossible et rêvée uniformité". (Jean-Jacques Bozonnet, "Les nationalistes catalans organisent un 'référendum'", Le Monde.fr)

2009/12/10

Barcelone ne pourra pas nous battre là-dessus

Parlant de beauté, le truc formidable, avec la neige, c'est qu'elle rend cette ville un peu plus belle. Ce qui n'est pas rien! Boulevard Saint-Laurent, avenue du Mont-Royal, rue Saint-Denis, hier, avec cette petite poussière qui se mariait aux lumières de Noël, Montréal était presque belle, Montréal avait presque du panache. Pas Barcelone. Mais pas Winnipeg non plus. (Patrick Lagacé, "La ville paralysée", Cyberpresse)

Une bonne raison

L'autre jour, j'appelle au Devoir. Je dis : "Madame, j'ai pas reçu mon journal à matin." La préposée prend mes coordonnées, consulte le dossier de mon camelot et me lit ce qui s'est passé : "Le livreur s'est fait voler sa voiture avec les journaux dedans." Voilà.

J'ai trouvé que c'était une fichue bonne raison.

2009/12/09

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe des punaises de lit

D'abord, sachez que les punaises de lit mâles copulent jusqu'à 200 fois par jour. Mais même à 150-155, ça force l'admiration. Comme elles n'y voient pas très bien, elles enfoncent leur pénis-canon (elles sont équipées magistralement) à l'aveuglette, indifféremment dans le sexe, le dos ou l'omoplate du partenaire, mâle ou femelle, qu'importe. Quand c'est l'heure, c'est l'heure, à peine ont-elles crié «chérie sois mienne», elles passent au suivant. Il leur arrive même régulièrement de faire ça avec un insecte d'une autre espèce ! Et Languirand ajoute, avant d'éclater de rire : «Tiens, je me ferais bien une mouche, ce soir.» (Yves Boisvert, "Les méfaits du sexe", Cyberpresse)

2009/12/08

On ne va pas s'éterniser là-dessus, mais...

Trouvé ce titre en une de Cyberpresse :

L'enquête Villanueva pourrait s'éterniser jusqu'à l'été
Je ne sais pas si "s'éterniser jusqu'à l'été" est un prodige ou la marque de quelqu'un qui ne sait pas ce que s'éterniser signifie.

2009/12/04

Le Cirque du Soleil à Barcelone, du 30 décembre au 20 janvier.

2009/11/30

Alain Dubuc et les tarifs

Pourquoi augmenter les tarifs? Parce qu'on ne peut pas sérieusement réduire la consommation d'énergie sans des hausses de prix. C'est en fait la même logique que pour les produits pétroliers, dont on ne pourra pas réduire l'utilisation sans taxer le carbone, c'est-à-dire l'essence, le mazout et le gaz. (Alain Dubuc, "Les choses qu'on n'ose pas dire", Cyberpresse)
Souvenez-vous de ce passage lorsque Dubuc nous répétera pour la n-ième fois qu'une hausse des frais de scolarité n'aurait aucun impact sur l'accessibilité à l'université.

2009/11/27

La modération

Ce matin, six commentaires de type "spam" étaient disséminés à travers mon blogue. Terrifié à l'idée qu'un raz-de-marée de tels messages me force à passer des heures à les effacer un à un, j'ai préféré activer la fonction de modération des commentaires. Prière de ne pas m'en vouloir. Ce n'est que temporaire. Je vous invite quand même à commenter en grand nombre.

2009/11/25

Récurer les trous d'homme

Ce matin, un employé de la ville était allongé à côté d'un trou d'homme dont il récurait la bordure après avoir mis le couvercle de côté. En le voyant ainsi gratter la crasse, je me suis demandé si c'était une corvée automnale, s'il fallait nettoyer tous les orifices avant l'hiver, ou s'il s'agissait simplement d'une procédure normale : nettoyer tout trou d'homme avant d'y pénétrer pour éviter de se salir.

2009/11/23

L'art du commentaire

Un commentaire laissé sur le Blogue de l'édito de Cyberpresse :

Je viens rarement magasiner à Montréal, 2 ou 3 fois par année. Avec les années j’ai vu une amélioration vers le bas.
Une amélioration vers le bas, est-ce que c'est comme une accélération vers la lenteur ? Un réchauffement vers le froid ?

2009/11/21

Prout

Il y en a pour qui la liberté, c'est de péter sans crainte d'être pointé du doigt. (Je ne parle pas de moi.)

