2008/10/07
2008/10/04
Gousse citoyenne
Aujourd'hui, j'ai fait mon devoir de citoyen :
1. en allant voter.
2. en sauvant des vies (plusieurs vies innocentes).
Que voulez-vous, quand ça sent le gaz, moi, j'appelle le 911, c'est plus fort que moi. Même quand je ne suis pas chez moi.
(Mais quand ça sent les gaz, je dis pouah, c'est pas moi! Et je m'éloigne.)
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Libellés : Gousse qui glousse, Super-Gousse
2008/10/03
Parole de lunettière
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Libellés : Gousse qui doute, oeil de Gousse
2008/10/01
Le miracle
Ça va peut-être te surprendre, mais ta vue s'est améliorée depuis ton dernier examen.
- Mon optométriste
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Libellés : citation, oeil de Gousse
2008/09/30
Entendu à Québec en fin de semaine : Le Québec se porterait tellement mieux si tout le monde y était bilingue.
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Libellés : escapade, Gousse amère
2008/09/25
Humour noir
Il parait qu'en Chine, on bourre les bébés de mélanine pour leur donner du lustre :
[ Atlantique ] – Mélamine
Avertissement aux parents
Les parents qui ont récemment adopté un enfant en Chine devraient lui faire subir un examen médical par précaution pour vérifier s'il est en bonne santé, recommandent les agences d'adoption.
(Radio-Canada.ca)
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Libellés : Gousse qui glousse
2008/09/24
Je lis : Nancy Huston, Ligne de faille.
Merci Simon !
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Libellés : bibliographie
2008/09/19
2008/09/18
La ministre du Patrimoine du Canada, Josée Verner, est catégorique : les compressions budgétaires dans le domaine de la culture n’intéressent pas les citoyens sur le terrain. «Les gens ne m’en parlent pas. Et quand ils m’en parlent, je n’oserais même pas répéter ce qu’ils disent à ce sujet», a-t-elle affirmé hier au Soleil. (Cyberpresse)
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Libellés : citation
Darlene Lannigan, employée du ministre, réplique que les Autochtones obtiendraient une rencontre, à condition qu'ils se comportent convenablement et qu'ils soient sobres. (Radio-Canada.ca)
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Libellés : Gousse qui bout, Maniwaki
2008/09/16
Le monde n'est pas exactement le même quand chaque objet a deux noms différents ; c'est bizarre de penser à ça. - Lignes de faille, Nancy Huston
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Libellés : citation
Mon combat
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Libellés : Gousse qui soupire
The US National Snow and Ice Data Center (NSIDC) says the ice covered 4.52 million sq km (1.74 million sq miles) at its low on 12 September. - BBC
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Libellés : froid
2008/09/15
Je viens d'apercevoir une volée d'outardes. Il me semble qu'elles migrent tôt, cette année.
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Libellés : outardes
2008/09/09
L'art de l'hyperbole
Je ne pardonnerai jamais à S. Harper de déclencher une élection cet automne. J’ai autant envie d’aller voter que de me jeter au fleuve un 15 janvier, c’est vous dire. Et je n’ai pas plus envie de vivre une campagne électorale.
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Libellés : citation, Gousse qui glousse
Bon sang! Ce matin sur Cyberpresse, par pur hasard, cet article qui parle des îles de Sorel. En canot, ça semble beaucoup plus pittoresque. Et pas de place pour la guitare.
Pour rendre l'expédition plus sportive (même si elle l'est déjà en soi), nous avons tenté à deux reprises d'imiter les voyageurs de jadis, qui avironnaient au rythme fou de 60 coups à la minute. Les coureurs des bois pouvaient maintenir cette cadence de 15 à 18 heures par jour, dans un canot débordant de fourrures! Au bout d'une minute, on a rendu les armes, complètement lessivés. Dire que notre canot ne transportait que deux ou trois sacs à dos. De quoi rougir devant nos ancêtres!
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2008/09/08
Sorel my love
Les Européens pensent à bien des choses quand ils viennent visiter le Québec, Montréal, Québec, Tadoussac, la Gaspésie, mais pas à Sorel. On évoque le nom et les voilà qui parlent de Le rouge et le noir, puis on glousse tous ensembles en évoquant les chaleurs de madame de Rénal lorsqu'elle se fait tâter la main par le fougueux Julien. Il y a Kamouraska, aussi. Kamouraquoi? Kamour, juste Kamour pour les intimes, le plus beau village, celui que je rêve de visiter, enfin l'histoire du roman du même nom se situe autant là-bas qu'à Sorel. Y tâte-t-on des mains avec chaleur ? Seulement celles des mourants, un fiévreux qu'on veut voir crever. Enfin, passons. Le téléphone sonne. C'est ma mère et quatre billets pour une croisière dans les îles. Les îles de Sorel, s'entend, pas les Caraïbes. Une heure et demi de bateau au pays du Survenant. Justement j'ai deux Espagnols ici qui n'auraient jamais espéré y aller. Avec la Catalogne et moi, ça fait quatre. Le compte est bon, partons.
- Z'avez jamais pensé aller à Sorel, vous autres, hein?
- Où ?
- C'est pas toi qui lis Le rouge et le noir ?
- Oui.
- On s'en va à Sorel, comme dans Julien Sorel.
- Oh oh oh!
Et la Gousse-mobile file à travers les champs de maïs de l'autoroute 30, fenêtres grandes ouvertes. "C'est ça que vous mangiez hier, avec du beurre." L'un d'eux en a encore mal au coeur, mais ça lui rappelle son Asturie natale, là où on jette les épis au bétail, pas aux touristes. Puis on arrive en ville, les noms de rue prennent des allures littéraires : rue Geneviève Guèvremont, du Survenant, du Chenal du Moine. Ça me rappelle la rue Stendhal, où j'ai resté quand j'étais à Paris, mes quatre jours de pluie là-bas. Tiens, Stendhal... je n'y avais pas pensé... Sorel, Stendhal, Le rouge et le noir... on y revient toujours.
Enfin bref, nous montons à bord du bateau. Pour bien comprendre l'ambiance à bord, il faut d'abord regarder Cruising Bar, première cuvée. C'est long, je sais, mais à peine plus qu'un tour en bateau. Vous avez vu le film ? Bon. Pensez au gros Roger, à la soirée dansante où il drague, au chacha, etc. Bingo. C'est ce genre-là de kitsch. La seule différence est que nous sommes le jour et que ce n'est pas un truc de célibataires. Personne ne drague et c'est bien tant mieux, mais ça donne un air raté à l'ensemble. Le bateau prend le large (pas l'eau, le large), un membre de l'équipage a sa guitare et un micro. Le voici qui chante Partons la mer est belle... On a le goût de partir, mais on ne peut pas, on est prisonnier. "C'est du folklore", que j'ai dit pour tempérer les élans.