2009/11/20

Avoir les dents qu'on mérite

J'avais le fil des incisives si usé que mon dentiste a dû le réparer. Le lendemain, je commentais à la Catalogne que, suite à cette intervention, le bord d'une de mes dents était désormais légèrement incliné vers la gauche et que le contact entre les incisives d'en haut et celles d'en bas s'en trouvait légèrement modifié. "Je ne peux plus me ronger les ongles !", ai-je déploré. Ma douce-moitié, pleine de sagesse, m'a alors fait remarquer que c'était probablement cette manie de me ronger les ongles qui a provoqué cette usure prématurée de ma dentition.

2009/11/19

L'étrange événement de la ligne bleue

Il doit y avoir quelque chose de spécial sur la ligne bleue : l'oratoire Saint-Joseph, l'université de Montréal ou encore le fuchsia de la station L'Acadie, je ne sais pas, quelque chose qui puisse expliquer les événements de cette semaine.

Lundi, dans le métro, sur la ligne bleue, je sors de ma torpeur pour apercevoir un gros gars affairé à son cube Rubik. Comme c'est rétro, ai-je pensé, amusé. Puis, observant un peu l'état du casse-tête, je me rends compte que le vlimeux a réussi à compléter plusieurs faces. Mieux : en deux temps trois mouvements, voilà le Rubik complété ! Mais je n'ai même pas le temps d'être admiratif devant cet exploit que le gars jette son cube dans son sac à dos comme si de rien n'était, comme s'il s'agissait d'un simple paquet de saucisses. Il sort ensuite son cellulaire et se met jouer à quelque jeu. Oublié, le Rubik. L'espace d'un instant, je me suis demandé s'il n'avait pas recollé lui-même les couleurs sur le cube, à la maison, de manière à ce qu'il ne lui reste plus qu'un ou deux mouvements pour compléter le puzzle et se penser bon dans le métro...

Enfin, mardi, soit le lendemain de cet étrange événement, toujours dans le métro et toujours sur la ligne bleue, j'aperçois un autre gars jouer avec son Rubik. Ses mouvements sont rapides, précis, nullement hésitants. Un bref coup d'oeil au casse-tête m'a permis de voir qu'il était presque complété lui aussi ! J'allais, pour la deuxième fois en 24 h, sur la ligne bleue du métro de Montréal, assister au même exploit !

J'observais attentivement, ah bon sang que j'observais ! J'étais surtout intéressé à la réaction du joueur. Allait-il bailler en fourrant le cube dans sa poche ? Non, il l'a plutôt regarder un moment, puis, satisfait, il s'est mis à défaire son chef-d'oeuvre en faisant pivoter aléatoirement les pièces du casse-tête. Ses gestes étaient cette fois plus hésitants. Pour lui, défaire le cube était plus difficile que de le faire.

Vous avouerez que c'est quand même remarquable de voir deux fois de suite, en 2009, un inconnu compléter son cube de Rubik. Voilà pourquoi je pense qu'il doit y avoir quelque chose de spécial sur la ligne bleue.

2009/11/17

Pas de lien

La chronique de Lysiane Gagnon aujourd'hui est tellement mal faite que je ne vous donne même pas de lien qui vous permettrait d'aller la lire. Ne perdez pas votre temps. En fait, si j'ai un conseil à vous donner, c'est celui-là : ne faites pas comme moi, n'allez pas perdre votre temps à lire cette affaire-là.

2009/11/13

L'art du commentaire (x-bis)

Un autre judicieux commentaire laissé par un internaute à la suite d'un article affiché sur le site web de Radio-Canada :

"Je suis peut-être dans l'erreur, si oui je voudrais être corrigé par mes propos qui suivront."

Après le "Connais-toi toi-même", le "Corrige-toi toi-même" ?

2009/11/12

Simon et moi, sur les migraines

Gousse dit :
Si je migraine encore samedi, je serai mal avisé d'aller me souler d'alcool dans un bar tonitruant.

simon dit :
Maudites migraines ! Tu vas gâcher nos retrouvailles !

Gousse dit :
Oui. Je gâcherai tout.

simon dit :
Repose-toi et prends des advil liquigel migraines.

Gousse dit :
Non. Je porte une casquette magique qui me protège des lumières agressantes. C'est mon traitement.

simon dit :
POUAH ! Prends plutôt une cuillère de bois et frappe 2 coups sur un verre d'eau à 1/3 rempli, puis, lance la cuillère de bois derrière toi et au son de celle-ci qui frappe le sol, crie: MIGRAINE LIBERE-MOI !

2009/11/11

Gilles Taillon se prend pour un parti politique à lui tout seul

Comme parti autonomiste, j'ai cru et je crois toujours qu'aucune influence d'un parti fédéral ne devait et ne doit limiter la marge de manoeuvre de l'ADQ. - Gilles Taillon, dans une lettre ouverte aujourd'hui

L'art du commentaire (re-bis)

Un commentaire laissé à la suite d'un article sur Radio-Canada.ca:
"Bref, c'est non et non. Et même plutôt le contraire..."

Bref, n'importe quoi. Et pire encore...

2009/11/09

L'art du commentaire (bis)

Je poursuis sur ma lancée... Cette fois des commentaires sur un article traitant de l'exécution de 9 activistes chinois.

Très inspiré :
"Internet en est un instrument qui s'ouvre au monde."

Un nouveau genre de crime, l'habitude :
"On devrait mettre un chinois comme ministre de la justice, du moins pour les criminels d'habitude."

Pourtant, il n'y a qu'une seule chose à dire de ces exécutions : la prochaine exposition "Bodies" au centre des sciences est en cours d'élaboration.

L'art du commentaire

J'ai un faible pour les commentaires que laissent les internautes sur les blogues de personnalités et sur les sites de nouvelles. On y trouve régulièrement des petites phrases savoureuses. Quelques exemples trouvés aujourd'hui sur un article portant sur la grippe A(H1N1):

"Côté désinformation, on y va un peu fort versus une soit-disant campagne de peur."

"Il y a ceux qui gouvernent par la peur et la désinformation. Pourquoi? Je vous laisse réfléchir à cela."

"[...] si une épidémie plus mortelle nous touche, ce sera l'hécatombe." (Et si l'épidémie fait moins de victimes, il y aura moins de morts, c'est ça?)

2009/11/03

Les grandes chaleurs

Cet été, j'ai passé mes deux premières journées à Barcelone chez des amis que nous avions déjà hébergés à Montréal. Ils vivaient dans une tour à condos, non loin de la mer, mais leur appartement donnait sur le côté opposé à la Méditerranée. Le soir, on avait beau ouvrir les fenêtres, l'air passait à peine. Or, les deux jours passés chez eux furent deux jours de canicule. À la télé, il était question de vents africains venus semer la désolation et la sécheresse sur la péninsule ibérique. Vraiment, l'idée d'être un jour confronté à des vents venus d'Afrique ne m'avait jamais traversé l'esprit jusque-là. La nuit, dans mon lit, je m'indignais de devoir affronter de tels climats. Je guettais la montée des températures. Comme je ne pouvais ouvrir la fenêtre de ma petite chambre, j'étais certain que je cuirais comme dans un four durant mon sommeil. Si j'ouvrais, l'écho des voitures et surtout des motos était tel que j'avais l'impression d'être étendu directement sur la chaussée. C'est que les rues de Barcelone sont de véritables caisses de résonance.

Incapable de dormir, je m'échappais parfois d'une vague somnolence pour envisager l'effort que représenterait le simple fait de me retourner. J'hésitais à le faire, car en plus de l'effort, je devrais affronter le dégoût de découvrir à quel point les draps, sous mon corps en sueur, étaient mouillés. C'est finalement quelque pulsion claustrophobe qui me faisait bouger, la comparaison de ma situation à celle d'être enfermé dans un four l'emportant sur mes hésitations de paresseux. Je me retournais donc, agacé, pour échapper à une mort délirante.

Deux jours plus tard, la situation ne s'améliorait pas. Je suais la nuit et suais le jour. Il n'y avait aucun répit, sauf dans le métro, où je me surprenais à souhaiter des pannes qui allongeraient inutilement le trajet climatisé. Cependant, nous avons changé d'appartement, car mon Catalan, grâce à ses nombreux contacts, avait réussi à nous dénicher une chambre chez un autre ami, où nous pourrions loger tout le mois de juillet pour la bagatelle de 150 euros. Là-bas, la configuration des lieux nous promettait des jours plus aérés et frais, mais à peine avions-nous déposé nos lourds bagages que nous devions faire nos sacs en vue d'une escapade dans les Pyrénées françaises. Je me souviens très bien d'avoir fourré un pull dans mon sac et d'avoir trouvé cela totalement absurde. Rien que de tenir ledit vêtement me faisait suer davantage. Je ne pouvais croire que dans cette canicule, qui me faisait déjà assez souffrir, je devais avoir encore plus chaud, le temps d'envisager d'avoir improbablement froid dans les montagnes.