Puis la magie des îles opère. D'abord la première île, bordée d'une rangée de chalets sur pilotis, de quais brinquebalants qui flottent sur les eaux boueuses, les hors-bords ancrés, on se croirait dans un bayou en Louisiane, les crocodiles en moins, la joie des vacances en prime : des gens se font bronzer, quatre fillettes pratiquent leur chorégraphie de ballet-jazz sans nous prêter attention, une femme qui passe la tondeuse nous fait des tatas pendant que notre musicien de fortune entonne Tous les palmiers tous les bananiers, de Beau Dommage, puis Ça fait rire les oiseaux de la Compagnie créole. Créole, oui, quel beau mot bien placé. Tout le monde nous faisait des tatas, les gros qui sirotent leur bière assis dans leur chaise sur la galerie, ceux qui sirotent leur bière dans leur chaloupe en pêchant, la fille en sea-doo, son chum, les enfants en pédalo, les amoureux dans leur voilier, tous. Délire total. Il doit y avoir quelque chose dans cette eau-là.
Le bateau poursuit sa route, passe cette île hallucinante, débouche sur le majestueux lac Saint-Pierre, vire à tribord et s'engage dans quelques chenaux étroits et inhabités. Les marécages se succèdent, les arbres, la lande, les grands hérons qui pêchent les poissons. C'est joli et apaisant. Puis on regagne le chenal du Moine, mais à l'autre bout complètement, en face de chez Didace Beauchemin, la légendaire maison. On passe devant la maison où Geneviève Guèvremont a écrit son roman, maison dotée d'une rallonge où on a tourné le film inspiré du roman. Le chenal s'étire, la croisière s'éternise, malgré ses moments forts, le chansonnier a tout chanté, non, il lui reste une chanson : Ginette, que tout le monde connaît et qu'on chante avec plaisir : "Je sais d'ailleurs où elle est rendue, mon chum l'a vue, elle dans tout nue dans un motel dans le bout de Sorel." Bang. Encore Sorel. Ça n'arrête pas. Et ça ne s'invente pas. Au fond, Sorel, c'est comme Le rouge et le noir. On y revient toujours.
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Libellés : escapade
Mon fils avait coutume de ramasser des petites roches et de les sucer quand il avait 2 ans. Parfois il y avait un peu de fumier dessus ! Eh bien il n’a jamais fait de rhumes, angines ni grippe dans son jeune âge.
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Libellés : citation, Gousse qui glousse
2008/09/05
Je crois rêver :
Mme Palin, 44 ans et mère de cinq enfants, est sortie d'un relatif anonymat lors de sa désignation par John McCain pour être sa colistière la semaine dernière. Comme gage de son expérience en politique étrangère, les conservateurs du parti républicain ont notamment mis en avant la proximité de son État de l'Alaska avec le Canada et la Russie. -Cyberpresse.ca
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Libellés : Gousse qui glousse
2008/09/02
Compare People
Alors voici le contenu du courriel que j'ai reçu en arrivant péniblement au bureau après un long weekend de trois jours ensoleillés:
Your friends have voted on your strengths and weaknesses:
STRENGTHS:
most famous
sexiest
best room-mate
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2008/08/31
2008/08/28
La mort en direct
Puis, moins de douze heures plus tard, Radio-Canada nous apprend qu'il est décédé.
Choc. Cet homme a blogué jusqu'à ses derniers instants.
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Libellés : choc
J'ai des idées de perronisme: ménager le cigare et le chou.
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Libellés : Gousse qui glousse
2008/08/27
Que n'oeil
Un autre coup d'oeil, pour y croire : "La STM a assez d'autobus." Voilà, c'est mieux.
Mon oeil.
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2008/08/26
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Libellés : bibliographie
2008/08/25
Je rêve d'une autobiographie de lofteuse. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça. Le vide m'attire.
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2008/08/22
Je ne peux pas passer sous silence cet article sur Cyberpresse qui parle de la Haute-Gatineau, ma région natale.
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2008/08/21
Un question pour Bombardier et ses pubs olympiques: "Fuck you, c'est-tu français ?"
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Libellés : honte
2008/08/19
Une journée qui promet
J'ai oublié le déo ce matin.
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Libellés : honte
2008/08/18

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Libellés : honte
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Libellés : Gousse qui glousse
2008/08/14
La rue des zombies
Y'avait pas de char sur c'te rue-là, juste des chassis faits à la main, comme des squelettes en broche à foins. Dedans, j'vous jure, y'avaient fichu des pots de plantes vertes, c'tait ben assez pour m'écoeurer.
C'était des fantômes, que ces chars-là, qu'on avait mis le long du trottoir pour nous faire croire qu'y était parqués. L'imaginaire des designers dans c'te bout-là est trop fuck all, he que j'haïs ça.
Il faisait noir, il faisait noir, comme je vous disais c'tait un lundi soir, ça fait que tout était fermé. Y'avait pu rien que les feux rouges au coin de la rue, qui clignotaient, pour éclairer.
Quand y'a pas de chars, c'est ben normal, y'a pas raison pour les lumières, fait que tout ce qui reste c'est ces feux-là. Ça donne un air sur le trottoir comme dans les vues où y'a des morts qui se relèvent.
De ces morts-là y en avait plein, tapis des coins, la seringue dans main, qui gémissaient comme des zombies. Quand ils se levaient, ils titubaient pis ils erraient les mains tendues jusque dans rue.
J'en ai vu un qui m'engueulait, j'ai continué sans le regarder, je sais pas ce que je lui avais fait. Je l'ai pas regardé, vous savez ben, sinon j'signais mon arrêt de mort.
J' en ai vu un devant un tas de quelque chose qui se dit pas, mais ça a l'air que ça se mangeait. Y regardait l'argent qu'y avait dans poches, pis y hésistait à en manger.
J'ai continué toujours dans l'Est avec mes chums qui venaient d'ailleurs, j'leur ai dit on va-tu danser? Ils voulaient pas, mais tant qu'à ça, y'a les tous nus qui dansent par-là, c'est là qu'on va.
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Libellés : Troubagousse, zombie
2008/08/13
La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques étant un gros spectacle, il ne faut pas s'étonner d'y trouver du spectacle, de la poudre aux yeux et des écrans de fumée. Come on, gang.
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2008/08/12
Guy et moi, sur la République dominicaine
Guy dit :
Il vient de rencontrer un dominicain.
Gousse dit :
Me parles-tu d'un Dominicain républiquain ou d'un dominicain ecclésiastique? Genre d'un frère dominicain ? Car ces dominicains existent. D'ailleurs la République dominicaine leur appartient.
Guy dit :
C'est un démocrate dans l'âme, pas un républicain. C'est un dominicain de la République Dominicaine.
Gousse dit :
On peut être Dominicain de la République dominicaine sans être dominicain. Mais on peut aussi être un Dominicain dominicain.
Guy dit :
Oui, tout à fait juste. Il faut se méfier de la majuscule. Mais moi, je tombe toujours dans le panneau.
Gousse dit :
Mais il peut aussi s'agir d'un dominicain dominicain. Bon sang, quelle langue, le français, et quelle île, que cette République dominicaine! On peut être à la fois Dominicain dominicain et dominicain dominicain. Dans les faits, c'est la même chose, mais syntaxiquement, c'est différent.
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Libellés : dialogue
La tragique histoire de la petite rondouillarde aux dents mal alignées.
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Libellés : Gousse qui glousse
2008/08/11
Pourquoi s'enrichir?
- Bon!"
Le problème avec le salaire, c'est qu'il sert de prétexte à nous faire travailler. Quand plus d'argent veut dire se faire fourrer un peu plus, je dis non merci. Mais ça, je l'ai gardé pour moi et ai décidé d'aller déambuler. Plus loin une femme se plaignait que ce cocktail n'en était pas vraiment un: "D'habitude, il y a du jus, dans les cocktails." C'est que vous confondez avec du punch, madame. Votre flûte contient du kir, et du royal en plus, alors réjouissez-vous et buvez. Vous boirez votre jus demain matin. Mais ça aussi, évidemment, je l'ai gardé pour moi, car malgré ces remarques la soirée était très agréable.
Puis il y a eu le souper. Au troisième service le serveur nous a annoncé que désormais le vin ne serait pas inclus. Si nous voulions continuer à le boire, nous devions le payer. Et moi sans hésiter: "Tant qu'à payer, peut-on en prendre un autre?
- Mais bien sûr, suivez-moi, je vais vous montrer la carte. (Et pendant que je le suivais, il m'a fait cette confidence :) Je ne saurais trop vous recommander de choisir une autre bouteille que celle qui venait avec le repas."
J'ai choisi un délicieux français qui a fait fureur autour de la table. Puis j'ai reçu la facture: 85$. Et tout le monde, y compris la madame qui veut être riche, de me dire que ça n'avait aucun sens de payer cette somme pour du vin, que celui offert à rabais aurait très bien fait l'affaire. Ce qui est fou, c'est que je gagne probablement moins d'argent que tout ce beau monde, mais ça aussi, je l'ai gardé pour moi.
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Libellés : facétie
2008/08/08
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Libellés : Sans contexte ni complexe
2008/08/06
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2008/08/05
Quand on confond l'eau et la suie
Il fait aussi valoir que la brume et l'humidité sur Pékin sont souvent confondues avec la pollution. - Radio-Canada.caJe me souviens des jours d'hiver de Lima, où le soleil était caché pendant toute la saison par une épaisse couche de nuages. L'humidité était à son comble: le brouillard cachait tout à partir de quelques mètres, les vêtements ne séchaient jamais et les lits donnaient l'impression qu'on y avait pissé. Mon Lonely Planet expliquait qu'il s'agissait de la garua, un phénomène tout ce qu'il y a de plus naturel. Wikipedia en parle en ces termes: "Garua is the dry winds that hit the lower western slopes of the Andes creating a low-level of cloud. Within the Andes Mountains the garua blocks out the sun for the cooler six months of the year, and there is almost no rainfall during this period. (Wikipedia)".
De retour au Québec, mes camarades de voyage n'hésitaient pas à raconter à tout le monde que le smog était si intense à Lima qu'on ne voyait plus le soleil. Et moi de répliquer qu'il ne s'agissait pas d'un smog, mais de la garua, que ces nuages étaient tout à fait normaux, nenni, rien n'y fit, on persistait à croire au smog. Encore aujourd'hui, six ans plus tard, mes amis sont convaincus que la pollution cache pendant six mois le soleil à Lima. Je ne sais pas pourquoi c'est comme ça. Peut-être que ça les rassure de penser que le monde est plus sale qu'il ne l'est vraiment.
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Libellés : Gousse se souvient
2008/08/04
Il y a plus de policiers, les règles sont plus sévères, il y a des travaux sur les routes et, en plus, le prix de l’essence augmente. Tout ça milite en faveur… mais au lieu d’avoir un bilan routier qui s’améliore, c’est le contraire.C'est parce que les gens, pour sauver de l'argent, s'entassent dans les voitures. Quand ils s'écrasent dans les fossés ou contre un mur, ça fait plus de morts. Et puis des travaux sur les routes, ça n'aide rien, bien au contraire.
- Jean Charest.
Par ailleurs, "le 5 juillet 2007, la ministre des Transports du Québec, Julie Boulet, a annoncé que les cours de conduite redeviendraient obligatoires, 10 ans après qu'on les eut rendus facultatifs. Elle a aussi indiqué que la durée du permis d'apprenti conducteur passera de huit à 12 mois." (Cyberpresse). Et s'il était là le problème, dans ces dix ans de conduite auto-didacte ?
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Libellés : ça craint
2008/08/01
Revenir de Chine
Alors que le contexte médiatique en Occident est franchement hostile à l'Empire du Milieu, et ceci dans une humanité où le mimétisme joue depuis toujours un rôle aussi fondamental qu'insoupçonné, une telle réponse ne peut qu'inspirer aux mêmes badauds si doucement bercés par les rails la pensée suivante: "Et pourquoi pas nous?" Et l'Occident de continuer.
Il faudrait qu'on en revienne, de la Chine. Et ça vaut pour tout le monde, à commencer par la Chine elle-même.
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INDÉCENCE, subst. fém.
A. 1. Caractère de ce qui est indécent, contraire aux règles de la bienséance. Synon. impolitesse, inconvenance, incorrection.
2. En partic. [Avec une connotation sexuelle] Caractère de ce qui est contraire à la morale, aux bonnes mœurs. Synon. grivoiserie, immodestie, impudicité.
B. P. méton. Acte, parole, chose contraire à la décence, à la bienséance ou à la morale. Synon. grossièreté, impertinence, incongruité, obscénité. Commettre, dire une indécence.
C. P. exagér., rare. Caractère de ce qui choque par sa démesure insolente.
Je vote pour le point C. Que son usage soit rare ne fait que confirmer qu'on ne la dénonce pas assez, cette grossière indécence.
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Libellés : définition, indécence
Méchants pétards
Je crois que quelqu'un pourrait profiter des feux d'artifices pour faire sauter des bombes en catamini. Montréal n'y verrait que du feu. C'est pas des farces, ces pétards-là ont fait trembler le monde jusque chez nous, dans le bout du métro Beaubien.