2009/11/02

Chronique très intéressante de Christian Rioux comparant les politiques linguistiques en éducation de plusieurs coins du monde. L'auteur ne dit pas, cependant, qu'un tribunal se prononcera bientôt sur la constitutionnalité de l'estatut catalan, la loi qui, entre autre, assure une éducation en catalan pour tous, de la maternelle à l'université.

2009/10/29

L'entrée maritime

Richard Bergeron propose d'embellir l'entrée maritime de Montréal pour la rendre comparable, sinon meilleure, à celle de Barcelone :

De son côté, Richard Bergeron a dit que la mise en valeur de l'entrée maritime de Montréal «contribuera grandement à l'attrait de Montréal». «Ce projet phare de Projet Montréal vise à remplacer les silos rouillés et les immeubles à l'abandon qui longent le fleuve Saint-Laurent par un superbe quartier résidentiel et récréatif, a dit M. Bergeron. Il prévoit aussi la construction possible d'un édifice prestigieux sur la pointe de l'île Ste-Hélène. Ceci fait, notre entrée maritime n'aurait plus rien à envier à celle de Sydney, de San Francisco ou de Barcelone.» (Cyberpresse.ca)

2009/10/20

Une première vague de projets a proposé de tirer profit de ce lien fort avec Barcelone, la métropole catalane, pour lancer des initiatives communes attrayantes: restaurant voué à la création gastronomique, avec échanges de chefs, explorant chacun les produits du terroir de l'autre, par exemple, dans l'esprit d'un «Montréal en lumière» à l'année. Ce projet profiterait aussi des technologies les plus récentes de présence simultanée, comme celles expérimentées à la S.A.T. ou chez Bell, pour organiser des soupers-présentations multimédias avec des Catalans à l'heure du lunch, ou des cours de cuisine en direct à grande distance. (Cyberpresse)

2009/10/19

Déclarant que Montréal est sur une pente inexorable, mais douce, Richard Bergeron a cité au passage les exemples de Barcelone et Bordeaux pour démontrer qu’il est possible de revitaliser rapidement une métropole. (Canoe.ca)

2009/10/14

Barcelone et Montréal, une histoire de mode

La mode, c'est un circuit fermé comme la F1. Montréal s'est taillé une place importante au fil des ans. Pas une place de premier plan comme Milan ou Paris, mais nous nous comparons à Berlin et Barcelone, deux autres villes très créatrices. (Chantal Durivage, coprésidente de la Semaine de mode de Montréal)

2009/10/09

La bonne nouvelle concernant le retour du débat sur les accommodements raisonnables ces jours-ci, c'est que Mario Dumont n'est plus politicien.


2009/10/07

Barcelone et la course à la mairie de Montréal

Richard Bergeron a conquis l’assistance en affirmant son engagement à développer une plage dans Verdun, près de la station de métro de l’Église. « Ce serait comme à Barcelone », a-t-il lancé. (Rue Frontenac)

2009/09/28

Quelle époque

Nous vivons à une époque formidable où un film peut faire salle comble avant même d'être sorti :
Un mois avant sa sortie, Michael Jackson: This Is It, le film-documentaire sur les dernières répétitions du chanteur avant sa mort, fait déjà salle comble. (Cyberpresse.ca)

La trappe à Pratte

J'ouvre une trappe:
Or, tarifs et impôts sont foncièrement différents. En plus de servir à financer les services publics, les tarifs font porter la responsabilité principale de ce financement aux utilisateurs des services en question: l'entretien des routes aux automobilistes, celui des parcs aux campeurs. De plus, les tarifs influent les comportements des usagers: si l'électricité coûte plus cher, on en gaspillera moins. (André Pratte, Cyberpresse.ca)
Lorsque Pratte dira, dans un futur éditorial, que l'augmentation des frais de scolarité n'a aucune incidence sur la fréquentation des universités, je nous rappellerai que cet homme a dit aujourd'hui que l'augmentation des tarifs d'électricité permettait de réduire la consommation d'électricité.