Tenez, ça me donne l'idée d'investiguer un peu sur le concept d'indécence. Je pense que ça manque à notre culture.
(Pis allez chercher "feux d'artifices" sur Google Images. Un seul constat s'impose: criss que c'est laid. C'est lette à mooooort.)
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Libellés : indécence
2008/07/31
Un bon gars, vraiment?
C’était un homme vraiment poli, il payait toujours son loyer en temps et il était toujours habillé propre. Il était invalide, donc il ne pouvait pas travailler, mais il venait quand même nous donner un coup de main sur la ferme. C’était un vrai bon gars.
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Libellés : fait divers
Où sont les cons?
Il y a tellement de niaiseries qui s’y disent, de « trollisme », de crêpage de chignons, de réponses à des trolls, d’erreurs factuelles, de partisanerie, de haine des idées d’autrui et d’insultes inutiles que, parfois, j’ai bien envie de ne plus vous lire…
[...] Je lis les commentaires et je me demande : Est-ce que je ne suis lu que par des cons ?
[...]
Je n’ai pas de réponses définitives sur l’utilité des commentaires sur les blogues. Je sais seulement que, bien souvent, ils me découragent un peu.
- Patrick Lagacé
Vers 10h ce matin, une foule de curieux s'est massée autour du palais de justice pour attendre l'arrivée de Bérard. Lorsqu'il est sorti du camion, quelques hommes lui ont crié des injures comme «osti de rat» et «restant de vidange».
- Daphné Cameron, «Meurtre de M. Beaudin: Richard Bérard sera accusé de meurtre»
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Libellés : oeil de Gousse
2008/07/24

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Libellés : photorama
2008/07/16
Une haleine de paysage
Nous ne nous rendons pas compte à quel point nous portons notre propre odeur avant que celle-ci nous ait protégé des attaques de ce genre, à moins d'avoir inséré ses doigts dans la bouche de cet homme - ce que je ne saurais conseiller à personne.
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Libellés : honte
2008/07/09
Histoire de lapins
Un tueur en série s'en prend à des lapins en Allemagne:
They are examining rabbit torsos for possible traces of DNA and they have questioned 300 people. But police admit they still have no idea who is decapitating the rabbits and why.Est-ce la solution pour Kelowna, BC?
It is also unclear how the killer has been locating his victims.
- BBC
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Libellés : Gousse qui glousse, lapin
2008/07/07
Sur l'autoroute des plages
Nous étions donc sur le chemin d’Oka à bord de la Gousse-mobile, rutilante sous le soleil de juillet, pour une autre mémorable escapade jusqu’à Sainte-Marthe-du-Lac, où nous attendait, aux dires de la Presse, le calme et l’anonymat d’un lac artificiel. « Cette ancienne sablière a été aménagée en plage par un groupe de citoyens, qui se gardent bien d’ébruiter le secret. - La Presse » Secret mes fesses. La 43e avenue et toutes les avenues avoisinantes étaient bordées d’autos de plaisanciers qui eux-mêmes faisaient la queue pour payer leur droit d’accès à cette grosse pataugeoire. Le Gaspésien que nous avions à bord a refusé de descendre de l’auto, nostalgique des endroits déserts dont regorge sa région natale et moi-même, nostalgique des plages blanches de Menorque, j'ai refusé de garer le véhicule. Il nous restait toujours Oka, malgré ses indécents hors-bords. « Cap à l’ouest ! » nous sommes-nous exclamés.
Nous ignorions que Pointe-Calumet et son fameux Beach Club se trouvaient sur notre route : « Pas le temps ou les moyens de vous payer une semaine à Punta Cana? L’espace d’une journée, vous pourrez retrouver l’ambiance et les activités propres aux complexes hôteliers des Caraïbes… à 40 minutes du centre-ville de Montréal. » Le stationnement situé à l’ombre des glissades d’eau était rempli non seulement d’autos, mais aussi et surtout de post-adolescents qui calaient leurs bières avant de franchir les tourniquets, de l’autre côté desquels une immense cannette de Bud light gonflable leur promettait de leur faire payer cher chaque consommation. La musique tonitruante, les corps d’athlètes et les huttes de paille achevèrent de nous convaincre qu’il s’agissait du party perpétuel des annonces de bière et des radios commerciales. 12 piasses chaque pour ça ? No fucking way. Il a donc fallu remonter la file auto-bronzante et multi-cellulaire, passer le long des terrains de volleyball exhibito-abdos, tourner le dos à la calice de musique, repasser entre les auto-épilés, nous méfier des ados qui se saoûlaient et se réchauffaient, pour remonter dans la Gousse-mobile où nous attendait une bonne bouffée de chaleur.
Oui, ils étaient beaux, tous ces éphèbes et ces jouvencelles, on peut rêver d’eux pour une nuit, ou dix fougueuses minutes sur la banquette arrière, j’avoue que ça me titillait, mais il y avait aussi quelque chose de triste à les voir s’exciter dans cette pastiche caraïbéenne, dans ce faire-semblant-que-le-party-continue. Il me semble qu’à leur place, je profiterais de ma beauté pour m’ouvrir d’autres portes que des portes de char, mais bon, traitez-moi de pute si ça vous amuse, je vous réponds qu’on peut toujours rêver. À la radio, alors que nous quittions ce lieu sordide et si terrifiant pour l’avenir du monde, une fille téléphonait à l’animateur : « Ouin... c’est juste pour dire qu’on est dix filles super hots au coin de telle rue et telle rue, pis on lave des autos toute la journée... » Assez!
Prochaine étape, Oka, la mythique plage : « D’une capacité de 10 000 personnes, la plage est située tout près du camping du parc. On peut y louer toutes sortes d’embarcations et des vélos, ce qui est idéal puisque la Route verte traverse le parc. » Comme d’habitude, une auto dudit parc barrait l’accès et nous renvoyait chez nous, les 10 000 personnes étant déjà arrivées. Sur l’accotement recommençait l’inlassable galerie des torses bien découpés, des bikinis tout petits et de l’alcool sur le capot de l’auto en attendant que des places se libèrent. Il ne sera pas dit que l’attente aura mis un terme au party qui, comme le show, must go on.
Avec tous ces détours il était déjà 15h00, l’heure que les Majorquains appellent l’heure basse, sage appellation qui nous rappelait avec beaucoup de justesse qu’il fallait se dépêcher, ravaler notre morve de pleurnichards, prendre une bonne respiration et retourner au trou de bouette de Sainte-Marthe-du-Lac, notre premier amour. Là-bas, le sable avait beau nous brûler les pieds, il était facile de les oublier en les plongeant dans l’eau, non pas tant à cause de sa fraîcheur que de son opacité. Le Gaspésien a eu l’idée folle d’y échapper ses lunettes de soleil et croyait bien ne jamais les revoir, jusqu’à ce que Simon les retrouve en tâtant aveuglément du pied. Imaginez maintenant qu’un enfant s’y noie, ce n’est pas pour rien que les bouées nous empêchaient d’aller au-delà de 1,6m de profondeur... J’étais bien loin des eaux cristallines de la Méditerranée où la nudité de tous était visible à des kilomètres. C’était huit jours plus tôt, mon dieu.
Enfin, malgré tout, l’endroit n’avait ni l’indécence sexuelle du Beach Club, ni celle, hors-borisée, de la plage d’Oka. Nous y avons passé deux jolies heures plutôt paisibles malgré la mère de Zacharie qui, de son parasol, ne pouvait supporter de voir vivre son enfant de 18 mois. Le pauvre ne faisait rien, ne disait rien, parfois il se levait : « Zacharie, fait attention, tu vas tomber! » parfois il s’assoyait : « Zacharie, tu vas te salir! Zacharie, fais pas ci, Zacharie, fais pas ça! » Pauvre Zacharie. Un jour, il voudra se libérer de sa mère en roulant jusqu’au Beach Club.
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Libellés : escapade
2008/07/04
Dans la forêt des mal-aimés
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2008/07/01
Entendu en Catalogne
L'Espagne est bien capable de crever l'oeil qui la nourrit.
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Libellés : Catalogne, citation, entendu quelque part, voyage
Manger mieux
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Libellés : honte
2008/06/30
Sudbury et Valence
- Non, je ne suis jamais allé en Espagne, ai-je répondu au Catalan qui me questionnait.
- Ah mais si, tu es allé à Valence.
- Mais c'est un pays catalan.
- C'est déjà l'Espagne, dit-il amer de mettre en évidence ce recul de sa culture.
J'ai beau chercher, je ne trouve pas d'équivalent au Québec. Le Pontiac ? Les Cantons de l'Est ? Le West Island ? Rien de tout cela n'a l'ampleur de l'inexorable érosion du royaume de Valence et de ce que cela représente pour les pays catalans. C'est sous le spectre du Canada français, ou mieux, de l'Amérique française, qu'un semblant d'analogie est possible: tous ces francophones hors-Québec (Cajuns, Acadiens, Franco-ontariens) qu'on a peut-être laissé tomber pour mieux nous affirmer et qui, chaque jour, se dissolvent dans ce grand melting-pot anglo-saxon qui, tel le Blob, avale tout. Mais encore l'analogie s'arrête là où se dresse l'imposante culture de ces pays millénaires. Perdre Sudbury n'est pas comme perdre Valence.
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2008/06/05
Catalogne 2008
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2008/06/03
Sale histoire
Pensez, tous ces scientifiques et ces pilotes de l'air qui ne peuvent s'empêcher de chier, remplissant plus rapidement qu'on pense leur étroit habitacle, au péril de leur vie, forcés d'évacuer (c'est le cas de le dire) une fois pour toute et tomber de haut en ta...
Cosmonaute #1: Capitaine, Capitaine... on est dans la marde.
Capitaine: Ah, va donc chier!
Puis un bon jour la station spatiale, à bout de souffle, s'écrase dans les steppes du Kazakhstan comme une grosse bouse de vache.
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2008/06/02
Amer café
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Libellés : honte
2008/05/29
Un film de gars
Un film de gars, dis-je, dans la salle comme à l'écran, avec pas plus de deux personnages féminins, lesquels, contrairement au couple de poilus de ma rangée, ne se sont pas caressés, ce qui, étant donné les rêves de l'assitance, est assez dommage. Mais l'archéologue vieillit et ses femmes aussi. Si montrer deux jouvencelles échanger des baisers aurait été dans l'air du temps, deux femmes d'expériences, ça... le monde n'est pas encore prêt. C'est peut-être notre prochain dernier tabou, allez savoir, mais pour l'heure, Indiana Jones et le royaume des crânes chauves s'inspire d'abord et avant tout de ses prédecesseurs. Donc no lesbian trip, okay? Oubliez ça. Les deux femmes sont ennemies : l'une d'elle conduira un véhicule amphibie pendant que l'autre lui tirera dessus avec une mitraillette. C'est la seule interaction qu'elles auront. (De grâce n'allez pas dire que je viens de vendre un punch. Les films d'Indiana Jones sont reconnus, entre autres, pour leurs poursuites effrenées et leurs fusillades sans effet.) Deux femmes, donc, dans ce film manichéen : une bonne et une mauvaise, la bonne femme étant celle qu'on veut épouser, la mauvaise, celle qu'on veut tuer.

Et que fait la bonne femme pendant ce temps? Elle conduit son véhicule amphibie comme un jeep à la plage, encourage son fils pendant qu'il se bat avec la madame, décrit ses états d'âme à Indiana Jones quand ce n'est vraiment pas le moment. Déconnectée de ce qui se passe pour mieux se concentrer sur ses émotions, incapable de faire du mal, incapable aussi de s'enlever Indiana Jones de la tête, amoureuse indéfectible, mais aussi, bien sûr, mère aimante, ce qu'on ne lui reprochera certainement pas, voilà le portrait d'une bonne femme. Tout le contraire de la mauvaise, sorcière sans scrupule dont la faim pour la connaissance n'est motivée que par sa soif infinie de pouvoir, soif qui, comme toujours dans Indiana Jones, mènera à sa perte. C'est là que le film devient carrément sexiste, non pas tant parce qu'on marie la mère aimante qui s'en remet entièrement au héros, que parce qu'on le fait après qu'ait été punie la femme qui, épée à la main et idées dans la tête, avait l'ambition de tout connaître et n'hésitait pas à se servir du héros pour y arriver. C'est ce qui m'amène à dire que le gros méchant aurait dû être un homme... et peut-être aussi le héros, une femme, mais ça c'est un tout autre film.
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Libellés : critique
2008/05/26
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Libellés : froid
2008/05/21
Grosse qui outre et lui qui passe outre
Je faisais la queue, comme tout le monde. Elle n'était pas très longue, mais elle n'avançait pas vite. À un moment donné une grosse femme est entrée. Elle devait avoir dans le début de la vingtaine, très grosse et d'apparence à la fois soignée et sensuelle, le genre de grosse qui n'a pas honte de sa taille, tout au contraire, elle considérait ses courbes comme un atout. Une grosse femme fatale, quoi, un immense assemblage d'attraction et de rétention qui va dans la vie en revendicant tout. Tout lui revient et pour cette raison elle refuse tout effort et ne travaille pas, préférant se laisser entretenir soit par un homme, soit par la famille, soit par l'État. Souvent par une combinaison des trois.