2009/09/25

Des questions nationales

Entre Montréal, Édimbourg et Barcelone, on constate à quel point le Québec, l'Écosse et la Catalogne partagent la même valse-hésitation entre le confort du statu quo et l'envie d'une nation indépendante, ne cessant jamais de se dire "à la prochaine fois". (David Desjardins, Voir.ca)

L'art public

Mais de l'art, n'y en a-t-il pas partout, sur les grandes places, dans les parcs, sur les toits, dans les vitrines de toutes les villes qu'on admire et qu'on envie? Paris, Londres, Barcelone, New York...

S'il n'en tenait qu'à elle, donc, Montréal aurait tout simplement beaucoup plus d'art public, de photos suspendues sur les toits, de murales, d'installations et de sculptures comme cette oeuvre, donc, aujourd'hui d'une immense valeur, commandée en 1967 pour l'Expo à l'une des figures de proue de la sculpture contemporaine, le très célèbre artiste américain Alexander Calder. (Cyberpresse)

2009/09/24

C'est l'automne

J'entends les outardes survoler Montréal.

2009/09/20

Après avoir démantelé une colonie de ténébrions meuniers, je peux aller dormir, porté par le sentiment du devoir accompli.

2009/08/24

Un numéro de série révélateur

Son ancienne épouse, âgée de 28 ans, avait été retrouvée la semaine précédente dans un dépotoir du sud de la Californie. Son corps avait été mutilé pour éviter qu'elle ne soit identifiée, mais elle a finalement pu l'être grâce au numéro de série qui figurait sur ses implants mammaires. (Radio-Canada.ca)

2009/08/18

De l'inattendue ressemblance entre Mitsou et Rita Mitsouko, sur Franco Phil, notre filon franco.

2009/08/10

Assimilation

Ce matin, en parlant anglais à des collègues, j'ai glissé par erreur un "això" bien catalan au lieu de "that".

La Saint-Laurent

C'est aujourd'hui la Saint-Laurent. Pour l'occasion, j'ai pensé vous livrer le récit de sa mort, extrait de Wikipédia :
Le préfet de Rome, informé que l'église possédait des trésors, fit venir Laurent et lui enjoignit de les livrer pour les besoins publics. Le saint diacre demanda un peu de temps, fit venir les orphelins, puis dit au préfet en les lui montrant : « Voilà les trésors de l'Église, que je vous avais promis. » À cette vue, le préfet entra en fureur, et, croyant intimider le saint diacre, il lui dit que les tortures qu'il aurait à souffrir seraient prolongées et que sa mort ne serait qu'une lente et terrible agonie. Ayant ordonné qu'on dépouillât Laurent de ses habits, il le fit d'abord déchirer à coups de fouet, puis étendre et attacher sur un gril, de manière que les charbons placés au-dessous et à demi allumés ne devaient consumer sa chair que peu à peu.

2009/08/07

Faites comme chez vous

Des fêtards ivres morts chantent à tue-tête et pissent dans les rues de Montréal aux petites heures du matin : les Montréalais se disent que ces touristes se croient partout chez eux.

Des fêtards ivres morts chantent à tue-tête et pissent dans les rues de Barcelone aux petites heures du matin : les Barcelonais se disent que ces touristes ne feraient même pas ça chez eux.

2009/06/27

Je suis désolé d'être si peu volubile ces temps-ci. J'avais beaucoup de choses à mener à terme avant mon départ pour Barcelone. Je pars dans vingt minutes. Un mois de pur bonheur dans la capitale catalane.

À bientôt!

2009/06/18

Barcelone et Chibougamau : même combat

Patrick Lagacé raconte aujourd'hui sur son blogue qu'il est à Chibougamau. Pour le railler, un lecteur fait le commentaire suivant : "Certaines personnes vont à Barcelone, d'autres à Chibougamau! Chacun sa destination de voyage préférée! - mairot" Ça me fait rigoler parce que depuis deux ans, mes principaux déplacements sont précisément Barcelone et Chibougamau. Je suis d'ailleurs allé à Chibou en avril et je m'envolerai vers la capitale catalane dans 10 9 jours. :)

2009/06/12

Soupir de soulagement : Montréal dit non aux télécabines.

Il y a quand même une limite à copier Barcelone!
La construction de télécabines entre le Vieux-Port et Saint-Lambert est compromise. Après mûre réflexion, l'administration Tremblay a rejeté le projet de la compagnie Skylink, affirmant qu'il «s'éloigne des orientations montréalaises en matière d'aménagement du territoire».

Dans un communiqué diffusé cet après-midi, le comité exécutif a fait valoir que ses membres ont eu des réserves sur différents aspects du projet. On reproche entre autre au promoteur de ne pas avoir produit un plan d'affaires détaillé, ni de projections sur l'accroissement du tourisme. Et le financement du projet restait inconnu. (Cyberpresse)

2009/06/10

Être d'accord avec Nathalie Collard

Télécabine à BarceloneMais qui empruntera la télécabine un mardi après-midi glacial d'hiver? Et pour aller où? Pourquoi des milliers de personnes auraient soudainement envie de se rendre au parc Jean-Drapeau? Et ce n'est quand même pas le village de Saint-Lambert, au demeurant fort charmant, qui convaincra des milliers de touristes de choisir la région montréalaise comme destination vacances.

Affirmer, comme le font les dirigeants de Skylink, qu'un funiculaire entraînerait des retombées économiques équivalentes à celles du Festival de jazz et du Grand Prix de Formule 1 réunis est carrément loufoque et contribue à alimenter le scepticisme ambiant à l'endroit de ce projet. Peut-on y aller de prévisions plus réalistes, appuyées par des études de marché solides?

Enfin, pour convaincre les récalcitrants, les promoteurs de la télécabine citent en exemple des villes de réputation internationale comme Barcelone et Singapour.

En effet, on trouve dans la capitale catalane un funiculaire intégré au réseau de transports en commun. On peut donc l'emprunter avec un ticket de métro. Mais le funiculaire de Barcelone grimpe au sommet du Monjuïc: on a donc une vue unique sur Barcelone. Même scénario à Singapour où la vue du haut du mont Faber est spectaculaire. Qu'offrira-t-on aux visiteurs à Montréal? Une vue imprenable sur le Casino? (Nathalie Collard, Cyberpresse)

2009/06/05

Personnellement, ce projet de télécabines enjambant le fleuve pour relier Montréal à Saint-Lambert ne m'impressionne pas. Trop de fils, trop de gugusses dans le ciel. Une guirlande. Je trouve ça kitsch à l'os.
« Si des télécabines existent à Barcelone, à Singapour, en Allemagne, pourquoi pas à Montréal ? D’autant plus que c’est un investissement qui ne nécessiterait aucun fonds public », a plaidé Michael Banks, président de la Société de développement commercial Vieux-Montréal, jeudi, en conférence de presse.
Posons la question autrement : « Si des télécabines existent à Barcelone, à Singapour, en Allemagne, pourquoi à Saint-Lambert ? »

2009/06/04

Comprendre le monde grâce à TVA

Ce soir au Téléjournal de TVA, Sophie Thibault annonce : "Le monde entier attendait aujourd'hui le discours d'Obama en Égypte." Derrière elle, on aperçoit une photo du président avec, en arrière-plan, le Taj Mahal...

Je ne voyais pas la ville de Strasbourg comme une ville créative ou design ! Ce n'est pas Montréal ou Barcelone! Force est de constater que la région est dynamique sur ces questions... (Frédéric Creplet)

2009/06/03

Ce soir au téléjournal, Sophie Langlois a fait un reportage sur le choléra au Zimbabwe. Vers la fin, parlant des défis que pose cette maladie dans le contexte politique du pays, elle lance, le plus sérieusement du monde : "Les Zimbabwéens ont encore la peur au ventre."

Je sais pas... je trouve ça spécial de parler de choléra et de peur au ventre.

2009/05/28

Appelez-la Wouf. Wouf, Wouf.

L'histoire saugrenue d'une petite fille élevée par des chats et des chiens :
Selon la police, elle «saute contre la porte et aboie».

2009/05/26

Barcelone est l'une des villes les plus créatives au monde, riche en culture, et partage de nombreux traits communs avec Montréal: ouverture au monde, importance des activités culturelles et artistiques, vitalité de la recherche, «grappes industrielles» dans des domaines similaires (sciences de la vie, aéronautique, technologies de l'information, design), etc. ("Laboratoires d'idées pour la créativité", Cyberpresse)

2009/05/25

Incroyable mais vrai

Le premier jour de son voyage en Arctique, la gouverneure générale Michaëlle Jean a posé un geste de solidarité envers les chasseurs de phoques en éviscérant un phoque fraîchement abattu avant d'en retirer le coeur, qu'elle a ensuite mangé cru. (Cyberpresse)