À moi, que la nature a rendu pratiquement insensible aux appâts féminins, ce genre de femmes, qui croient que rien ne leur résiste et qu'elles peuvent prendre tout ce qu'elles veulent, m'inspire d'autant méfiance que leur grosseur signifie qu'elles veulent beaucoup, beaucoup plus que le commun des mortels. Elles veulent à outrance, ces femmes outrancières. Bref, cette femme est entrée et je me suis senti outré. Elle m'outrait.
Elle était accompagnée d'un homme plus âgé et gros, tout de même, quoique moins imposant. La longueur de ses cheveux blancs suggérait qu'il considérait les salons de coiffure comme une dépense inutile. Il portait sa chemise à carreaux dans ses pantalons, lesquels étaient maintenus bien en haut de sa taille, autour de son ventre, par une ceinture qu'il serrait, on imagine, autant que les cordons de sa bourse. Les deux faisaient une drôle de paire, elle si éclatante et boulimique, lui si fade et radin. Mais les traits de leur visage (et peut-être aussi l'ampleur de leurs panses) suggéraient un lien de parenté.
En entrant, la grosse a pris tout de suite des airs familiers. Elle connaissait les employés au point de s'aventurer dans la cuisine pour jaser. L'homme, lui, attendait près de la porte jusqu'à ce que, profitant d'une caisse libérée, il s'approche pour commander un cappucino glacé au nez de tous les pauvres clients (dont moi-même) qui attendaient. Un héros, qui me précédait dans la file, l'a alors interpelé pour lui rappeler que la queue commençait là-bas et qu'il passait devant tout le monde. Le sale porc se retourne, lui lance un regard méprisant et hausse les épaules: "C'est pas plus grave que ça." Le héros lui parle ensuite de savoir-vivre mais n'obtient aucune réaction, sinon d'un autre client (un autre héros) qui, depuis la caisse où il est déjà rendu, reproche haut et fort l'effronterie de l'effronté. Le sale porc, de plus en plus agacé, lance un truc que je n'ai pas compris dans le détail à cause de bruit, mais qui, assez clairement, se résume à ce que les files d'attente étaient pour les imbéciles et les niais. Puis il va s'asseoir savourer cette boisson froide que Karla Homolka rêvait de déguster à sa sortie de prison. Et pendant qu'il s'éloigne, le premier héros lui fait remarquer qu'avec une pareille attitude, il ne devait pas avoir beaucoup d'amis.
L'instant d'après, je commandais mon petit café noir et infect et je retournais dans la Gousse-mobile en me disant que ce sale porc ferait mieux d'être plus poli avec ces "niais" qui attendent, car sans leur docilité, cet homme, pour avoir son cappucino, devrait se battre avec eux.
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Libellés : escapade
2008/05/14
Pourquoi vous devez apprendre le catalan
Aussi je crois que les lecteurs de ce blogue sauront comprendre en partie les citations qu'on me reproche. Le catalan est facilement accessible à n'importe quel francophone. J'avance même l'hypothèse qu'il s'agit de la langue la plus proche du français.
Car le catalan est une langue, ne nous méprenons pas. Nous ne sommes pas ici en face d'un dialecte ou d'un patois. Le catalan est abondamment codifié, fort de nombreux dictionnaires, de grammaires et d'une orthographe normalisée depuis plus d'un siècle. C'est une langue vivante qui jouit de statuts officiels dans plusieurs législations d'Europe, une langue parlée par une dizaine de millions de personnes tant en Espagne que dans le sud de la France, à Andorre et même en Italie. Et enfin, c'est la langue d'un peuple qui ne peut qu'inspirer la sympathie pour les Québécois, tant la situation de la Catalogne ressemble à celle du Québec. J'irais même plus loin en affirmant qu'on ne peut honnêtement vouloir attirer la sympathie sur la cause identitaire du Québec sans afficher la même sympathie envers la même cause en Catalogne, et que s'initier à la culture catalane, notamment en en apprenant la langue, est, sinon un devoir, la moindre des choses.
Or, il se trouve qu'il est désormais facile d'apprendre le catalan au Québec grâce au module de langue et culture catalanes offert à l'Université de Montréal. Les cours débutant, intermédiaire et avancé sont donnés de manière intensive et s'étalent sur deux sessions. On en ressort, au bout d'un an, beaucoup plus apte à travailler ou à étudier à Barcelone, mais aussi meilleur citoyen.
Pour plus d'information: http://www.delce.umontreal.ca/cours/catalan/
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2008/05/13
Encore une niaiserie dans la Presse:
C'est encore plus vrai au Québec, une société au statut flou dont les citoyens ont souvent des identités multiples.
-Alain Dubuc, Cyberpresse
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Libellés : citation
Born a 12th of May
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Libellés : moment
2008/05/11
Meurtre in utero
Pel desig d'aquest espai, els fetus de bessons desenvolupen una agressivitat prepart com no es dóna en cap altre cas de la reproducció animal i és que els historials dels hospitals registren minuciosament casos de bessons que neixen morts, alguns per hemorràgies internes, alguns perquè s'han embolicat amb el cordó umbilical fins a matar-se i llavors sempre es diu, en un eufemisme terrorífic, que ha estat conseqüència d'una sèrie de complicacions imprevisibles. Suposo que ningú no gosa parlar d'assassinat a una mare desfeta.
-Borja Bagunyà, Defensa pròpia
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Libellés : citation
2008/05/10
Maniwaki fait encore jaser
Après Boomer le lion, voici que Maniwaki défraie encore les manchettes.
La Sûreté du Québec a procédé samedi après-midi à l'arrestation de l'homme qui aurait déchargé une arme à feu sur une résidence de la rue des Oblats, à Maniwaki, en Outaouais, dans la nuit de vendredi à samedi.
- Cyberpresse
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Libellés : Maniwaki
2008/05/07
París és grisa, nano, i és freda i a mi la Diana em va acostumar a prendre el sol.
- Bojra Bagunyà, Defensa Pròpia
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Deux squelettes
C'est vrai que, quand on y pense, peu d'endroits au monde se vantent de la valeur historique de cadavres anonymes vieux d'au plus deux cents ans. Il n'y a bien que dans l'est de l'Amérique du Nord que de telles fanfaronneries peuvent avoir lieu. Plus à l'ouest, rien n'est aussi vieux et ailleurs, partout ailleurs, dans le reste du monde au grand complet, non, on ne se targue pas de deux cents ans d'histoire.
Preuve de l'imposante histoire de Québec mon oeil.