2009/05/12

Ça sent la moutarde

La relish, le ketchup, le vinaigre blanc, celui des bocaux dans lesquels baignaient (baignent encore?) les oeufs et les langues sur le comptoir des tavernes, et la moutarde américaine sont les frontières infranchissables qui empêcheront toujours l'immigrant européen de première génération de devenir réellement nord-américain. Malgré mes formidables capacités d'intégration, c'est par la relish que je ne serai jamais entièrement de votre race. Pour le ketchup, je ne le supporte que maison. Pour la moutarde américaine, je la tolère aussi, mais seulement sur les hamburgers des fast-food, ceux des stades et des arénas. Bref, quand ce n'est pas vraiment de la viande, je veux bien tartiner dessus de la moutarde qui n'est pas vraiment de la moutarde en me disant: bof, un peu plus ou un peu moins dégueulasse, ça dérange pas. (Pierre Foglia, La Presse)

2009/05/11

Regarder Barcelone de haut

Le métro, une exposition universelle et les Olympiques, les trois quasi simultanément, voilà tout Jean Drapeau. Imaginez un instant qu'il entende dire que Toronto se donne dix ans pour étendre de plus de 120 kilomètres son réseau de tramways, que Québec vient de mettre en valeur sa rive fluviale, ou encore que Montréal fait désormais pâle figure face à Barcelone, une ville que l'on regardait de haut il y a 30 ans. (Le Devoir)

2009/05/09

Montréal, Barcelone du Nord

Ils posent la question comme si l'idée était nouvelle :

Florent Risser et Benjamin Eber ont la bougeotte. Le premier, chef et le second, serveur, arrivent tout juste de la Martinique où ils ont tenu un resto pendant deux ans. De l'Alsace à Barcelone, en passant par Monaco, ils ont déjà avalé pas mal de kilomètres. Considérant qu'ils avaient fait le tour de cette île des Antilles alors en pleine crise sociale, ils se cherchaient une nouvelle étape et entendirent parler, beaucoup, de la métropole québécoise. De bons produits, une ambiance sympathique, Montréal serait-elle considérée comme la Barcelone du Nord? (Voir.ca)

2009/05/08

Paris non, Barcelone oui.

Le consultant marketing et planificateur stratégique mentionne qu'il est beaucoup plus réaliste de se comparer à des villes comme Amsterdam, Barcelone et Dublin que de tenter de rivaliser avec New York, Paris ou Chicago, un combat absurde et perdu d'avance. (Dim'ocratie: "McGill College n'est pas Madison Avenue!")

Avoir une tête dans son assiette

Il me semble que si je trouvais une tête de serpent dans mon assiette de brocoli, je l'enlèverais de là. Or, qu'a fait le restaurant où cela s'est produit ? Il a retiré le brocoli.

2009/05/07

Cochonnerie

En ces temps de grippe porcine, un petit fait trivial pour nous la dilater : 

Ceci n'est pas une vulveLa porcelaine est une céramique fine et translucide produite à partir du kaolin. Le terme « porcelaine » vient du coquillage du genre Cypraea, nommé ainsi par sa ressemblance avec la vulve de la truie. Lorsque les Italiens ramenèrent la porcelaine de Chine au xve siècle, ils crurent qu'elle était faite de ce type de coquillage broyé, et le nommèrent donc porcellana, porcelaine en italien. (Wikipedia)

2009/05/06

Depuis quelques années, à l'instar de villes comme Amsterdam, Barcelone ou Dublin, Montréal est en train de devenir un atout sexy à l'international. ("Made in Montréal", www.strategie.fr)

2009/04/21

Trouver la mort à Barcelone

Cette fois, c'est l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal qui décide de comparer la métropole québécoise à la capitale catalane. Grâce à une carte interactive, on peut découvrir une foule de choses, par exemple que le taux de suicide est plus élevé à Montréal que là-bas, ce qui tendrait à donner raisons à toutes ces journalistes de la Presse qui s'inspirent de leurs vacances passées à en fumer du bon dans le Raval pour nous chier sur la tête et reprocher aux dirigeants de la ville qu'il neige en hiver. Par ailleurs, on remarque que les Montréalais ont la patate fragile, peut-être est-ce à cause du froid qui force le coeur à pomper avec plus de vigueur le sang chaud jusqu'au bout des doigts, du beurre qui bouche les tuyaux, de l'allure apparamment piteuse de la ville quand on revient de Barcelone, ou des chroniqueuses qui n'en reviennent pas

Cela dit, pendant que nous avons le coeur qui flanche ou la corde au cou, les catalans, eux, crèvent du cancer, d'accidents cérébro-vasculaires et de problèmes de l'appareil respiratoire en plus grand nombre que chez nous. 