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Libellés : honte
2008/05/06
Ce qu’on voit beaucoup ces jours-ci, ce sont les dindes sauvages, il s’agit en fait d’un dindon et de sa dizaine de concubines. Lui fait la roue en plein milieu du champ, elles s’énervent tout autour, il en zigone
une, hop là, et puis une autre, et puis une autre, et puis la première revient, on voit bien à ses plumes toutes ébouriffées près du croupion qu’elle est déjà passée, salope, lui caquètent les autres, ça fait deux fois.
- Pierre Foglia
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Libellés : citation
2008/05/05
Les beaux dimanches
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Libellés : moment
Catalonia My Love
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Libellés : Catalogne
2008/05/04
RODOMONT, subst. masc. et adj.
I. Subst. masc., littér. Personnage fanfaron et hautain, homme qui se vante de prétendus actes de bravoure. Synon. fam. fier-à-bras. Faire le rodomont. Synon. de faire le matamore*.
II. Adj. [En parlant d'une pers.] Qui se conduit en bravache, en fanfaron.
De l'italien Rodomonte, nom d'un roi d'Alger courageux mais fier et insolent, personnage de l'Orlando innamorato de Boiardo, poème épique écrit de 1476 à 1492, puis de l'Orlando furioso de l'Arioste, continuation de l'œuvre de Boiardo écrite de 1506 à 1532.
Source: Le trésor de la langue française
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Libellés : glose
2008/05/02
Mais à qui appartient ce lion?
M. Day explique que Boomer était sous la garde de son ami, Stanley Dumont Whiteduck, qui habite sur la réserve autochtone de Kitigan Zibi, lorsqu'il s'est échappé.
-Cyberpresse
M. Dumont-Whiteduck a foncé vers eux une première fois en s'arrêtant tout près de leur véhicule. Il aurait ensuite reculé pour reprendre son élan et emboutir leur voiture, la traînant sur plusieurs mètres avant de la coincer contre une remorque.
-Cyberpresse
Enfin, Cyberpresse présente un album photo du lion mignon comme tout. On y voit aussi, accessoirement, des gens que je connais.
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Se faire violer au Pôle Sud
De Bruyn and a colleague were on Trypot beach at Marion Island to study elephant seals when they noticed a young, adult male Antarctic fur seal, in good condition, attempting to copulate with an adult king penguin of unknown sex.
- BBC
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2008/05/01
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Ti-lion
Gousse: Ouin, comme ça il y a un lion proche de chez vous ?
Belle-soeur: Ouin, ton frère m'a appelé pour me dire de pas trop sortir de la maison.
Gousse: Il est où, mon frère?
Belle-soeur: Parti faire un tour en canot...
Et nous avons tergiversé sur les possibilités qu'un lion ose se tremper la patte dans les eaux froides du Lac des Cèdres dès sa première journée de liberté.
En me couchant hier, j'imaginais mon frère donner des coups de rames au félin transi qui essaierait de monter dans l'embarcation. Puis j'ai imaginé ma parturiante belle-soeur se faire attaquer par l'animal, alors qu'elle monte dans l'auto qui devait l'emmener accoucher à l'hôpital.
Enfin, cette nuit, ils ont retrouvé le lion perdu.

Le bébé est prévu pour ce weekend. Mon neveu. J'espère qu'ils l'appeleront Léo.
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2008/04/30
Maniwaki: Lion en liberté
Je crois que c'est la chose la plus excitante à être arrivée dans ma ville natale depuis l'inondation dans les années 70:
L'animal aurait été élevé par un résident de la réserve de Kitigan Zibi, dans la région de Maniwaki, comme animal de compagnie.
Le lion a été vu pour la dernière fois sur la route 105, mardi soir, vers 21 h 30. Par mesure de prévention, la Sûreté du Québec a avisé les écoles et les garderies de la situation.
-Radio-Canada

MISE À JOUR: Ils en parlent aussi sur Cyberpresse.
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2008/04/29
L'envie
The Brazilian footballer Ronaldo is caught up in a sex scandal involving three cross-dressing prostitutes. - BBC
J'envie celui qui a écrit ces lignes, non pas pour Ronaldo, mais pour "sex scandal involving three cross-dressing prostitutes".
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2008/04/28
Pardon
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2008/04/27
Daniel Turp et le domaine .qc
Le texte qui présente la pétition prétend ceci:
Les Catalans et les Catalanes ont réussi à obtenir le droit d'enregistrer un nom de domaine avec l'extension nationale « .CAT » pour « CATALUNYA ».Or, c'est faux. Le domaine .CAT ne signifie pas Catalunya, mais renvoie plutôt à la langue et à la culture catalanes. L'organisme qui gère le domaine .cat le dit d'ailleurs clairement :
El domini .cat, és un domini genèric com el .com o el .org, però adreçat específicament a la comunitat lingüística i cultural catalana a Internet. - domini.cat (L'adresse est donnée sur le site même de la pétition de M. Turp!)Notez que l'extension ".cat" a trois caractères. Normalement, si je ne m'abuse, les extensions à deux chiffres désignent des états. Il y a d'ailleurs des démarches en Catalogne pour faire reconnaître le domaine ".ct" qui, dans ce cas, signifierait Catalunya.
Enfin, le texte de la pétition mentionne quant à lui qu'un "précédent a été établi en Catalogne et que les Catalans et les Catalanes peuvent désormais enregistrer un nom de domaine de premier niveau avec une extension nationale .CAT". Certes, le Québec veut son .qc, la Catalogne veut son .ct, sur ce point les deux nations se comparent, mais prétendre que le Québec puisse avoir son .qc parce que la langue et la culture catalanes ont leur .cat est pour le moins douteux... à moins que l'objectif soit de promouvoir la langue québécoise? Daniel Turp aurait sans doute intérêt à regarder les arguments qui appuient le .ct plutôt que de donner le .cat en exemple. En attendant, je refuse de signer une pétition qui contient des arguments falacieux.
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Libellés : Catalogne
2008/04/24
Arriver quelque part

Mon Catalan et moi venions de quitter sa ville natale pour parcourir des bouts de campagne et des petits villages que ni lui, ni moi (bien sûr) ne connaissions, pour arriver en fin de journée à Girona. Le but avoué de cette excursion était d'aller chercher une amie catalane qui arriverait à 19h30 à l'aéroport de la ville. À 18h30, Girona se profilait à l'horizon et la lumière de plus en plus oblique du soleil rendait éclatante l'imposante cathédrale blanche. Sa domination sur la ville était visible à des kilomètres. Jusque-là je n'avais vu que de sobres églises romanes et la modeste et hétéroclite cathédrale de Solsona, or j'avais devant moi ma première véritable cathédrale européenne, aussi bien dire ma première véritable cathédrale, c'est-à-dire issue de ces élans de foi qui poussaient les hommes au grandiose. Non pas que la foi m'excite, mais j'ai un faible pour les fièvres et leurs effets.