Alors, Montréal ou Barcelone? À regarder la carte mentionnée plus haut, il ne fait aucun doute que le meilleur endroit pour vivre longtemps et en santé, c'est...   le West Island. 

Granupage

granupage (n. m.): péj. Simon qui boit du café. p. ext.: personne qui boit du café.  "-Moi, je bois du café. -Granupage!"

2009/04/20

Niagara les pieds secs


En 1969, les Américains ont décidé de rénover leur pan des chutes Niagara. La photo ci-contre montre l'endroit complètement asséché. Ces chutes, faut-il le rappeler, ont le plus fort débit au monde.

2009/04/17

Et de 9000!

Déjà 9000 visites dans mon Photorama! Merci!

2009/04/16

Entendu à La Zone

"À un moment donné à soir, la vapeur a renversé." (Un analyste)

Une offre alléchante

Je ne m'attendais pas à une telle réponse en demandant à cette fille ce qu'elle faisait dans la vie : "Je suis sur le chômage et je me masturbe". À côté d'elle, son chum avait enfilé un grand nombre de verres de vin et de scotch. Ivre mort, il ne savait même plus dans quel bar il était. Mais il était beau, alors on lui pardonne. "Prends-le, a-t-elle dit, ça lui ferait du bien."

2009/04/13

Je viens d'apprendre l'existence de Stelarc, un artiste australien qui s'est fait implanter une troisième oreille... dans le bras. Choc.

2009/04/10

Très intéressante chronique de Marc Cassivi dans la Presse : La télé fait de meilleurs citoyens.


Abattre des innocents dans un lieu public semble être un moyen moderne de péter les plombs. (Steve Proulx, "Une mode épouvantable")

2009/04/09

Le délire se poursuit

Cela dit, même si tout s'arrêtait demain matin dans la capitale catalane, le fossé est déjà si grand que la ville de Montréal aurait encore bien des raisons d'être follement jalouse de Barcelone. (Rima Elkouri, "Jalouse de Barcelone", Cyberpresse.ca)

2009/04/03

Un beau projet : démolir les autoroutes à Montréal.

2009/04/01

Un vieux fatigant à une jeune fille en vélo : "Tiens ton guidon, guidoune!"

2009/03/27

Elles sont de retour

Ce matin, j'avais beau être plus en retard que d'habitude, j'avais beau être blasé de tout, le passage des outardes au-dessus de ma tête m'a arraché un sourire. 

2009/03/23

Comme un étau de barbelés rougis à blanc

Quand je lisais Tristes tropiques cet hiver, l'idée m'est venu de m'aérer les esprits, le soir, en plongeant dans Du côté de chez Swann. C'était une belle époque. Alterner entre ces deux ouvrages était une véritable jouissance. Je mettais un instant de côté une lecture passionnante pour en embrasser une autre qui l'était tout autant, et vice versa.

Tristes tropiques terminé, je lis désormais Proust de façon plus assidue mais, ayant bien aimé cette idée d'alternance, j'ai décidé de poser un autre ouvrage sur ma table de chevet, d'un genre que je ne lis jamais, et que j'ai reçu à Noël : TERREUR À TRACADIE.

J'ai pensé vous offrir un extrait, pour la postérité : "En lisant le courriel, j'ai senti un étau de barbelés rougis à blanc me serrer la poitrine." (p. 237) Voilà. Le voyez-vous comme c'est beau ? Le voyez-vous, vous?

Je lis deux chapitres de TERREUR À TRACADIE le soir dans ma baignoire et le lendemain, dans le métro, je me précipite dans la recherche du temps perdu.

"C'est encore les fonds publics qui vont éponger les pots cassés."

2009/03/22

Plus qu'un club

En cette année du centenaire, on mesure bien à quel point le Canadien est, pour emprunter une expression chère aux partisans du FC Barcelone, «plus qu'un club». Qu'il le veuille ou non, il a des responsabilités qui dépassent celles d'une équipe sportive ordinaire. Y compris celle de s'assurer que les entraîneurs d'ici aient leur chance de jouer dans la cour des grands. (Jean-François Bégin, "Halak et rien d'autre", Cyberpresse)