Et c'est là que le voyage commence vraiment. Dans cette communion.
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2008/04/19
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Évidemment, cette carte est vouée au bac de récupération, que j'accepte l'offre ou non. Je suis profondément choqué par ce gaspillage. Peut-être que je devrais accepter leur offre, afin que la production de cette carte ne soit pas vaine? Au fond, je suis victime de chantage écologique : "inscris-toi ou on gaspille".
Je les déteste.
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2008/04/17
CATAFALQUE, subst. masc. Construction en estrade dressée au milieu d'un lieu de culte ou de la maison mortuaire, pour recevoir le cercueil pendant la cérémonie funèbre ou symboliser celui-ci pendant une cérémonie commémorative.
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Libellés : glose
Coup d'oeil au printemps
C'est la belle saison qui commence. Déjà hier la Catalogne, remarquant mes coups d'oeil discrètement indiscrets sur les passants, me disait: "C'était un regard printanier, ça, n'est-ce pas?" Bon sang qu'elle avait raison!
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2008/04/15
Et ça se dit lucide
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Libellés : honte
2008/04/14
Sur le mercure
Comme toujours, notre homme va directement au panneau de contrôle, retire le boîtier, puis joue du tournevis entre les fioles de mercure et les ressorts du mécanisme. Oui, nous nous chauffons au mercure. Le mécanisme nous vient directement de l'entre deux guerres. Je crois que ce système infernal était déjà en place avant même l'érection de notre immeuble. Nous nous chauffons et nous éclairons au mercure. Et nos dents en sont plombées. Pas mal pour un produit toxique.
Voilà, Aérator a terminé avec le panneau de contrôle et nous annonce qu'il s'en va sur le toit. Je l'y vois très bien mesurer les vents, un anémomètre dans une main, une girouette dans l'autre.
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Hier matin en me rendant vers la Goussemobile, j'ai levé les yeux au ciel: des outardes.
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2008/04/10
2008/04/09
De l'eau dans le gaz, de Nathalie Collard, pour une opinion simple sur un sujet caché.
Gaz Métro rit du monde! de Jean-Robert Sansfaçon, pour combler toutes les lacunes de l'article précédent.
Devoir: 1, Cyberpresse: 0.
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2008/04/07
Écothéchisme
Il faut comprendre que l'écologie ici semble être prise dans un sens large, très large. La présentation du site, sur la page d'accueil, ouvre d'ailleurs toutes grandes les portes: "L'encyclopédie pratique traitant des techniques alternatives de vie."
Cela dit, comment peut-on associer "encyclopédie" et "techniques"? Ne devrait-on pas parler plutôt de "guide" quand vient le temps d'exposer des techniques et laisser les encyclopédistes colliger les connaissances? Et qu'est-ce qu'une "technique de vie" ? La mécanisation d'un mode de vie, du quotidien ? L'observance bêbête d'un cathéchisme écologique ? J'ose espérer que non, mais avec des déclarations comme "En écologie, nous connaissons le pourquoi", ça craint.
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Libellés : crainte
2008/04/04
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Gousse contrevenante

J'ai vu le policier posté à deux pas de moi, j'ai vu le feu rouge. J'ai senti le ridicule de mon attente devant la rue déserte. N'en pouvant plus, j'ai commis l'incommettable : j'ai traversé quand je n'avais pas le droit. Oui, j'ai traversé la rue des Jockeys, sous l'oeil attentif du policier. En traversant, j'ai vu qu'un autre collègue se cachait un peu plus loin, entre deux voitures.J'ai atteint l'autre trottoir sans embrouille et, me croyant sauf, j'ai entré triomphant dans le Tim Horton, qui se trouvait là, pour y prendre un bagel. Hélas, les deux policiers m'attendaient à la sortie. C'est alors qu'ils m'ont insulté, battu, menotté et violé.
Non, c'est une blague. Avec toute la courtoisie qu'il est possible d'avoir en de telles circonstances, les deux hommes ont noté mon identité, s'excusant de me faire commencer si mal ma journée. Mais au fond, ils n'avaient pas d'excuses à faire. Je savais très bien ce que je faisais en traversant.
Ma première contravention. À vie. Ma première faute. Mon péché originel à moi.
Délices.
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2008/03/31
Les régimes enregistrés d'épargne-retraite, kossa donne?
Je suis une cigale.
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2008/03/28
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2008/03/27
Honte au volant
Contre tout attente, ma voiture refusait d'obtempérer. La clé, dans le contact, ne tournait pas. Mon frère me lança: "Qu'est-ce tu fais???" Et moi de répondre: "Le char marche pas, je sais pas ce qui se passe!" J'étais pris et je savais d'avance que le problème n'était pas dans la voiture ... ou plutôt si, il l'était, dans la voiture, parce que le problème, c'était moi et que j'étais assis sur le siège du conducteur.
Mon frère est venu à mon secours, a constaté que la clé ne tournait pas, a gigoté le volant, puis a tourné la clé avec succès, et ce sans même entrer dans la voiture, il n'avait eu qu'à se pencher par la fenêtre. Il lance ensuite à mon grand-père: "Le volant était barré."
Honte. Honte. Honte. Mon grand-père rigolait. Il m'imaginait coincé au fin fond d'une forêt canadienne et devoir appeler la remorqueuse pour une histoire de volant barré. Et moi aussi, de mon côté, j'imaginais une scène semblable et remerciait le ciel qu'au prix de ma fierté j'ai pu m'éviter un tel pétrin. On ne m'y reprendra plus.
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Libellés : honte
2008/03/26

Tendu jusqu'aux omoplates, je jurais contre la municipalité qui, de toute évidence, se foutait pas mal de cette voie étroite. Et pourtant, cette route est mal dessinée, inutilement et dangeureusement sinueuse, et surtout très étroite. On imagine facilement une collision suprise dans un détour ou au sommet d'une pente. Laisser s'accumuler la glace à ce passage de la mort relève selon moi de la négligence criminelle. Comment peut-on jouer ainsi avec la sécurité des résidents de l'endroit, me demandais-je?
Et soudain j'ai compris: il y a des routes si peu fréquentées que la sécurité est garantie par cette faible probabilité de rencontrer quelqu'un. L'ingénieur peut alors s'amuser à tracer des parcours qui suivent les caprices du terrain, des parcours brave-la-mort où les grosses machines qui sablent nos routes ne pourront jamais s'aventurer.
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